Forum de FilmDeCulte

Un pianiste de bar timide va connaître quelques démêlés avec de notoires gangsters alors que ces derniers s'en prennent à son frère.



Le Noir & Blanc, des chambres, des histoires d'amour, des drames, des gangsters, des rues filmées de nuit, des cigarettes: c'est surement un des films de Truffaut qui porte le plus de marques visibles de son appartenance à la Nouvelle Vague, même de façon quasi-caricaturale. Le talent de Truffaut et le jeu génial d'Aznavour font que le sentiment de liberté et la classe du film l'emportent, mais c'est assez étonnant de voir que malgré l'aspect ludique et décalé du film (notamment les deux gangsters), ça reste un film très sombre et extrêmement cruel pour ses personnages.

Toute la fin est assez stupéfiante à ce niveau, et je trouve que ça se marie miraculeusement bien.

5/6

J'ai trouvé ça assez casse-couilles, entre ses dialogues inaudibles, son bordel narratif, et cette caméra virevoltante qui filme tout partout sans vraiment rien montrer de réellement beau.

Gros bof.

2/6

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je préfère le remake par Haneke, Tirez la pianiste.

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Je me souviens du personnage de Nicole Berger et de son monologue sur la toile d'araignée comme si c'était hier.

Oui, bel exemple de l'écriture de merde à la française.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Laisse tomber

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Au passage, le monologue d'Adrienne Shelly dans Trust est bien surpompé sur cette scène (qui permet aussi celui de Rachel Kesterber dans "Anatomie d'un rapport" de Moullet).

Je crois que c'est le Truffaut que je préfère.

Oui, Trust est un grand Truffaut.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

HH est complètement inepte et le côté indie-kitsch post-nouvel vague était déjà bien plombant à l'époque, le charme de ses films tenait beaucoup aux grands yeux d'Adrienne Shelly.

J'aime pas du tout ce Truffaut non plus. Je le trouve pas du tout à l'aise dans ce genre d'exercice plus libre et décalé.

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CroqAnimement votre

Cela dit, le parallèle Hal Hartley n'est pas bête : j'ai eu la même sensation de vacuité devant Tirez sur le pianiste que devant Simple Men.



Tu aimes sa veine plus dramatique ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

J'aime bien l'idée que le seul personnage au milieu d'autres un peu improbables, plus fantaisistes mais aussi plus secrets et peu ancrés dans un destin précis . On sent déjà les situations de "la Chambre verte" ou "les Deux Anglaises" , voire "Adèle H." mais "Tirez sur le Pianiste" est peut-être plus profond. (l'aveuglement total de Marie Dubois est finalement fort proche de celui d'Adjani, même si Adèle s'appuie sur "du document" tandis que "Tirez sur le Pianiste" uniquement sur l'imaginaire). Il y a un petit côté Raoul Ruiz avant la lettre dans ce film.

Disons que Truffaut est finalement le cinéaste le plus consensuel de la Nouvelle-Vague et que finalement c'est dans ce cinéma simple, direct et populaire qu'il excellait le plus Là j'ai un peu l'impression qu'il veut faire son Godard mais que la sauce prend pas.

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CroqAnimement votre

C'est devenu un de mes truffaut préféré