Forum de FilmDeCulte

Premier long-métrage de Julius Berg, réal de web puis de télé que certains ici connaissent - mais pas autant que son co-scénariste Mathieu Gompel, déjà co-auteur des PETITS PRINCES.

Bref, c'est l'adaptation d'une BD française, "Par une nuit de pleine lune", une histoire de home invasion. L'intrigue a été transposée en Angleterre - pour des raisons de financement j'imagine - mais ce choix porte ses fruits artistiquement: le contraste entre les petites frappes avec des gueules à la Ken Loach et les châtelains joués par Sylvester McCoy et Geraldine Chap-- pardon Rita Tushingham saisit de manière certes un peu caricaturale mais pertinente une opposition de classe des plus étanche. Cette transposition outre-Manche justifie également un aspect gourmand et satirique qui passe plutôt bien alors que ça aurait paru surfait/lourdingue en France.

Le huis-clos est bien tenu, la mise en scène de Berg extrêmement fluide, quasi-invisible (je dis ça en bien), malgré quelques longueurs vers la fin du deuxième acte. Certaines attentes sont habilement détournées et il y a un poncif du topic des poncifs parfaitement géré. Il manque par contre au film une valeur ajoutée, de celle que pouvait avoir par exemple DON'T BREATHE, pour le hisser au niveau supérieur, mais ça reste un premier long carré et maîtrisé.

Sinon pour l'anecdote l'intrigue se déroule à la fin des années 90, mais du coup, la mode étant cyclique, les jeunes sont habillés quasiment comme ils le seraient maintenant

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Retour de fila, elesse, champions et des marques de sportswear mais je dirais pas que les jeunes sont habillés quasiment pareil qu'avant. (Me fais la réflexion en écoutant le Booba de Temps Mort d'ailleurs).

Pour ceux que ça intéresse, une interview que j'ai fait de Julius Berg et de son co-scénariste Mathieu Gompel:

http://filmdeculte.com/people/entretien ... 26200.html

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Un home invasion qui commence de façon classique pour mieux déjouer les attentes par la suite avec un soupçon d'oppression de classe, c'est un peu Don't Breathe chez les white trash british.
Je suis moins convaincu par le dernier tiers mais c'est un efficace premier long.

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