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MessagePosté: 02 Juil 2008, 22:45 
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Je dois avouer que les charmes de Mia ne m'ont pas laissé indifférent.

Sinon, je ne sais pas si c'est le meilleur endroit pour débattre d'INLAND EMPIRE, mais j'aimerais beaucoup entendre ton point de vue sur le sujet!


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MessagePosté: 02 Juil 2008, 23:02 
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Duck a écrit:
...


Très belle liste, pas un film que je n'aime pas beaucoup.

Sur Inland Empire, cette auto-caricature boursouflée et stérile, il me semble peu judicieux de relancer le débat ici. :P (ceci est également à l'adresse de the-black-addiction).


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MessagePosté: 03 Juil 2008, 07:02 
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Stark a écrit:
Duck a écrit:
...


Très belle liste, pas un film que je n'aime pas beaucoup.

Sur Inland Empire, cette auto-caricature boursouflée et stérile, il me semble peu judicieux de relancer le débat ici. :P (ceci est également à l'adresse de the-black-addiction).


Oui oui je relancerai pas le débat (qui n'a jamais eu lieu d'ailleurs) car ce n'est pas le lieu. Le présenter comme un film stérile me fait bien rigoler quand même car c'est à mes yeux une recherche d'intensité à chaque instant. Bref... n'en parlons pas si tel est votre souhait.

Pour répondre à Duck de manière extrêmement rapide: Je suis un peu un vendu à Lynch (un vendu tout court en fait, tu t'en rendras compte) mais je trouve qu'il pousse ses concepts d'écriture au maximum dans ce film. L'oeuvre par excellence où les affects interviennent en premier lieu, ils décident de tout et dirige la narration, le montage ect... Comme toujours chez Lynch mais ici c'est poussé au maximum et très expérimental. C'est toutefois très simple en même temps, une ligne directrice, un trauma mis en scène de l'intérieur...
Après, on peut se pencher sur l'oeuvre de Lynch en sémioticien et apporter du sens à chaque élément du film, moi ça ne m'intéresse guère. La construction affective du film m'intéresse bien plus.

Je préfère Mulholland car il est plus glamour mais les deux films sont sublimes et se complètent parfaitement à mes yeux.

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MessagePosté: 03 Juil 2008, 07:09 
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Duck a écrit:
Je dois avouer que les charmes de Mia ne m'ont pas laissé indifférent.


Si tu commences à réduire Mia à une simple femme "charmante" ça va pas le faire. :evil:

:D

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MessagePosté: 03 Juil 2008, 09:31 
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J'aime Lynch mais ce qui empêche d'en faire un de mes real' préférés est ce côté trop démonstratif, trop ouvertement symbolique qu'on retrouve maintenant dans tous ses films. Il tente des trucs, c'est super, par contre des fois on a un peu l'impression qu'il fait de l'original et le dérangeant une fin en soi.
Stark, tu parlais du fait que Mulholland Drive t'avais moins plus par son côté justement dérangeant et alambiqué que par les émotions pures qui s'en dégagent, et je te rejoins à fond la dessus, et alors on peut se demander: si Mulholland Drive avait été plus classique dans sa forme, n'aurait-il pas été le même sur le fond? D’ailleurs, TBA, tu as l’air de le dire aussi quand tu dis que tu t’intéresse plus à la narration affective qu’aux ressorts proprement sémiologiques ou autres. Quant à Inland Empire, Lynch me semble aller trop loin et je pense qu'il n'a pas intérêt à s'enfoncer trop dans cette voie au risque de s'enfermer dans une image de réalisateur obscur (et selon moi abscond).


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MessagePosté: 03 Juil 2008, 09:35 
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Tu devrais copier coller ceci dans le topic Inland que vient de remonter Stark. :wink:

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MessagePosté: 17 Juil 2008, 07:03 
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Messages: 962
Localisation: Überground
Stark résume bien mes préférences, regardables sur Arte à 3h00 du mat' comme le dimanche soir sur TF1, plus à 22h30 qu'à 21h quand même.
Je crois que cette polyvalence, qui est pour moi la seule bonne manière d'aborder le cinéma, est partagée par tout le forum et ça fait plaisir.
Ca me rappelle un vieil ami qui me disait que Demolition Man est un mauvais film car issu de l'industrie puisqu'avec Stallone...

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Un barbu remplace un coeur pour me plaire...



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MessagePosté: 17 Juil 2008, 17:53 
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Inscription: 01 Mai 2007, 22:25
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Ben ouais, vive le mélange des genres !

Je ne sais pas ce qui m'horripile le plus, de ceux qui ne jurent que par le cinéma ouzbekh et vomissent sur le moindre film réalisant plus de huit entrées, ou de ceux qui considèrent qu'un film défendu par les Cahiers ou par les Inrocks est FORCEMENT une branlette pour pseudo-intellos.
La bêtise et le mépris sont des deux côtés.

C'est la minable leçon-lapalissade de la journée.


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MessagePosté: 20 Juil 2008, 20:24 
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Oh lala. Ce qu'on peut perdre du temps sur ce site. Mais ce que c'est amusant. Alors voici donc ma liste en hommage à ces films que j'adore.

A.I. ARTIFICIAL INTELLIGENCE (Steven Spielberg, 2001)

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Pour paraphraser les Cahiers, "ce film souffle tout sur son passage". Pour ma part, il s'agit d'un chef-d'oeuvre inclassable. Après une centaine d'écoute, ce film prend encore plus de valeur à chaque visionnement. Pour ma part, la scène où David prie la fée bleue pendant 2000 ans au fond de l'océan est la plus représentative de notre état de spectateur de film. Cette scène renvoie à notre désir de s'accrocher à ces images qui n'ont aucune vie propre, mais qui nous apporte l'espoir où l'émotion qui nous comble. C'est à la fois d'une tristesse et d'une beauté déchirante.



SONATE D'AUTOMNE (1978, Ingmar Bergman)

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Incroyable! Ce n'est pas le film où Bergman expérimente le plus, mais certainement l'un de ses plus cruels. Les dialogues sont d'une lucidité et d'une telle confidence malsaine entre une fille et sa mère que l'estomac du spectateur passe un sacrée quart d'heure. 6 quart d'heure précisément. Liv Ullman livre une performance brillante de désespoir, et Ingrid Bergman est d'une justesse qui fait oublier les rôles glamours qu'elle a déjà joué.



2001: A SPACE ODYSSEY (1968, Stanley Kubrick)

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Un spermatozoïde en direction d'un ovule.

Le film de science-fiction le plus fascinant. Après 40 ans, il s'agit encore du plus impressionnant. La technique est encore inégalé à ce jour. Et la musique n'a jamais marié des images avec autant de force et d'inquiétante étrangeté. La sonorité chorale de Ligeti glace encore le sang à l'apparition du monolythe, symbole musical de l'inconnu.



EMPIRE OF THE SUN (1987, Steven Spielberg)

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Il s'agit d'un magnifique poème cinématographique qui dévoile d'une manière intimiste l'origine de toutes guerres. Un film troublant où les objets deviennent vivants et où les vivants deviennent objets. Un film où la musique exalte la naïveté de l'enfance avec une beauté inégalé, où les images lumineuses se collent à notre mémoire comme sur du papier photo. Pour ma part, l'un des plus beau moment de cinéma des dernières années.



CLOSE ENCOUNTERS OF THE THIRD KIND (1977, Steven Spielberg)

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Il s'agit du premier film à développer avec autant de sincérité l'idée de l'émerveillement au cinéma. Et il s'agit du meilleur à ce jour. Et la thématique est hyper pertinente. Elle nous pousse à transformer notre peur de l'inconnu en émerveillement, et elle démontre que le seul moyen d'y parvenir est à travers le contact, la communication à tout prix (dans ce cas-ci la musique). En fait, ce film est une métaphore de la naissance, et cette lumière terrifiante (celle des ovnis) qui parcourt le film nous rappelle celle du premier contact avec le monde au moment de naître.

C'est un film est hyper simple, sincère, et fascinant. Tout fonctionne à merveille.



THE THIN RED LINE (1998, Terrence Malick)

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Un film d'une grande humilité qui ne tente pas d'expliquer la nature de l'homme en temps de guerre. Au contraire, le film se prosterne devant la complexité et la beauté de notre nature. Le film pose des questions avec une belle naïveté et une poésie de l'image naturaliste.



THE NEW WORLD (2005, Terrence Malick)

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Le petit frère jumeau de THE THIN RED LINE. L'un ne va pas sans l'autre selon moi. Une métaphore sur le passage de l'enfance à celui de l'âge adulte. À travers le récit de Pocahontas, le film se questionne sur la nature de l'homme au sein des espaces vierges d'un nouveau monde, et oppose ce monde enfant (les aborigènes) face à la découverte d'une culture riche et civilisé semblant flirter avec les dieux. Film poétique divisé en trois acte: la naissance, la vie, la mort (marqués par le magnifique Das Reingold de Richard Wagner). En cela, ce film fait penser à 2001: A SPACE ODYSSEY pour cette division marquant les étapes de l'évolution humaine.



THE RETURN OF THE KING (2003, Peter Jackson)

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Magistrale! D’une magnificence inégalée! Le plus épique des films épiques. Comme le dit très bien Gandalf : « toutes les pièces sont en position » dans ce troisième film de la trilogie Lord of the Rings. Et justement, ce qui fait la force de cette dernière partie, c’est le fait que toutes les pièces se rencontrent dans une finale haletante et dramatiquement puissante. Et c’est aussi le mieux construit des trois. Tous les segments s’imbriquent admirablement dans un tout parfaitement cohérent. Plus que jamais, tous les personnages semblent liés par le même destin. Et Jackson a eu la bonne idée d’insérer cette scène admirable des feux d’alarmes reliant Minas Tirith et le Rohan (mis en musique magistralement par Howard Shore). Cette scène sert de liant (chose qui manquait aux 2 premiers), et ça fait toute la différence. Finalement, on sent que Peter Jackson avait de l’affection pour cette dernière partie, d’avantage que pour les deux autres. On sent qu’il s’est fait plaisir pour cette apothéose. Je préfère spécialement la version courte, mieux rythmé.



SWEENEY TODD (2007, Tim Burton)

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Le plus grand chef-d'oeuvre de Burton quant à moi. Il a finalement trouvé le récit qui allait le mettre dans un état de « viscéralité » total. Le film romantique par excellence. J'entends par romantisme, celui qui rime avec passion (donc douleur). Et Burton s'est bien amusé à représenter avec poésie le côté sanguin de la chose. On peut dire que Sweeney Todd est un film d'un romantisme sanguinolent jusqu'au boutiste, le tout présenté avec cette ironie si particulière de Burton. Ce film fait mal tant il est porté par l'énergie désespérée du personnage si bien rendu par Johnny Depp. La musique de Sondheim est tout simplement fantastique, et ça fait du bien de se passer de Danny Elfman le temps d'un film. Et en plus, dans toute la filmo de Burton, il s'agit d'un sommet sur le plan graphique.



FARGO (1996, Joel Coen)

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Chef d'oeuvre des frères Coen. Le scénario est parfait, minutieusement conçu. Et les Coen délaissent leur approche délirante et surréelle pour une approche plus réaliste. Mais ce n'est qu'un leurre. Les situations quasi irréalistes et farfelues se succèdent. Et le film qui s'ouvre sur un: "tiré d'une histoire vécue" oppose le "petit vécu" des banlieusards (digne d’un film « histoire vécue » justement) à celui du monde extérieur, le monde des corbeaux qui subsiste dans cette nature froide et blanche taché du sang de la survie.



L'HEURE DU LOUP (1968, Ingmar Bergman)

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Film sur l'isolement d'une violence sourde et perverse. Une métaphore brillante sur la destruction du couple. Ce film me traumatise à chaque fois par sa manière surréaliste proche du film d'horreur qu'il a de présenter ce viol brutal de cette bulle conjugale par le monde extérieur.



THE WINTER LIGHT (Les Communiants) (1963, Ingmar Bergman)

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Un film parfait. Parfaitement écrit, parfaitement mis en scène, parfaitement maîtrisé, parfaitement dosé. Film de Bergman d’une grande lucidité une fois de plus, qui se questionne sur la foi. Sven Nykvist délaisse cette fois la photo lumineuse pour une photo plus granuleuse, plus ténébreuse. Et visuellement, il s’agit d’une réussite du Noir et Blanc. Et les acteurs sont à tomber. Un très très grand film que je n’arrive même pas à décrire convenablement.



MULHOLLAND DRIVE (2001, David Lynch)

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MULLHOLLAND DRIVE est pour moi le meilleur film de Lynch. La structure onirique du film est encore plus forte et cohérente que pour LOST HIGHWAY (surtout parce que le film se déroule dans le milieu du cinéma et nous présente des personnages hantés par des rêves). Plus que jamais dans un Lynch, ce film ne s’explique pas vraiment, il se vit. Et on a l’impression de passer un sale moment dans la tête de ces femmes que Hollywood détruit complètement.

Le joli rêve de la première partie et le cauchemar de la deuxième donne un contraste terrifiant digne des meilleurs films noir. Je n'oublierai jamais le visage innocent de Naomi Watts lorsqu'elle fait son entrée à Los Angeles. Un sourire naïf digne des soap opera, le regard vers le ciel, et la fantastique musique de Badalamenti qui vient amplifier cette innocence. Le tout monté en parallèle avec la perte d'identité de "Rita", ce qui donne une ironie cruelle au film.



STAR WARS: EPISODE II - THE ATTACK OF THE CLONES (2002, Georges Lucas)

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La saga Star Wars a marqué ma vie. Je me devais de choisir l’épisode le plus réussi, le plus abouti selon moi, THE ATTACK OF THE CLONES. L’amour de Lucas pour toutes les formes de récits existants transparaît plus que jamais dans cet épisode. Il s’est un jour donné le pari de raconter une saga universelle pouvant toucher tous les peuples, toutes les religions. Il a réussi plus que jamais avec THE ATTACK OF THE CLONES. Et la grande réussite de Lucas sur cet épisode II est d’avoir créé un objet parfaitement homogène et cohérent. Étonnant étant donné le nombre d’éléments hétéroclites que renferme cette épisode. On passe du péplum au soap opéra, en passant par les « serials » de science-fiction, le roman à l’eau de rose, le film de guerre, le récit policier, le film politique, la culture américaine (James Dean, les années 60), la spiritualité orientale, la mythologie grecque, la psychanalyse freudienne, le film d’art martial. Le tout forme un ensemble un peu plus naïf que l’excellent REVENGE OF THE SITH, mais beaucoup mieux balancé. L’amour de Lucas pour l’univers qu’il a créé transparaît autant dans les scènes intimistes que dans les morceaux d’actions (beaucoup plus mémorables, inspirés et funs que dans l’Épisode III par exemple). Et j’admire l’audace de Lucas. Il a fait un film courageux, sans concession. En sachant que l’époque candide des années 80 était révolue, il s’est quand même lancé dans cette entreprise nostalgique en ne changeant rien du ton naïf de la vieille trilogie. Résultat : il s’est attiré la foudre des fans de la première heure (qui ont bien évidemment vieilli). Pourtant, le film est aussi bien construit que EMPIRE STRIKES BACK, et en plus il réussit à évacuer toutes scènes et éléments inutiles. Il savait aussi que le personnage d’Anakin allait être détesté pour son côté arrogant, antipathique, immature, mal à l’aise, pourtant il n’a pas essayé d’en faire un personnage attachant. Ce qui est un exploit pour un film mainstream, et c’est probablement pourquoi le public a détesté Anakin et le jeu de Hayden Christenssen. Son personnage est dépourvu de charisme, car il s’agit d’un ado mal dans sa peau, la reproduction parfaite du californien moyen qui veut grandir trop vite et emballer la fille. Il est fort possible que le personnage ait été détesté bien plus que la performance. Quant à moi, le jeu de Christenssen est parfait, si on accepte le ton de Star Wars et cet aspect théâtral qu’on retrouvait dans les vieilles séries de sci-fi.

Pour moi, THE ATTACK OF THE CLONES est un beau film artisanal, traversé par la passion de Lucas pour la mythologie et toutes les formes de récits contemporains. Il s’agit d’un bel objet ludique et parfaitement intemporel.



PERSONA

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Pour voir deux des plus grandes actrices bergmaniennes s’affronter; l’une par le silence, l’autre par la confidence. C'est à glacer le sang. Les dialogues nous absorbent, mais finissent par nous pervertir. Et Bergman expérimente avec le montage et la forme, met l’emphase sur la dualité. Le Noir et Blanc de Sven Nykvist est monumental encore une fois. Les visages de Liv Ullman et Bibi Anderson n’ont jamais été aussi laiteux, ils se fondent l’un dans l’autre, se vampirisent. Qui profite de qui? Il n’y a pas vraiment de réponses. Mais le film nous aura giflé plus d’une fois. Grand film sur les masques.


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MessagePosté: 06 Oct 2008, 20:21 
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Inscription: 15 Fév 2008, 23:36
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Même si ça n'a pas de sens : ( un film par réal )

Barry Lyndon - Stanley Kubrick
Katie Tippel - Paul Verhoeven
History of violence - David Cronenberg
Trainspotting - Danny Boyle
Heat - Michael Mann
La montagne sacrée - Alejandro Jodorowsky
Le bon, la brute et le truand - Sergio Leone
Fight club - David Finsher
A l'est d'Eden - Elia Kazan
Brazil - Terry Gilliam
Delivrance - John Boorman
Apocalypse Now - Francis Ford Coppola
Irréversible - Gaspar Noe
Citizen Kane - Orson Welles
Zombie - George Romero
Down by law - Jim Jarmusch
Nowhere - Gregg Araki
Amadeus - Milos Forman
21 grammes - Alejandro González Inárritu
Profession : reporter - Michelangelo Antonioni
Taxi driver - Martin Scorsese
Aguirre, la colère de Dieu - Werner Herzog
Le temps des gitans - Emir Kusturica
Pique nique à Hanging Rock - Peter Weir
Série noire - Alain Corneau
La planète des singes - Franklin J. Schaffner
Créature céleste - Peter Jackson
Elephant man - David Lynch

Ca n'a vraiment ni queue ni tête...

Et je vais vraiment me mettre à découvrir le ciné de l'âge d'or hollywoodien, et d'avant. J'ai encore de grosses lacunes quand je lis certains top.


Dernière édition par El Topo le 06 Oct 2008, 23:44, édité 1 fois.

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MessagePosté: 06 Oct 2008, 22:41 
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Inscription: 20 Sep 2007, 09:31
Messages: 5006
El Topo a écrit:
Kattie Tippel - Paul Verhoeven

Je relève celui-ci parce que je viens de le voir. En quoi est-ce un de tes films préférés du monde et de Verhoeven aussi du coup ?
Je l'ai regardé poliment, mais c'est pour moi surtout pour une belle reconstitution avec ce qu'il faut de mauvais esprit et qui ne vaut d'exister que par son cachet "histoire vraie".

Un bon film, mais je ne m'en vois pas un faire une oeuvre de chevet et je suis sincèrement curieux de comprendre ce qu'on peut y trouver.


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MessagePosté: 06 Oct 2008, 23:43 
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Inscription: 15 Fév 2008, 23:36
Messages: 1031
J'ai corrigé la faute "Katie" et non "Kattie".

Tu vois le cachet "hitoire vraie" ne m' pas du tout marqué, je ne m'en souvenais plus.

C'est assez difficile de choisir un Verhoeven, mais celui ci m'avait particulièrement touché, j'avais trouvé le scénario assez magnifique et super foutu, le contexte social mit en avant donne une véritable profondeur, et une force à l'oeuvre. Il y avait des passages très fort comme les scènes de prostitution, les premières scènes sur le bateau, le final...Et puis Monique van de Ven et Rudger quoi !
Après mon coeur balance avec Turkish Delight.


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