Forum de FilmDeCulte

Chaque matin, Illa cuisine et se met en quatre pour préparer des plats variés et savoureux pour le déjeuner de son mari. Elle confie ensuite sa "lunchbox" au gigantesque service de livraison qui dessert toutes les entreprises de Bombay. Chaque soir elle attend de son mari des compliments qui ne viennent jamais. Ce qu'elle ignore, c'est que ses "lunchbox", sont remises accidentellement à Saajan, un homme solitaire, proche de la retraite. Conscient de la méprise, Saajan laisse, un jour, un mot dans la "boîte repas". Ila lui répond. Débute alors une relation épistolaire où l'excitation de dialoguer avec un inconnu se transforme en une amitié inattendue… (allocine.fr)

Le pitch, l'origine, la BA, le "buzz" cannois... Pas mal de choses promettaient un vrai crowd-pleaser du rayon world cinema, mais c'est hyper décevant. C'est tout juste sympathique, mais assez molasson, fort enfermé dans son pitch et dans ses cinq décors, et plutôt inabouti (fin ouverte je veux bien, mais avec un climax émotionnel c'eut été mieux). Le cast est très inégal (lui est très bien, elle est horrible). Ca se laisse voir, c'est gentillet, mais pas de quoi en faire tout un foin.

3/6

(J'épargne à DPSR d'ouvrir le topic.)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'est un peu le drame du marketing d'avoir tellement oeuvré dans les festivals et en se positionnant à la fin de l'année pour servir de rampe de lancement aux nominations à l'oscar du film étranger et se faire griller par un nobody. On sent bien que le réalisateur l'a mauvaise.

Sinon ce qui empêche clairement de faire décoller le film, c'est la faiblesse du personnage féminin, traitée comme la jolie brebis bobonne qui prépare la bouffe. Du coup la romance épistolaire manque de chair...

Oui, voilà... Et les innombrables "auntie? auntie?" m'ont vite soûlé. Et elle joue pas bien!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

La découverte du soir: le film est aimé par deux foruméens (et figure dans un top 10).

devinez qui... (sans regarder)

(bon, je le mate demain du coup)

Oui, j'en étais resté comme deux ronds de flan.

J'avais trouvé le film agaçant et complaisant, avec ceci dit une certaine singularité poétique, ce qui est somme tout assez rare.

Mauvaise pioche dans mon exploration du cinéma indien. C'est un film pourtant apprécié des critiques. J'ai encore lu une critique dithyrambique dans télérama hier. Je suis passé à côté. J'aime le description loin de l'image d'épinal de l'Inde mais je me suis ennuyé . Pas aidé par le perso principal neurasthénique. Du coup, j'accroche pas aux persos. je n'ai pas d'émotion. J'ai eu du mal à aller au bout

Dans la production pléthorique du cinéma indien, j'ai du mal à croire qu'en 2013, il n'y avait pas mieux, plus original que ce tout petit film. On sent le film fait pour plaire aux intellos occidentaux des festivals.

J'avais pas mal apprécié, mais c'est un vraiment du Bollywood light, taillé pour faire les festivals occidentaux. Donc ça manque vraiment de peps.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Oui ça se sent

Souvenir d'un film touchant qui m'avait agréablement surpris. Pas forcément extraordinaire mais l'approche discrète et la sobriété de l'ensemble sonnaient juste.

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N'écoutez pas Film Freak

Oui, un peu pareil. Disons que si on cherche l'exubérance bollywoodienne, on va être pas mal déçu, parce que c'est très humble, très petit. Mais j'avais passé un bon moment, et puis ça donne faim...

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Bah non. C'est aussi une de mes critiques. Jamais le film ne m'a donné envie de manger

J'avais bien aimé pour ma part, l'approche m'avait paru assez "néo-réaliste" avec une approche de la société témoignant d'une forte conscience de classe (mais cela passe sans lourdeur démonstrative, voire parfois avec humour même si les qualités du film sont avant tout mélodramatiques), ce qui vaut sans doute auj au cinéaste d'être qualifié de "cinéaste faisant des films pour intello" (sic). Ce n'est certes ni du cinéma Bollywood, ni du cinéma "Bollywood light" (mais enfin être déçu par ça ou tenter à tout prix de faire entrer le film ds cette case c'est qd mm avoir une vision assez étroite du cinéma indien me semble-t-il). A ceux qui ont aimé je recommande aussi son second film "The Photographer".