Forum de FilmDeCulte

calme-toi, qu'est-ce qui t'arrive?

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Beau travail, Ressources humaines, Des épaules solides...

Du sous-Peter Fondu ce Tetsuo.

quelqu'un peut me définir un téléfilm là du coup?

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il y a que j'ai repéré tes méthodes de trotkiste subversif et je te fais savoir que moi je ne me laisse pas prendre.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

magnifique. je suis fait!

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Qu’est ce que tu racontes Karloff ? Bon on ne va même pas débattre là que proposition esthétique et dispositif c’est différent, on va dire que le deuxième participe au premier, mais ce n’est pas le sujet. Oui les Tsai et les HHH, comme Elephant, sont des films à dispositif, et il y a un caractère évolutif, ce ne sont pas des films qui répètent continuellement la même idée, comme The Wrestler qui tient juste dans l’opposition de son générique avec le reste de son film qui s’avère juste filmer un gars croupir dans la tristesse sans apporter aucune profondeur, juste le renversement du corps glorieux… Tu crois que HHH fait des plans séquences juste pour faire réaliste, il n’y a rien de plus dedans ? C’est des beaux tableaux ? Si il n’y a qu’une idée chez HHH elle est continuellement altérée et possède des caractéristiques nombreuses, oui il ne se contente pas de filmer des adolescents qui foutent rien pour faire un film sur l’adolescence dans Millenium Mambo, que tu le veuilles ou non ça n’a rien à voir avec l’esthétique complaisante de Arronovsky.

Skip, j'ai rien contre le téléfilm.

Film produit pour une exploitation directe par la télévision.

Pour un téléfilm tout dépend du contexte de la production, la comédie familiale de TF1 ou France Télévision n'a pas grand chose à voir avec ce que recherche arte dans sa programmation en la matière. De même qu'on a des téléfilms réalisés par Lumet, Frankenheimer, Penn, Spielberg, Weir... qui valent parfois largement leurs productions salles.

Je cherche la subtilité des métaphores, mais si "The Wrestler" est un téléfilm seulement parce qu'il n'a pas de "point de vue" et que sa réalisation est jugée passe-partout ça me parait un peu ridicule comme analogie.

le reste de son film qui s’avère juste filmer un gars croupir dans la tristesse sans apporter aucune profondeur,


Tu as bien vu le film, tu es sûr ? Car, je me répète, il y a
1) une arrière-fond politique au film, un questionnement sur l'Amérique des années 80 et le recyclement
2) une réflexion au corps, de l'acteur et au-delà

Sinon j'aime HHH, Aronofsky etc etc, je ne plaque pas des discours complètement cons et vains pour classer ce qui est cinématographiquement bon ou pas.

On parle d'un film américain là quand même... Je regarde pas beaucoup de téléfilms mais quand on voit le niveau de certaines séries ou mini séries, y a vraiment pas à rougir. Après c'est sur la TV c'est pas le 7e art, mais bon..

Cet arrière fond est présent, mais comment est il incarné ? C'est de ça qu'on parle, je te dis pas qu'il n'y a pas d'arrière plan, c'est juste très simpliste à mon sens, comme je te l'ai dit deux fois déjà, ça se situe simplement dans le raccord avec le générique...
La réflexion sur le corps tu la vois où ? Je vois un corps utilisés, mortifié ect... mais la réflexion non... Le simple fait qu'il y est un arrière plan ne suffit pas je trouve, on peut aussi juger de son exposition. Et puis avoir un arrière plan politique sans qu'il soit possible de définir où le cinéaste se situe c'est pas très convainquant en ce qui me concerne.

Bon, tu n'as pas VU le film.

Possible, alors raconte le moi.

Je n'ai pas le temps et l'envie pour ça, mais le discours sur le corps de l'acteur, comme dire... IL EST PARTOUT.

Et réduit à une idée, comme la tristesse du film, ça colle... mais pour la profondeur du discours on repassera.