Forum de FilmDeCulte

Hahahaha putain j'imagine la gueule de bois de Paramount et Bad Robot quand ils ont vu le résultat final.

Ils se sont bien rattrapés avec leur happening Netflix mais je trouve bien plus fascinant l'aveu implicite du studio dans le bazardage du film qui trahit leur lucidité vis-à-vis du produit fini. Parce que c'est incroyable d'avoir la tête dans le guidon au point de pas voir les problèmes du scénario.

Oren Uziel (22 Jump Street) a vendu en 2012 un script original intitulé The God Particle mais le film ressemble à un pot-pourri essayant de faire cohabituer dans un même espace des éléments différents de Sunshine (la mission, l'équipe internationale disparate), Prometheus (les éléments fantastiques) et Gravity (la caractérisation de l'héroïne). Et le résultat, comme dans le postulat du film, est difforme et condamné à mourir.

Le film est incapable de créer des règles vis-à-vis de son concept donc le souci, c'est même pas qu'il ne les respecte pas, c'est qu'il n'y en a même pas! Donc le film ne sait pas quoi faire, ne sait pas où aller, à part enquiller les trucs chocs sans queue ni tête et les déconvenues. C'est encore pire que Life dans son aspect slasher.

Un gros recyclage nawakesque.

Les ajouts pour faire entrer au forceps ce film dans la licence Cloverfield sont hors sujet. Et pas hors sujet comme le climax/épilogue de 10 Cloverfield Lane mais hors sujet comme des scènes coupées qu'on aurait oublié de couper.
Et le pire, c'est que le film, de par l'incident qui le lance, est censé être la clé de voûte de tout cet univers partagé (de force). Ça se voit par la fin et Abrams l'a confirmé. Donc le prochain, qui se passe durant la 2nde Guerre Mondiale avec des nazis dotés de forces surnaturelles (soupir), va être justifié par celui-ci...

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GAME CHANGER OMAGAD

Ouais c'est plus un channel changer en vrai.

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Joli.

Trouvé ça proprement nanardesque. C'est vraiment nul à tous les niveaux, y a rien à sauver. C'est blindé de trucs interdits (Zhang Ziyi qui parle en chinois alors qu'on lui parle en anglais, ce moment génial où le mec dit que pour une mission il faut qu'ils soient trois et qu'en fait tu réalises que l'objectif c'est ouvrir une porte, ces scènes sur terre qui font totalement "pendant ce temps là à Vera Cruz"...). Improbable catastrophe industrielle qui mixe très mal toutes les références les plus attendues du genre (de Alien à Gravity en passant par Interstellar). Et le lien avec Cloverfield j'ai carrément rien compris, ça n'a aucun sens, ça pop soudainement sans qu'on sache trop pourquoi.

0/6

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CroqAnimement votre

C'est une belle merde sans queue ni tête, stylisée à outrance pour masquer le cheap de l'ensemble. Bref, toutes les qualités sont réunies pour figurer dans le catalogue Netflix.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Et encore, "stylisée à outrance", c'est juste Abrams qui prête son chef op pour qu'il fasse du sous-"intérieurs de The Force Awakens". C'est comme le reste, générique au possible.

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Moui enfin je compte pas le nombre de films où c'est le contraire et où personne ne moufte...

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

L'impression d'un film très très moyen dans lequel, face au résultat final, on a monté de force a posteriori les séquences sur Terre pour dire que ça fait parti du "Cloverfield universe".
A ce compte-là, on va avoir droit à une looooooongue licence.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

BILANS CINEMA : 2023 I 2024

Oui et moi j'aime bien ce parti-pris. Comme dans un Star wars où les gens comprennent les bips des deoïdes ou les cris de Chewbacca.
D'ailleurs, certains lui répondent en chinois et non en anglais. Et ça existe les gens qui comprennent une langue mais ne la parlent pas.

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Oui, voilà : c'est pas un problème.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ça risque de plaire à rotary tout ça !

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Netflix les gars, Netflix.

Oui ma remarque était péjorative. Il existe comme une sorte de "vernis" Netflix sur toutes leurs prods/exclus, de Spectral à Cloverfield, en passant par Wheelman et toutes leurs séries chiantes. Ça fait de belles captures d'écran, mais putain c'est cheapos aussi.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique