Forum de FilmDeCulte

C'est un peu le fourvoiement que cette série de vignettes sur l'enfance qu'on dirait sortis d'une boite à chaussure d'idées non exploitées et compilées... Truffaut n'y retrouve pas le quart de la grâce de son 400 coups, ni même de l'Enfant sauvage. Le spitch final de JF Stevenin digne de Gérard Klein est insupportable, l'ensemble assez mal construit. Celà n'empèche pas quelques très jolis moments à sauver dans ce pochoir mineur, car Truffaut reste toujours Truffaut: les séquences avec le petit Gregory, ou celles dans le cinéma détonnent dans un ensemble qui flirt parfois avec le film d'entreprise ou educatif 16 mm des années 60 (bon j'exagère un peu hein, mais...).

Tout ça m'embète car j'ai quand même pris pas mal de plaisir, c'est largement regardable mais qu'est-ce que c'est en dessous du Truffe habituel! je me suis même pris à penser à "Génial, mes parents divorcent"...

Le truffaut qui a peut être le plus vieilli même si le film se revoit bien...On a du mal à s'accrocher à un acteur, à l'atmosphère ou à une des histoires.

Pas le meilleur Truffaut mais j'aime beaucoup tout de même !

Allez notation François Truffaut...

Les 400 Coups 6/6
Tirez sur le Pianiste 6/6
Jules et Jim 5/6
Antoine et Colette 5/6
La Peau Douce 6/6
Fahrenheit 451 6/6
La Mariée était en Noir 6/6
Baisers Volés 5/6
La sirène du Mississipi 5/6
L'Enfant Sauvage 5/6
Domicile Conjugual 4/6
Les deux anglaises et le Continent 5/6
Une Belle fille comme moi pv
La Nuit Américaine 4/6
L'Argent de Poche 3/6
L'Homme qui aimait les femmes 4/6
La Chambre Verte 6/6
L'Amour en fuite pv
Le Dernier Métro 2/6
La Femme d'à côté 5/6
Vivement Dimanche! 4/6

Film intéressant, plus par ce qu’il dépeint de son ’époque (mon fils enviait les gamins pendant tout le film) et par l’amour que Truffaut témoigne pour ces enfants, que réellement pour ses qualités intrinsèques. Il y a cette infinie tendresse, notamment pour le pauvre gamin battu, où l’on reconnaît bien entendu le cinéaste des 400 coups, et cette tristesse qui éloigne le film de la petite comédie sur « des enfants qui font les cons » (ce que j’imaginais avant de lancer le film). Reste que ça ne pisse quand même pas bien loin et que le speech final est largement trop appuyé. Je ne peux m’empêcher de comparer ça à L’enfance nue, et systématiquement au détriment de Truffaut.
Et pour parler vulgairement de chiffres : 1,8 millions d’entrées quand même.
3/6

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Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
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Aucun souvenir de ce Truffaut dont j'avais apprécié la spontanéité. C'est le seul film de lui que j'ai vu en entier. La scène où le petit garçon tombe de l'immeuble marche à fond sur un auditoire d'enfant. C'est une belle illustration de l'arbitraire (de la magie si vous voulez ou de la suspension d'incrédulité) que permet le cinéma.