Forum de FilmDeCulte

Un petit film d'un réal à suivre



Vétéran de la Guerre du Vietnam, Travis Bickle est chauffeur de taxi dans la ville de New York. Ses rencontres nocturnes et la violence quotidienne dont il est témoin lui font peu à peu perdre la tête.

L'été 2006 c'était Le Parrain, été 2007 Taxi Driver, été 2008 on se fait Apocalypse Now et j'en aurai fini avec les lacunes honteuses de diner mondain.

Grand film dense, brut et ténébreux en grand frère d'A Tombeaux ouverts, une plongée (dès le premier plan brumeux) urbaine obsessionnello-parano qui joue sur ses petites ambiguités - celle du personnage, sans balises psychologiques; ou celle de la fin qui pourrait presque être rêvée, mais qui correspond finalement bien au salut scorsesien. La scène de la tuerie évidemment est énorme, le scénario de Shrader prodigieux, maître dans son art de capturer la solitude anonyme dans la ville qui gronde, et dont les effluves de sauvagerie, coupe Viet Nam sur le crâne, semblent pouvoir ressurgir à tout moment.

6/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

C'est au delà du chef d'oeuvre ! C'est ambigu, vénéneux et très touchant.
6/6

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"Mort au comic relief"

Ma référence absolue en terme d'écriture et de scénario. Et comme tout le reste est au diapason...

Bien content que tu aimes.

Comment trouves-tu Jodie avec 30 années de recul ?

Travis Bickle est un personnage comme on en veut plus souvent. Je suis fan.
Ya talkin' to me ?

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"Si tu vis dans l'ombre, tu n'approcheras jamais le soleil." Mesrine-L'instinct de mort.

Autrement meilleure que dans Inside Man ! Sérieusement, elle dégage une maturité hallucinante pour son âge. Je crois qu'elle avait même pas treize ans au moment du tournage.
Putain, je sais qu'on le dit souvent, mais les années 70 quand même...
Aujourd'hui, tu écris un rôle pareil, c'est limite le procès...

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"Mort au comic relief"

Grosse impression à l'époque (6/6) mais aucun souvenir... Ca doit remonter à 15 ans, ma dernière vision. J'aimerais beaucoup le revoir, dans une bonne copie cette fois (les vhs louées, à l'époque, ça faisait mal).

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Et bien content de ne pas être dans l'écueil du classique-qui-déçoit-10-années-lumières-plus-tard. Il me reste Mean Streets et Raging Bull parmi les gros Scorsese que j'ai pas vus. A part Who's that knocking at my door, y'en a aucun que j'aime pas.



Ben déjà très adulte (mais bien, pas adulte-singe) avec le museau intelligent. Je pensais juste, avant de l'avoir vu, que son rôle serait plus "grand". Mais très bien, et ça roule parfaitement durant les scènes avec Travis. Je me suis juste dit pendant le film qu'elle manquait un peu aujourd'hui. Et que Robert de Niro était très baisable. Et qu'il est sensé avoir mon âge dans le film.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Il avait 32-33 ans...

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"Mort au comic relief"

Elle explique bien dans les bonus comme les règles pour les gamins acteurs étaient strictes (les mêmes qu'aujourd'hui?), comme sa mère était soucieuse, dubitative puis présente sur le tournage, à l'attendre dans la loge entre les scènes, la façon dont tel ou tel plan plus tendu était "joué" par sa soeur...et elle parle de la nana qui lui a servi de modèle et qui est la fille qui l'accompagne dans le film d'ailleurs.

Sinon je crois qu'elle a 12 ans sur le tournage.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Oui mais Travis a 25 ans dans le film, il le dit au début quand il papote pour le job de taxi.

*bon en même temps on s'en fout*

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Doll, it's a heartbreaking affair

De toute façon, ces italo-am , ils font toujours plus que leur âge..

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"Mort au comic relief"

Pas les deux plus évidents à aimer à la première vision. Tu risques de trouver le premier un peu anecdotique et le second un peu froid. Mais aussi sûrement parce qu'ils le sont. Mais dans les deux y a plein de petits trucs à bouffer, très différents des Scorsese suivants, et en même temps très similaires.



Très adulte comparée à nos gamines de 13 ans, c'est certain, très adulte aussi comparée à une Dakota surcalibrée. J'adore la scène du petit-dèj entre elle et Travis dans le café, où elle porte ses lunettes de soleil.

J'ai pas voulu le reredire mais c'est sans comparaison oui.



Je pensais justement à cette scène-là quand j'écrivais que la relation entre les deux marchait comme une évidence.

oui je pense quand j'écris

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Doll, it's a heartbreaking affair

honte à moi, je l'ai toujours pas vu

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On a frôlé la fissure anale...

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