1-
Va et Vient de Monteiro.
Le film testament qui montre tout de la vie, du temps, du plaisir, qui désobjective, ou plutôt qui esthétise en objectivant par delà l'objet (des procédés marrants pour ça, par le rythme, ou à travers des vitres, etc...). Et un dernier plan qui vous marque à vie.
2-Les aventures du Baron de Munchhausen de Gilliam.
Je le répéterai tout le temps, ce film, pris à tort pour un film mineur de son réalisateur est un sommet théorique et esthétique sur le rapport réalité-rationalité/pouvoir-sécurité. Le doublement d'une ontologie profonde et d'une démonstration politique efficace.
3-Le guépard de Visconti. Un film magnifique, doublant une compréhension de l'histoire très lucide et une théorie politique très nuancée.
Une fresque stylistique maîtrisée au service de d'une éthique affirmative.
4- Gozu de Miike. Parlant d'éthique affirmative, pour Le guépard, ce film est sans doutes un sommet du genre. Ça part dans tous les sens sans perdre son fil conducteur, les crise s'amplifient sans cesse sans se nier jusqu'à leur résolution toujours affirmative, le tout illustré de délires à vous envoyer chez un psy si vous en restez au refus, et à vous faire tourner la tête pendant quinze ans pour vous demander ce que c'était que ce truc (film). L'illustration la plus parfaite du fait que la crise ne peut se résoudre par son refus...
5- L'ile nue (Kaneto Shindo): étude sociale d'un réalisme époustouflant et oppressant, doublée d'un drame intense, ce film est ce que le cinéma peut faire de mieux pour illustrer des conditions d'existences et lier l'étude à la reconnaissance du vivant, y incluant le ressenti, théoriquement insondable, et même l'événement, théoriquement occulté. Un grand travail cinématographique!
6-Pluie noire (Imamura)
7-Nuit et Brouillard du Japon (Oshima)
8- Les petites marguerites (Chytilova)
9- La chinoise (Godard)
10-Le Ballet Mécanique (F. Léger)
11-Soudain, l'été dernier (Manckievicz)
12-Rébellion (Kobayashi)
13- M Le maudit (Lang)
14-Senso (Visconti)
15-L'or du Shogun (Gosha)
16- Gosses de Tokyo (Ozu)
17-Nous nous sommes tant aimés (Scola)
18-Alphaville (Godard)
19-Persona (Bergman)
20-Il était une fois en Amérique (Leone)
21-L'élégie de la bagarre (Suzuki)
22-L'empire des sens (Oshima)
23-Le bon, la brute et le truand (Leone)
24-A bout de souffle (Godard)
25-Sleep (Andy Warhol)
26-Blow up (Antonioni)
27-Accatone (Pasolini)
28-Le Cuirassée Potemkine (Eisenstein, Oubli, il est bien plus haut)
29-Les sept Samourai (Kurosawa)
30-L'homme qui n'a pas d'étoiles (K.Vidor)
31-La dolce vita (Fellini)
32-Accatone (Pasolini)
33 Orange Mécanique (Kubrick)
34 Le cimetière de la morale (Fukasaku)
35 Croix de Fer (Peckinpah)
36 La grande Illusion (Renoir)
37- Sous le soleil de Satan (Pialat)
38-les deux anglaises et le continent (Truffaut)
39-Le déjeuner sur l'herbe (Renoir)
40-La règle du jeu (Renoir)
41-Mouchette (Bresson)
42- Vie d'Oharu femme galante, La (Mizoguchi)
43-Boulevard de la mort (Tarantino)
44-Jugatsu (Kitano)
45-Hana-bi (Kitano)
46-L'été de Kikujiro (Kitano)
47-Nuages flottants (Naruse)
48-Le sens de la vie (T. Jones)
49-l'armée des 12 singes (T.Gilliam)
50-Un chien andalou (Bunuel)
51-la petite marchande d'allumettes (Renoir)
52-Intolérance (Griffith)
53-Le dictateur (Chaplin)
54-Les temps modernes (Chaplin)
55-Les sept mercenaires (Sturges)
56-La grande évasion (Sturges)
57-Ludwig ou le crépuscule des dieux (Visconti)
58-La 36è Chambre de Shaolin (Liu Chia-liang)
59-La ligne rouge (Malick)
60-La source thermale d'Akitsu (Yoshida)
61-e sifflement du Kotan (Naruse)
62-Les plaisirs de La chair (Oshima)
63-Entrance to exit, Fluxfilm n°10 (G. Brecht)
64-Le testament d'Orphée (Cocteau)
65-Soleil Vert (Fleisher)
66-L'enfant sauvage (Truffaut)
67-Nobody Knows (Kore-eda)
68-Fenêtre sur cour (Hitchcock)
69-Mulholland Drive (Lynch)
70-2001, l'odyssée de l'espace (Kubrick)
71-Zabriskie Point (Antonioni)
72-Battle Royale (Fukasaku)
73-Redacted (B. De Palma)
74-Mystic River (Eastwood)
75-Un monde parfait (Eastwood)
76-Jellyfish de Kiyoshi Kurosawa. Kurosawa dans un film non-horrifique, montrant d'ailleurs qu'il devrait en faire plus souvent... Le tout agrémentée d'une symbolique pas sur-signifiante, comme c'est l'habitue du cinéaste. Une grande œuvre poétique sur fond social.
77-Saraband (Bergman)
78-Moloch (Sokurov)
79-2046 (Wong.Kar.Wai.)
80-The Taste of tea (Ishii)
81-Apocaplypse now (Coppola)
82-12 hommes en colère (Lumet)
83-Le troisième homme (Reed)
84-Voyage au bout de l'enfer (Cimino)
85-Le voleur de bicyclette (De Sica)
86-Fitzcarraldo (Herzog)
87-Berlin Alxanderplatz (Fassbinder)
88-Gilda (C.Vidor)
89-La ballade de Narayama (Imamura)
90-Théorème (Pasolini)
91-Les Damnés (Visonti)
92-Singin in the rain (Donnen)
93-Dersou Ouzala (Kurosawa)
94-Le pont de la rivière Kwai (Lean)
95-Luke la main froide (Rosenberg)
96-L'homme qui tua Liberty Valance (Ford)
97-Eldorado (Hawks)
98-Guet-apens (Peckinpah)
99-Il était une fois la révolution (Leone)
100-Butch Cassidy et le kid (G.R.Hill)
(en construction)
Dernière édition par Bub le 04 Nov 2008, 20:33, édité 9 fois.
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