Forum de FilmDeCulte

Putain mais Undisputed 2, c'est beaucoup mieux que cette merde. Ou des films avec Michael Jai White, des vraies séries B quoi, des trucs de mec. Ne venez pas parler en spécialiste de films d'action après.
Je dis pas ça pour troller mais il y a tout un tas de cinéma bis, dtv, qui est très bon dans le créneau (si tu veux voir des mecs se battre violemment quoi). Puis je citais le Van Damme, c'est Ringo Lam qui l'a réalisé, j'ai pas envie que des trépanés viennent me dire que je dis de la merde alors que leur inculture en films d'action est profonde.

Ça reste nase.

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Je ne sais pas, sans mauvaise foi, j'en sais gré à Van Damme d'être allé chercher des réals hong-kongais. Ce qu'il a fait avec John Woo, c'est de la merde, les films de Tsui Hark sont excellents, les trois qu'il a fait avec Ringo Lam, t'as In Hell, bon film de prison (je vais pas essayer de te convaincre, il m'a déçu quand j'ai tenté de le revoir alors qu'il m'avait fait un sacré effet la première fois), t'as Maximum Risk, qui est une espèce de Promesse de L'ombre B et qui n'est pas mauvais du tout et Replicant, qui a ses fans, mais que je n'aime pas du tout.
Mais pour moi, In Hell, City on Fire, Prison on Fire, School On Fire (les titres sont ridicules n'est-pas, ce dernier film est un des films les plus ridiculement viscéraux que j'ai jamais vus de ma vie- imagine the chaser mais en pire), c'est tellement meilleur, plus prenant que ce que fait Evans, et c'est de l'inculture de dire le contraire (en tant que fan de films d'arts martiaux/asiatiques).
T'as vu le film coréen The Man From Nowhere? C'est un bien meilleur film d'action que the raid et le prétexte mélodramatique permet de s'investir un peu plus dans le film.

Ah tu vois moi j'aime bien Replicant alors que je trouve Maximum Risk pété.


Je pense pas avoir eu la prétention de dire le contraire dans la mesure où, en effet, je n'ai pas vu ces films. Cela dit, à part In Hell, tu cites trois films qui ont presque 30 ans donc bon...on compare les films d'Evans au cinéma d'action ACTUEL.


Non.

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Ouhla mais c'était tout pourri ça. (je sais pas pour The Raid 2, mais dans le genre caricature de cinéma coréen, on faisait difficilement mieux...)

Oui, bonjour le contre-modèle Tout ça pour sortir dans la conversation un film pas exploité en salle?

The Man Of Nowhere c'est vraiment faible. Et même si City On Fire, Prison On Fire (Chow Yun-Fat je t'aime #NoHomo) School on Fire c'est vraiment du lourd il est où le rapport entre ces films et The Raid 2 ?

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J'ai toujours rebondi. Quand j'ai fait Jet Set 2 qui a été un échec, je me suis posé des questions et suis revenu avec Camping

Fabien Onteniente, Mardi 12 mars 2013

Bon, il faudra que je regarde The Man From Nowhere, la dernière baston où le héros doit traverser une salle remplie d'ennemis m'avait bien plu.
Pour la comparaison avec le film de Ringo Lam, c'est que je trouve les films d'Evans (je les ai tous vus) assez désincarnés et mal fichus en général.

Bon, c'est mon Pacific Rim de cette année!

Il faudrait que je revois le un mais pour moi ce second volet lui est très largement supérieur. Clairement pas pour le scénario confus qui n'apporte rien, d'ailleurs Evans semble abandonner son script au bout d'une heure. Juste l'impression que le cinéaste va encore plus loin dans son délire d'action frénétique, nous gratifiant de scènes encore plus anthologiques. Et que le surplus de moyens dont il a pu bénéficier par rapport au premier, ne bride pas sa créativité mais au contraire lui permet de voir plus grand.

En fait ce second volet, c'est le 1 en too much. On se croit même parfois dans une BD ou un cartoon entre la tueuse à la paire de marteaux ou le joueur de baseball où la baston bordélique mais ô combien jubilatoire de la boue dans la cour de prison. Et le méchant qui boite qu'on retrouve toujours dans son cabaret rouge. Bref, un côté hénaume bien assumé jusqu'à des gros moments d'humour bien noir ().

D'ailleurs, tous les combats ont un côté assez théâtral que ce soit dans la préparation (le club de nuit qui se vide, les cuisiniers qui s'en vont) où la fin (la mort sous la neige). En dehors de la pure chorégraphie des combats, Evans arrive parfaitement à faire monter la sauce et à donner un petit cachet à chaque combat. Parce que vu le vide de l'histoire, ça pouvait rapidement tomber dans l'orgie d'action ennuyeuse mais il y a une inventivité de tous les moments qui rattrape le coup. Puis c'est pas plus mal de s'être débarrassé du huis-clos, ça permet à Evans de varier les décors et de se permettre tout et (surtout) n'importe quoi.

Sur la réa, c'est comme le 1, toujours du haut niveau. Chaque scène d'action DEBOITE. Ce qui est marrant,c'est que chacun aura sa préférée. Mais c'est peut-être la poursuite en voiture qui est la plus impressionnante avec ce plan cinématographique génial : de haut, toit enlevé, les 4 occupants en train de se battre.

Film de dingues, séance orgasmique. Gareth je t'aime, je veux te faire un bébé.

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Je le concède c'est maladroit, je savais pas trop comment le dire
Tiens j'ai retrouvé l'image sur le web :

Largement plus emballé que pour le premier film (malgré la photo encore très terreuse / grisâtre), même s'il y a une sorte de totalité écrasante parfois dans le jeu sur les codes du genre ou l'assimilation des références, qui ne fait peut-être pas le plus grand bien à ce cinéma. Le film, en gardant un rythme très singulier et délivrant une identité chorégraphique propre, va il est vrai tout aussi bien prendre au ciné de HK qu'au Miami Vice de Mann, ou aux polars violents à la coréenne façon Bittersweet Life, comme s'il brassait très large. En passant, je dirais quand même gratuitement que les scènes de boites ou plus atmosphériques renvoient dans les clous les gesticulations de Winding Refn l'an dernier en thaïlande...
Enfin le film arrive à être un sacré panard sur ses 2h30, avec des virées purement plasticiennes parfois hallucinantes sur de nombreux morceaux de bravoure (cet incroyable combat de boue collectif dans la cour de la prison). Mais je crois que je préfère toujours "l'usine" et la surproduction inégale d'un Johnnie To à ce genre de bloc massif, aussi réussi qu'il soit.