Forum de FilmDeCulte

Le.mec qui répond pas aux questions qui mettent sa thèse à mal...

Elle a le teint très blafard à ce moment là, et rien ne dit qu'un fantôme ne peut pas interagir un minimum avec le réel...

Après oui, le film joue sur cette ambiguïté et cette frontière, mais ca me semble bizarre d'invalider le fantastique.

Qui a un dit qu'un démon/fantôme ne pouvait pas toucher un humain? T'as jamais vu de films de fantômes?


Grave.

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PUTAIN MAIS LES MECS IL BAISE AVEC SA FEMME DANS SA VOITURE, ELLE LUI JETTE UN REGARD DE CHIENNE PENDANT TROIS HEURES AVANT MAIS VOUS ETES AVEUGLES OU QUOI.
Et puis on voit très bien que c'est sa femme.

Fais pas genre ils se ressemblent pas tous.

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C'est ironique putain! Et si vous aviez des goûts de bourges, vous sauriez qu'un mcflurry c'est délicieux de temps en temps avec l'ironie qui s'impose. C'est tout! Bouseux (je parle de Karloff).







vidéo culte

T'as aucune poésie. Le film part d'une citation des actes des apôtres où Jésus apparaît en chair et en os à ses apôtres. Lis les explications que j'ai postées plus haut tu comprendras (si tu comprends l'anglais) ou cultive-toi.

Bah alors Caribou, on a picolé au bal des pompiers?

Une autre occasion. Cela dit, certains ici ne comprennent rien, c'est grave. C'est de la paresse intellectuelle en plus.

En bon français, on appelle ça du journalisme.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

La réunion des pitres

Pardon, j'ai pas pu résister.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Dans le Verhoeven, la boîte de Huppert et Cosigny n'a au contraire pas de nom, ce qui l'installe dans une sorte d'utopie déréalisée (tout comme le magasin d'auto-défense). Par contre pour les marques, le nom a presque une fonction "déceptive" (le fils qui répète comme un con le slogan McDo, le mec de Fichet pas aimable et dont le manque de curiosité es un peu lâche, le service de sushi que l'on devnien froid et habitué à la dépression des consommateurs après le viol, la chaîne bio ou l'agresseur est parfaitement à place). A la limite,, dans la logique du film, Huppert est elle-même une marque, comme Dutroux ou Patrice Henry (d'un certain côté elle pardonne au violeur non pas son acte, mais son anonymat).
Ce qui m'agace ce n'est pas le placement de produit, mais une religiosité diffuse de Verhoeven qui est en arrière-plan, les marques participent d'une logique où le nom est une forme de désanchantement qui épuise la spontanéité du monde au monde: c'est une convention à laquelle on n'évappe pas, mais qui nous diminue (et cela place le personnage central dans la position d'Adma et Eve, pour lesquels le fait de nommer est encore une faute).

C'est le principe de la satire, évacuer la spontanéité et tout voir sous l'angle du conditionnement, avec des écarts. Cet aspect satirique n'est d'ailleurs pas vraiment présent dans le roman.

Je ne sais pas si c'est propre à la satire, on peut dire cela de beaucoup de romans (Kundera, chez les Autrichiens comme Musil et Broch, il est vrai qu'il y a une dimension satirique dans leurs oeuvres) et aussi bien avant du "naturalisme" de Madame Bovary ou même de romans de Balzac comme "une Ténébreuse Affaire" (d'ailleurs le Verhoeven est plus proche de Balzac que de Flaubert vu que les attitudes existentielles et même les positions sociales de ses personnages sont exemplaires dans leur singularité et ne se recoupent pas tellement, au contraire de ce qu'arrive à rendre génialement Fritz Lang dans "la 5ème Victime" et "l'Invraisemblable Vérité" d'ailleurs).
D'ailleurs ce rapport est justement moins strict au cinéma que dans les livres, on sort souvent de la spontanéité pour mettre de côté en même temps le conditionnement (comme chez Bresson, où le problème du salut et du mal se pose de manière encore plus radicale sans ce déterminisme, mais aussi récemment "l'Inconnu du Lac" de Giraudie, ou le sexe est réintégré ainsi dans une mélancolie existentielle plus générale, mais sans passer par la case "idéologie de l'individu nihiliste"). A l'inverse le dernier Zulawski, "Cosmos" nous immerge dans un monde tout à fait baroque est artificiel, accuse les psychologies, mais ne rabat pas les personnages sur du déterminisme.

Bien sûr que ça n'est pas propre à la satire, mais le cinéma de Verhoeven est clairement satirique, "objectif" si l'on veut. Il adapte Starship Troopers, un roman qu'il n'aime pas, pour en faire une parodie, Robocop, Spletters, Showgirl, même Turkish Delight où il s'intéresse à un asocial maboul et beau gosse, technique classique, intégrer un personnage borderline au sein d'une societé figée dans les conventions (c'est tout Dostoievski et les Démons en particulier), même si ça se finit en Love Story et que tu as le sentimentalisme, ou la spontanéité que tu attends. Bien sûr aussi que la satire est un élément de tous ces romans, que tu cites ou que tu ne cites pas. Mais ça m'a beaucoup frappé en voyant Elle et White Bird et en lisant les romans après, des romans écrits à la première personne, et dans les films, si cette dimension n'est pas tout à fait balayée, il y a une distance qui s'instaure, on n'est plus dans la totale intériorité, les surfaces et les comportements prennent le dessus.
C'est marrant que tu cites Zulawski, pas vu (ni lu) Cosmos encore, mais pour moi, c'est le type même du réalisateur romantique, qui est dans ses délires littéraires ou fantastiques mais dont les personnages sont assez préservés d'une certaine réalité. La satire prend des biais différent chez Gombrowicz d'ailleurs, il va s'attacher à des névroses et faire des constructions fantastiques autour d'elle, il n'est pas dans la caractérisation bornée (Molière pour aller vite) ou le comportementalisme sobre (qui a fait la fortune du meilleur roman policier).