Forum de FilmDeCulte

Comme souvent avec les films de plateforme, découvert l'existence du film trois jours avant sa sortie. Lancé un peu par hasard pendant la pause déj et j'ai été très agréablement surpris par la proposition. Le film est une série B de SF avec pour particularité d'être aussi une comédie romantique. Et étonnemment ça fonctionne. Déjà parce que le casting est cool (bon Anya Taylor-Joy c'est mon crush du moment donc il y a même pas discussion et Miles Teller est vraiment bien) mais aussi parce que la situation est suffisamment singulière pour que l'on ait envie de voir où ça va et que les deux personnages se rapprochent. Ce que j'ai particulièrement aimé c'est à quel point le film avance vite et ne perd pas de temps. On aurait pu imaginer que le passage où ils s'écrivent des messages durent une demie-heure mais non. Très vite on avance, on se rencontre etc... Alors d'aucuns diront que ça va justement trop vite pour être crédible mais peu importe, ils sont mignons et touchants et surtout on veut passer à la partie action.

Et c'est là aussi que le film a réussi à me surprendre. Pas par son scénario aux révélations très basiques mais plus pas les designs (beaucoup aimé l'univers mi-humain, mi-végétal) et par l'approche très jeu vidéo (pas mal pensé à du From Software). Le bestiaire est fourni, c'est badass, c'est cool je m'y suis vraiment amusé même si visuellement on sent un peu trop les fonds verts partout. Dommage finalement que la dernière demie-heure fasse retomber la sauce avec un climax qui n'est pas au niveau de ce qui précède (le vrai climax étant l'excellente scène avec la jeep).

Non vraiment passé un super moment, j'étais content qu'ils se retrouvent à la fin, le concept SF est bien exploité, la mise en place est mystérieuse comme il faut. Très bonne série B, pas trop compris les avis désastreux lus ici ou là.

4/6

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CroqAnimement votre

J’en savais strictement rien, peu séduit par l’entrée en matière avec sa caractérisation un peu pataude (le père). Puis pendant super longtemps, au moins la moitié du film, ça devient surtout l’histoire d’un crush entre collègues— et comme l'indique Art Core, un crush réussi, touchant, très vraisemblable (deux bons dragueurs adultes, qui se séduisent par l’humour, la répartie, l’audace etc.), et ce indépendamment du contexte SF/horreur « à mystère ». La BO est vraiment cool (Ramones, Yeah Yeah Yeahs etc.). Tout ça c’est finalement du temps gagné à ne pas s’appesantir sur le « mais qu’est-ce qui se passe, en fait ? » et c’est vraiment pas plus mal : bonne leçon de comment infuser de l’humain dans un univers intriguant et menaçant qui rappelle le délire des stations de la Dharma Initative dans Lost. J’ai trouvé agréable de pouvoir s’en foutre presque complétement pendant aussi longtemps, espérant que la lorification inévitable ne vienne pas ternir le tout… Ce qui est fatalement le cas.

La seconde moitié est donc moins emballante, en plein dans le registre « personnages qui avancent lentement en serrant la mâchoire, fusil automatique en joue, avant de tirer partout et s’enfuir » dans une sorte de variation sur The Mist version techno-thriller à la Call of Duty/Resident Evil, avec les inévitables découvertes et explications didactiques surlignées de partout. Lisse. Anecdotique.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Je les comprends moi et tu etais vraiment bien luné. C'est quand même ultra mal dialogué, écrit ( tout est previsible) mais cela passerait si cela n'était pas souvent si moche. La photo est degueux et c'est filmé sans aucune imagination.

C'est un mixte de last of us pour le design avec résident evil mais cela ressemble plus à ce dernier malheureusement.

Reste l'histoire d'amour que je trouve cependant caractérisée avec la truelle.

Quelques images parfois sympa ( les hommes plantes dans l'usine), un acteur et une actrice que j'aime bien. Y avait du potentiel mais c'est tout petit.

Un direct vidéo on aurait dit à l'époque.

Parfois je me demande si la méthode Art Core n'est pas de lire les revues de presse et de se borner à écrire le contraire, c'est pas sympa pour les spectateurs potentiels du film qui pourraient le prendre premier degré. Surtout pas si ça spoile grave en plus sur la conclusion du film...

C'est un Scott Derrickson avec deux r, qui a déjà une filmo conséquente, du premier Dr Strange à Black Phone, qui étaient pas mal, pour ça que je l'ai maté.

Cette romance est artificielle et caractérisée à la truelle, et bon la culture confiture, qu'elle soit musicale ou poétique (ici T.S Eliot), ça ne sauve pas vraiment ce film de crush entre deux tireurs d'élite sur fond de dystopie militaire. La scène au cimetière avec le père comme le relève Müller va loin dans la nullité des dialogues et d'une situation qui coche seulement les cases de l'originalité dans la tête mal faites de celui qui l'écrit.

Anya Taylor-Joy est une grande actrice contemporaine mais est-ce que c'est là son meilleur rôle? Je veux dire après Furiosa... Même la série Le Jeu de la dame (The Queen's Gambit) donnait à son talent une toute autre ampleur

Les scènes d'action sont pas si mauvaises et la photographie correspond aux outils contemporains donc il faut s'y faire, j'aime pas trop ce que ça fait aux "monstres" en CGI, mais c'est surtout l'écriture qui pèche et la mayonnaise de ces persos et de cette situation qui ne prend jamais vraiment.

Mon amour de la série B - qui correspond à une période révolue de l'exploitation des films en salle - me fait dire que ce machin autrement calibré -film de plateforme love story/Action RPG/SF/Monstres- ne relève pas du tout de cette catégorie.

Globalement je déconseille.

Je serais pas aussi enthousiaste qu'Art core mais j'ai trouvé le ride sympa. Déjà j'aime bien l'exposition tendue et efficace. Les 20 premières minutes sont excellentes et ce qui suit avec la relation entre les 2 personnages et pas trop mal foutue. C'est basique mais ça fonctionne grace au charme des 2 acteurs. Pour la suite, on plonge effectivement dans un film à la Resident Evil. C'est beaucoup plus convenu mais c'est efficace et ça fait le job. Je suis un poil déçu car la mise en place m'avait laissé espérer un truc plus ambitieux. Mais au final j'ai trouvé ça divertissant, meme si dans 1 semaine j'aurais quasi tout oublié.

Juste pour insister sur ce point. Le coté action est convenu, sans etre honteux et meme si je dis que j'aurais oublié le film dans 1 semaine, le truc qui va me rester en tete, c'est effectivement le design et le coté visuel du film qui est plutot réussi et le sort du lot. En fait, ça illustre mon avis global sur le film : très convenu mais bien "enrobé". Que ce soit les acteurs, le savoir-faire de Derrickson et le design, ça permet de sauver le film et de le rendre agréable. Degrys cite Resident Evil. En bon maso, je me suis enquillé tous les films, et si on enlève Milla, c'est infiniment plus pauvre que The Gorge. Je ne vais pas défendre plus le film, car je trouve le film moyen plus, mais c'est loin d'etre déshonorant.

J'ai des avis si à contre courant ?
Bon pour celui-là c'est vraiment le petit bonbon que l'on apprécie ou pas. J'ai passé un bon moment mais je comprends qu'on trouve ça naze (j'ai d'ailleurs appris que le scénariste est le même que pour le catastrophique The tomorrow war, où l'on retrouve un peu le côté SF high concept).

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CroqAnimement votre

J'avais vu passer quelques critiques assassines mais non finalement les avis de la presse sont plus mitigés, Le Parisien ou Première écrivent presque la même chose.

Oui c'est ce scénariste. Je me fais la réflexion que c'est encore un pompage hollywoodien et neuneu du Stalker de Tarkovski qui a été utilisé à tire larigot (par exemple Annihilation que je considère néanmoins comme un bon film, ou Avalon de Mamoru Oshii etc. sans rentrer dans les reprises en bouquins).

J'aime bien le découpage de l'action et les scènes aussi bien dans l'église qu'avec la Jeep donc bon. C'est juste les textures des militaires, en particulier ceux qui grimpent le long des parois, qui ont cette nouvelle forme un peu mouvante probablement générée par IA que je goûte peu.

C'est meilleur que les Resident Evil de Paul WS Anderson en tout cas à partir du 2 (le 1er je l'aime bien), pour aller au consensus. Scott Derrickson n'est pas manchot mais c'est ce scénario qui n'est pas folichon.

Wow, trop de soutien pour The Gorge.
J'ai trouvé ça tout pourri.
Le meilleur moment c'est ce que raconte le Briton qui passe le relais (et qui laisse espérer plein de choses). Et puis Anya qui drague.
Mais à part ça... y a rien d'inventif ni même de réjouissant.
Toutes les références "pillées" ont été citées (The Mist, les Resident Evil, Annihilation, ...). Et elles restent bien au-dessus. Perso je me fais nettement moins chier devant n'importe quel Resident Evil que devant ce truc.

Je ne savais rien du film avant de le voir et j'ai été agréablement surpris par ce pitch horreur dans un cadre très militaire. Ça m'a fait penser à un concept auquel j'avais pensé jadis et j'avoue que c'était mieux exploité que dans ma tête. Le décor est envoûtant même si horriblement numérique et le mystère sur le contenu de la gorge éponyme m'a tenu en haleine.

Même le début de l'histoire d'amour, que j'ai trouvée forcée, m'a quelque peu touché. En fait je ne pourrai jamais totalement en vouloir à un film qui s'avère aussi improbable tonalement, à un moment je croyais limite qu'on était en mode Tom Hanks/Meg Ryan. C'est un peu n'importe quoi à force, mais ça reste unique.

Après mais globalement une impression de gloubiboulga d'influences sans que rien ne fasse authentiquement peur. Et puis bordel tout est tellement numérique, c'est insupportable. Y a une scène où juste ils se parlent à côté de la falaise et, autant le côté ravin est numérique OK, autant le contrechamp forêt est manifestement une incruste. Cauchemardesque.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je pensais qu'en arrivant en fin du rollercoaster de la hype, j'allais trouver ça pas si mal mais non.

Alors pour Art Core qui croyait avoir tout dit...



Il faut quand même près de 20 minutes de présentation cliché de nos deux personnages (Le Solitaire Qui N'a Rien & La Coupable Qui Aime Son Papa Malade) pour en arriver au décor principal et à son concept plutôt prometteur et c'est déjà trop long vu l'exploitation superficielle que le scénario fera de cette caractérisation par conséquent inutile. La demi-heure qui suit est la plus réussie du film, comme une version romcom du postulat similaire d'un segment de L'Armée des morts, surtout que les deux acteurs le font avec charme (surtout Anya Tayler-Joy). Leur relation va un peu trop vite mais on y croit et le premier assaut est plutôt cool.

Le récit ne pouvait évidemment pas se limiter à ça et j'aime beaucoup le principe de la relance mais dès lors qu'elle arrive, à mi-film (car c'est un film qui respecte scrupuleusement les règles de structure à en devenir trop formule), on bascule dans un truc complètement random et moche, comme une version caca d'oie numérique (et nulle) de The Mist. Leur relation sonnait vrai mais désormais, le décor est complètement faux. J'aime bien certaines idées (les mecs à cheval) mais il n'y a pas la moindre originalité, que ce soit dans le design (les monstroplantes sous-Annihilation/The Last of Us), l'intrigue (sempiternelle histoire de danger surnaturel cultivé pour en faire une armée, on baille) ou l'action, qui ne présente aucun réel savoir-faire (vu hier et je ne saurais citer un seul set-piece) comme dans l'écriture (ouahlala la vidéo d'explicatioooooons suivi du consultage de PC d'explicatioooooooooooons).

Je savais que c'était le médiocre Scott Derrickson à la barre (triste quand le meilleur film de ta carrière est un Marvel) mais j'ignorais que c'était écrit par Zach Dean (l'infâme The Tomorrow War, déjà un "film de SF original" de plateforme). Il aurait fallu un miracle pour que ces deux-là pondent un bon film.

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CroqAnimement votre

Il était bien luné ce jour là je vous ai dit. Cela arrive à tous.

Son amour pour Anya Tayler-Joy l'a aveuglé.
Idéal pour un vendredi soir de fatigue mais ça reste moyen moins avec 2-3 idées qui surnagent.
La seule scène qui m'a vraiment plus c'est lors de la chute du gars où en 1/4 de seconde, elle prend sa décision, s'équipe et saute (mais c'est dans la BA...).

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

BILANS CINEMA : 2023 I 2024

Voilà

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CroqAnimement votre