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MessagePosté: 17 Déc 2005, 01:17 
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[quote="Bulldog Errant"]Sans ordre non plus :

- Fight Club (encore un film sur lequel je pourrais parler des heures. J'aime la virtuosité de Fincher, j'aime le jeu décalé de Brad, j'aime cette violence choquante car gratuite, j'aime la masturbation intellectuelle, l'osmose entre le fond et la forme, bref, j'aime).

Ah mais oui, chef d'oeuvre. Ceci dit, en quoi la violence de Fight Club te semble gratuite?

Pour moi c'est justement parce qu'elle n'a rien de gratuit qu'elle est fascinante.


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MessagePosté: 17 Déc 2005, 01:27 
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Le Pingouin Susceptible a écrit:
Ah mais oui, chef d'oeuvre. Ceci dit, en quoi la violence de Fight Club te semble gratuite?

Pour moi c'est justement parce qu'elle n'a rien de gratuit qu'elle est fascinante.


Alors, je conçois que ce que j'ai dit est plus qu'ambigue et on peut l'interpréter de pas mal de façons différentes.

Ce que j'ai voulu dire, c'est que l'on a l'impression que les protagonistes en viennent à rechercher la violence pour la violence, en particulier avec les scènes dans la cave du bar. Il y a bien sur un sens à tout ça, mais à ce moment du film, il est diffus. C'est juste un moyen utilisé pour exploser, pour détruire, mais l'on ne sait pas encore quoi ni pourquoi. C'est en cela que je dis qu'elle y est encore gratuite. La fascination de la violence... pour la violence (ou la destruction qui lui est associée).

Tu (ou les autres) en penses quoi ?


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MessagePosté: 17 Déc 2005, 12:08 
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Bulldog Errant a écrit:

Alors, je conçois que ce que j'ai dit est plus qu'ambigue et on peut l'interpréter de pas mal de façons différentes.

Ce que j'ai voulu dire, c'est que l'on a l'impression que les protagonistes en viennent à rechercher la violence pour la violence, en particulier avec les scènes dans la cave du bar. Il y a bien sur un sens à tout ça, mais à ce moment du film, il est diffus. C'est juste un moyen utilisé pour exploser, pour détruire, mais l'on ne sait pas encore quoi ni pourquoi. C'est en cela que je dis qu'elle y est encore gratuite. La fascination de la violence... pour la violence (ou la destruction qui lui est associée).

Tu (ou les autres) en penses quoi ?


Je ne suis pas d'accord. Comme le dit Durden, l'autodestruction est la solution. Les personnages ne viennent chercher que l'expression de leur frustration quand ils assènent des coups. Ce n'est pas une quête de violence mais de révélation de la peine. Une fois celle-ci explosé, on en vient aux causes de ce mal, et donc au projet chaos. Et finalement, on en revient à l'échec de toute rebellion car elle entraîne un idéal inconcevable, le chaos, car rien ne renaît du chaos sinon l'anarchie, ce que montre le film. Le quête de l'autodestruction suit un cycle bien précis dans le film, auto destruction du désir (scène du massacre de Jared Leto), de l'amour, de ce qui nous définissait, de soi-même pour finir. Et puis la fausse paix intérieur parce que tout est à refaire.

Bref c'est immense comme film.


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MessagePosté: 17 Déc 2005, 12:18 
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Le Pingouin Susceptible a écrit:
Je ne suis pas d'accord


Tu n'es pas d'accord avec moi, mais je suis d'accord avec toi :p

J'ai essayé de placer cette gratuité dans un moment, celui des scènes de la cave : "C'est juste un moyen utilisé pour exploser, pour détruire, mais l'on ne sait pas encore quoi ni pourquoi"

A ce moment là cette violence n'a pas encore aboutie au projet chaos, et je trouve que l'on assiste à des scènes ou elle est pourtant très dure, presque magnifiée... alors qu'elle n'est pas encore justifiée (le monologue du narrateur : j'avais envie de détruire, sans qu'il sache quoi ni pourquoi). C'est une direction, mais faute encore d'objectif, le spectateur la subit à ce moment là alors qu'elle y est encore gratuite (à l'inverse d'un film ou c'est une explosion finale préparée par des situations dramatiques). Mais dans le cycle global du film, elle y a tout à fait sa place.

Oui ? Non ? Toujours pas ;) ?

En tout cas :

Le Pingouin Susceptible a écrit:
Bref c'est immense comme film.


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MessagePosté: 17 Déc 2005, 12:27 
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Le Pingouin Susceptible a écrit:
Les personnages ne viennent chercher que l'expression de leur frustration quand ils assènent des coups. Ce n'est pas une quête de violence mais de révélation de la peine.


Précisément là dessus, car c'est finalement ce qui peut nous séparer.

Bien sûr la violence exprime un malaise, une frustration. Mais tout cela (toujours au moment du ficht club, dans les caves) n'est pas intellectualisé par les personnages. Ils viennent pour les coups. Pour taper, pour détruire. Ils viennent pour la violence, car elle leur fait quelque chose. Alors oui, c'est l'explosion de la frustration, du malêtre, mais c'est davantage vécu avec le ventre qu'avec la tête.

En même temps ce que je dis c'est valable pour toute violence au fond...

Bon bref gratuit n'est peut être pas le bon mot, mais ce qui me scotche, c'est cette façon de la faire venir du bide, sans qu'on sache trop pourquoi, comment. La violence comme moyen de détruire, mais on ne sait pas encore ce qu'on veut détruire. Au final la violence (et à ce moment là) ... pour la violence.

Edit : erf fallait pas me lancer là dessus ;p je vais peut être créer le post de la critique du film pour qu'on puisse en parler librement ;)


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MessagePosté: 09 Mar 2007, 22:48 
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Le Bon, la brute et le truand de Sergio Leone

Un film incroyablement complet, dense. Je suis extrêmement sensible à l'ambiance, au rythme, j'ai grandi avec. Des personnages extras. Certaines plans provoquent chez moi un mix indescriptible de retour en enfance et de jouissance picturale. C'est la grosse pignole.

Paris, Texas de Wim Wenders

Découvert sur le tard, sans idée précise de ce à quoi m'attendre. Magnifique. Là aussi un rythme et un souffle uniques, dans le silence et les grands espaces américains, ou les cordes résonnantes de guitare. Quelques plans somptueux où les néons ressortent, où le ciel explose de mille couleurs... l'histoire d'amour perdu au milieu, et Harry Dean Stanton, époustouflant.

Les Evadés de Frank Darabont

Le film qui m'a donné envie de faire du cinéma, et qui a changé ma vie à bien des niveaux. Je ne m'en lasse pas.

Pulp Fiction de Quentin Tarantino

Des personnages tous plus géniaux les uns que les autres, et ces dialogues, ces situations grotesques, ce traitement de la violence mélangée à l'humour... ça tue.

Irréversible de Gaspar Noé

Ma plus forte expérience en salle. Le film qui m'a le plus ému, ramenant du tréfond de mon être une joie de vivre pudique jusqu'à un final éblouissant de bien-être.

Casino de Martin Scorsese

A la manière de JFK pourtant absent de mon top, TOUT ce qu'il faut savoir sur le cinéma est présent dans ce film. S'ajoute à cela un personnage de De Niro qui me touche particulièrement.

L’Impasse de Brian De Palma

Un bijou de mise en scène, des plans-séquences fascinants de beauté. Une naïveté présente tout du long, mélangé à un spleen... génial.

Heat de Michael Mann

On ne pourra pas faire mieux, jamais. J'y ai consacré mon mémoire de fin d'études.

Magnolia de Paul Thomas Anderson

Coup de fouet sur la narration, l'écriture de persos, la mise en scène chorale et le jeu des comédiens. C'est parcouru de moments ultra casse-gueules, qui passent tous sans exception avec une puissance et une beauté sans égal.

Eyes Wide shut de Stanley Kubrick

Un film que beaucoup ont détesté ou se sont accaparé d'entrée de jeu. Mais qui m'appartient pourtant. Fascinant, hypnotisant de bout en bout. Enorme frustration en salle : j'aurais aimé être le seul présent - au lieu de ça j'ai du supporter les départs et les commentaires, les rires parfois. Autant pour Irréversible je m'en foutais que le monde s'écroule autour, autant là j'avais besoin d'intimité avec le film.

Je remarque que ces 10 films - qui se détachent de l'autre série - sont tous accompagnés d'une identité musicale assez forte. J'écoute la BO de chacun de ces films.

La Haine de Mathieu Kassovitz

Ce qu'un jeune réalisateur peut sans doute concevoir de plus brillant. Sur la forme (avec ses fulgurances), sur le fond (avec sa naïveté). Le film est une fable, c'est fragile (rien qu'à voir les scènes coupées qui sont montruseusement ratées : le film tient sur un fil). C'était censé traiter d'un sujet d'actualité, et au final ça n'a pas pris une ride. Parce que la relation entre les trois potes est consistante.

Seul contre tous de Gaspar Noé

Les 10 premières minutes, je les mate et je suis reboosté pour une semaine. Et c'est un diaporama ! Une voix off somptueuse. Très impressionnant. Une grande influence pour ce que j'écris.

Il faut sauver le soldat Ryan de Steven Spielberg

Il parvient à se glisser dans mon top malgré le prologue et l'épilogue (cimetière américain) à jeter à la poubelle. Et pas seulement grace à l'ouverture, à laquelle beaucoup le réduisent. J'aime l'écriture des persos, j'aime chaque membre du groupe, j'aime leur caractérisation (jusqu'à la main qui tremble de Hanks). Tout marche pour moi.

Révélations de Michael Mann

Une première séance cauchemar où j'avais la nausée. Puis une revision en DVD salvatrice, où le génie de Mann m'a étrillé. Pacino est excellent, mais Crowe est monstrueusement génial. Tout cet univers paranoïaque capté de derrière l'épaule du perso principal, cette impression constante d'être avec lui, de porter son corps, d'aller à contre-sens, d'aller au devant de l'insurmontable. Etouffant.

Forrest Gump de Robert Zemeckis

Mon top manque de comédie, sûrement parce que la mise en scène - et même l'écriture - souvent ne suivent pas dans ce genre là. Ici je suis à genoux devant tant d'intelligence et de clarté. Impossible d'arrêter de sourire une seconde, ou de stopper la vision du film.

Taxi Driver de Martin Scorsese

Sans doute le scénario qui m'a le plus appris. Et pourtant quand j'en parle, c'est surtout de mise en scène qu'il s'agit. Quand la caméra bouge, c'est toujours sensique, ce n'est jamais gratuit, c'est souvent puissant, et parfois inattendu. Là aussi une grande influence pour ce que j'écris.

Le Silence des agneaux de Jonathan Demme

Le gros kiff. Du pur plaisir concentré. Un perso principal génial (Clarice, pas Lecter). Quand je le revois j'ai juste envie de brûler ce qui a été fait après... à part Se7en.

Le Parrain de Francis Ford Coppola

Découvert assez tard finalement, et hermétique à la première vision. C'était très bien mais pas de passion. Puis le film m'a travaillé, et j'ai retenté. Et là j'ai mangé. Scène après scène, la perfection de l'écriture, des plans simples, une construction gourmande, tout est construit dans le détail, et ce sont les détails qui tuent.

Sur la route de Madison de Clint Eastwood

Je ne suis pas fan des retours au présent (avec le fils et la fille qui fouillent les affaires de mémé) mais la partie Eastwood- Streep me fait chialer comme une merde. Une grande finesse, pourtant perçue par quelques uns comme un film éléphantesque (je pense à Chabrol) et dégoulinant de connerie.

Mad Max 2 de George Miller

Le pur panard. Une construction de plan que l'on ne fait plus (voir aussi Les aventuriers de l'arche perdue) et ne sait plus faire. Pas ou peu de dialogues. Tout passe par la mise en scène. Epique.

Les oubliés qui parfois se glissent à la place des autres :

Les Fils de l’homme d’Alfonso Cuarón
The French Connection de William Friedkin
Fargo de Joel et Ethan Coen
After Hours de Martin Scorsese
Incassable de M. Night Shyamalan
Adaptation de Spike Jonze
Boogie Nights de Paul Thomas Anderson
Lawrence d’Arabie de David Lean
La Liste de Schindler de Steven Spielberg
Les Patriotes d’Eric Rochant
Barry Lyndon de Stanley Kubrick
La Ligne rouge de Terrence Malick


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MessagePosté: 10 Mar 2007, 00:11 
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J'me disais bien que j'avais pas répondu à ce fil...faut dire que j'y arriverais jamais, c'est trop tendu, ça change selon les jours, les années, les revisions, etc...à un moment c'était Seven, puis Matrix et Fight Club sont arrivés, puis quelque part Citizen Kane qui, même si c'est pas l'amour fou, c'est juste l'admiration totale (et pourtant ça m'a pas poussé à me dévorer tous els Welles), en ce moment, depuis quelques années, c'est JFK...

J'aurai plus de facilité à en donner UN, genre l'Unique, LE meilleur, LE préféré quoi, et donc ça serait JFK...l'osmose parfaite de tous les arts, de toutes les techniques comprises dans le cinéma, dans le langage cinématographique, c'est juste la grosse claque imposante à chaque vision, je m'en lasse pas...le film que je jubile le plus à faire découvrir aux gens...ma classe en Terminale, mon ex, Ozy, et bientôt Noony!!!
Je me rappelle même d'une discussion passionnée et admirative là-dessus avec Z dans un café ou d'une récente vision avec Qui-Gon, pfoooo, c'est grave.

Et récemment, un film qui, de plus en plus, à chaque vision, rejoint JFK, c'est Munich. Là aussi je tombe des nues devant chaque plan, chaque scène, chaque idée, certaines répliques, etc...la noirceur, la mélancolie, le fatalisme qui s'en dégage et en même temps ça se permet une virtuosité et une intelligence dans la mise en scène, de l'humour, de l'absurdité, putain, toutes les 5 minutes, en le matant, je me dis "ça tue", "putain ça tue"...la baffe perpétuelle.

Et dans le même genre, évidemment, The Insider...le film qui me donne ENVIE de faire ça, de faire du cinéma (c'était pas LE film à me donner envie d'en faire, mais c'est un des ces films, quand je le mate, je suis là "je veux, je VEUX faire ça putain"). C'est un peu la même gamme de film tout ça, l'enquête, la vérité, l'Histoire, etc...j'adore aussi All The President's Men aussi évidemment et j'attends donc comme un malade Zodiac.

Et Fincher aussi bon bah voilà, Seven et Fight Club...le second a dernièrement dépassé le premier dans mon estime...je suradore Seven mais quand je repense à Fight Club, quand je le revois...c'est aussi un de ces films pour moi qui incarne la perfection...je n'ai rien à lui reprocher...là aussi dans la manière d'illustrer son propos, l'osmose entre le fond et la forme puuuuutain....à la fois tellement ludique et tellemen "retournant"...Seven, c'est pareil mais dans un registre plus (attention je dis évidemment pas péjorativement du tout) "entertainment"...c'est parfait aussi mais ça n'a pas la portée d'un JFK, The Insider, Fight Club ou Munich...

De toute façon Spielberg...c'est peut-être pas celui dont les films ont les meilleurs pitches, les meilleurs scénarios (Retour vers le Futur, par exemple, un autre de mes films préférés, avec sa suite encore plus riche, c'est le niveau absolu du scénario de divertissement intelligent parfait), mais dans la thématique, il y a évidemment un truc qui me parle, me touche à 300%, ne serait-ce que tout ce qui tient à la relation père-fils, mais dans la mise en scène, c'est comme si le mec jouait pour moi, il choppe ma corde sensible, la Bob's Corde, et il joue avec comme un putain de DIEU, putain...je chiale devant Rencontres du 3e Type, je chiale devant E.T., je chiale devant Empire du Soleil, je chiale devant Jurassic Park (le voilà le film, précédé de ses autres et de ses prods, qui m'a donné envie de faire ce "métier"), je chiale, je ris, je flippe, je suis à fond...et le mec, en ce moment encore plus qu'avant, parvient à parler non plus juste au gamin mais aussi à "l'adulte" en moi...que ce soit dans le sérieux façon Munich ou même ailleurs...l'arrivée du premier tripode dans La Guerre des Mondes, pfoooo, réussir à me foutre encore plus sur le cul avec ça qu'avec, déjà, le débarquement de Ryan par exemple...e mec me sidère encore, me surprend toujours...c'est pas LE réalisateur d'action mais justement parce que c'est encore différent chez lui...finalement cette première attaque n'est pas si différente du débarquement...putain je bénis le jour où il a choisi Kaminski pour être son chef op, il s'est putain de réveillé à partir de 94...

Niveau action pure, celui qui me fout le plus par terre, c'est évidemment Bay...et ouais ça fait tâche aux côtés de Stone, Mann, Fincher et Spielberg mais bon, lui aussi, avec son esthétique outrée, me fascine absolument, comme s'il condensait des influences spielbergiennes, cameroniennes et wooiennes dans une nouvelle esthétique magnifiée over the top, tellement too much, mais qui sur moi, fonctionne. Quand il est au top de sa forme, quand il est dans son élément (l'action et non la love story triangulaire par exemple), il est le plus doué dans la partie. J'adore ce que Raimi et Del Toro ont fait avec la technologie numérique dans le cinéma de super-héros mais Bay, je sais pas, il pousse encore plus loin sans se permettre de trop balader sa caméra n'importe où (enfin ça dépend des films, des scènes, mais ça reste "bizarrement" un poil plus "ancré dans le réel"...Enfin j'me comprends). Donc The Rock quoi. Oui c'est un de mes films préférés. Dans l'action.

J'me rends compte que je parlerai plus facilement de réals que de films en particulier...c'est pour ça j'ai arrêté de faire des listes de films, sinon évidemment, je mettrai de tout, de La Haine à LOTR en passant par LA Confidential et X-Men, etc...

En réal, c'est plus simple...dans les anciens, t'as Spielberg, Stone, Mann, Cameron, Jackson, dans les nouveaux, Fincher, Bay, Singer, Mendes, Del Toro, Shyamalan...donc bon...j'vais m'arrêter là pour le moment...si jamais quelque chose me revient à l'esprit, je complèterai.

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MessagePosté: 10 Mar 2007, 00:30 
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Film Freak a écrit:
c'est comme si le mec jouait pour moi, il choppe ma corde sensible, la Bob's Corde, et il joue avec comme un putain de DIEU, putain...


loooool

Moi une liste de réals je m'en sors plus, parce que fondamentalement y a peu de mecs que je déteste, que j'écarte définitivement. Pour moi par exemple je m'en balance pas mal de Schumacher c'est sûr, mais Phone Game je trouve ça extra, donc ce serait stupide de se barrer des faiseurs. Et y a beaucoup de mecs qui ont réalisé un film magnifique, un qui les sauve définitivement à mes yeux et qui me donne envie de les citer (par exemples Eric Rochant et ses Patriotes).

Si je fais une vraie liste de films marquants, qui me plaisent à 200%, je ne dépasse pas les 100 tout de même. Mais c'est déjà énorme. Chuis bien content d'avoir 'réussi' à en placer 20 en tête.

Les classer, après, c'est me demander de choisir entre ma jambe gauche et la droite...


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MessagePosté: 10 Mar 2007, 00:40 
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Z a écrit:
Moi une liste de réals je m'en sors plus, parce que fondamentalement y a peu de mecs que je déteste, que j'écarte définitivement. Pour moi par exemple je m'en balance pas mal de Schumacher c'est sûr, mais Phone Game je trouve ça extra, donc ce serait stupide de se barrer des faiseurs. Et y a beaucoup de mecs qui ont réalisé un film magnifique, un qui les sauve définitivement à mes yeux et qui me donne envie de les citer (par exemples Eric Rochant et ses Patriotes).


Oui je vois ce que tu veux dire, j'adore La Haine mais les autres Kasso me plaisent pas autant...mais bon, tu peux quand même cerner tes réals favoris au fait que tu aimes justement PLUSIEURS de leurs films, sinon Jan DeBont est un killer! Alors qu'il n'a fait qu'un "vrai" bon film.

Citation:
Si je fais une vraie liste de films marquants, qui me plaisent à 200%, je ne dépasse pas les 100 tout de même. Mais c'est déjà énorme. Chuis bien content d'avoir 'réussi' à en placer 20 en tête.


Moi j'arrive même pas à 20 "VRAIS FILMS PREFERES".

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MessagePosté: 10 Mar 2007, 00:49 
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Film Freak a écrit:
Oui je vois ce que tu veux dire, j'adore La Haine mais les autres Kasso me plaisent pas autant...mais bon, tu peux quand même cerner tes réals favoris au fait que tu aimes justement PLUSIEURS de leurs films, sinon Jan DeBont est un killer! Alors qu'il n'a fait qu'un "vrai" bon film.


Grave ! Respect pour De Bont putain !!! Mais sinon ce que tu dis pour Kasso est juste, je pense à La haine dans ma liste de films, je ne penserais jamais à Kasso dans une liste de réals... et donc je préfère me tourner vers la liste de films pour être plus précis.

Citation:
Moi j'arrive même pas à 20 "VRAIS FILMS PREFERES".


Par associations d'idées et comparaisons passionnelles. Par exemple dans ton fil plus haut, tu n'as pas intellectualisé le truc, tu as déroulé un fil qui part de JFK pour en arriver naturellement à The Rock (et sont sortis Munich, Fight Club, Insider, Se7en, Matrix). Ca en fait déjà presque dix, presque la moitié. en tournant autour tu peux y arriver sans problème.

Le truc que tout cinéphile ou cinéphage ressent, c'est cette espèce d'absolue nécessité d'être crédible - qui fait chier, et donc de prouver un éclectisme dans ses goûts. Mais ça, ça marche pour ce que tu aimes. Pas pour ce que tu préfères.


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MessagePosté: 10 Mar 2007, 01:55 
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Film Freak a écrit:
LE meilleur, LE préféré quoi, et donc ça serait JFK...

Et récemment, un film qui, de plus en plus, à chaque vision, rejoint JFK, c'est Munich.

Et dans le même genre, évidemment, The Insider...


Putain, mais pourquoi j'ai besoin d'aller sur Meetic ?

Bob... you had me at hello.

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MessagePosté: 10 Mar 2007, 02:06 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Film Freak a écrit:
LE meilleur, LE préféré quoi, et donc ça serait JFK...

Et récemment, un film qui, de plus en plus, à chaque vision, rejoint JFK, c'est Munich.

Et dans le même genre, évidemment, The Insider...


Putain, mais pourquoi j'ai besoin d'aller sur Meetic ?

Bob... you had me at hello.


Ok durant BayDay, on se prend un McDo juste avant de lancer Armageddon et you know the rest.

I wish I knew how to quit you.

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MessagePosté: 10 Mar 2007, 02:20 
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Bon blague à part moi aussi je me rends compte que j'ai pas répondu. Je vais essayer d'éviter la simple énumération.

En ce moment, si je devais en dire un, ce serait TITANIC. Alors évidemment c'est très fragile, puisque c'est un film que je n'ai pas revu depuis 1998, et qu'à l'époque j'avais 16 ans et tout ce que tu veux... Mais il y a une candeur, une pureté douce-amère, une fragilité dans ce film qui me bouleverse.

Sous ses atours solides, efficaces, bien huilé, on sent une mise à nu, un sentiment pur exprimé de manière pure et directe. C'est tout ce que j'aime.

Une autre mise à nue, c'est A.I., qui est vraiment pas loin derrière. Mais c'est un film plus rugueux, plus chaotique. Moi, ça m'écrabouille à chaque fois. C'est un film qui pour moi sonde les questions les plus essentielles de ce qui fait notre humanité, et auquel je suis renvoyé très souvent, même dans certains de mes sentiments les plus quotidiens. Je dois pas avoir une seule de mes meufs depuis A.I. avec qui à un moment ou à un autre j'ai pas dressé une comparaison avec le film. Ca me touche profondément, intensément et violemment. Et, en plus de ça, la forme inhabituelle du film me plaît.

Ensuite on a JFK qui, pareil, me bouleverse par son innocence et l'extrême sincérité de son discours, mélangé à une maîtrise technique foudroyante. J'adore le thème du film, j'adore ses persos, ses dialogues, ses situations, son montage, tout, tout, tout. C'est la perfection à tous les niveaux.

Après, j'accélère un peu, mais on a du PULP FICTION, vestige de mon adolescence, l'émotion et le choc, la révélation du cinéma pour moi, et en même temps un grand chamboulement émotionnel, LE DECALOGUE, diamant brut d'émotion ultime, et EXCALIBUR, l'ode nostalgique et romanesque à tout ce que j'aime.

Voilà voilà.

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MessagePosté: 10 Mar 2007, 02:29 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Je dois pas avoir une seule de mes meufs depuis A.I. avec qui à un moment ou à un autre j'ai pas dressé une comparaison avec le film.


T'as comparé tes meufs à A.I.?

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MessagePosté: 10 Mar 2007, 02:32 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
TITANIC. un film que je n'ai pas revu depuis 1998


Pourquoi ?


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