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MessagePosté: 16 Mai 2009, 00:34 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
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Film supra-cool et très bien réalisé par un Ang Lee toujours aussi classe. Les scènes familiales sont très belles, juste un peu long.

5/6


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MessagePosté: 17 Mai 2009, 08:37 
Simplement excellent. Ang Lee ne déçoit pas.

5/6


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MessagePosté: 17 Mai 2009, 15:38 
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Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
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Un côté Almost Famous mélangé à The Ice Storm.
Ca commence de manière assez conventionnelle (magnifique petite Histoire des coulisses de Woodstock) pour devenir plus intime par la suite (larmes aux yeux pendant une ou deux scènes) avec un trip vers la fin qui m'a vraiment dégoûté de pas avoir pu assister à cet événement mythique.
La chronique en filigrane de l'époque est réussie.
J'aime bien le traitement, plutôt subtil, de l'homosexualité à assumer du protagoniste par exemple.

Pour son premier rôle en tête d'affiche, le stand up comedian Demetri Martin (pas foncièrement dans son univers) que j'adore, se débrouille bien.
Un peu long par contre.

4-4,5/6

PS : Karloff nous dit en sortant du film "il a bien maigri Jack Black".
C'était Emile Hirsch.

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MessagePosté: 17 Mai 2009, 15:58 
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Antichrist
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Oui, c'est juste énorme

je me suis même demandé après coup * mais il était ou Hirsch ?*


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MessagePosté: 20 Mai 2009, 11:16 
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Robot in Disguise
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Inscription: 13 Juil 2005, 09:00
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La note dissonante de Qui-Gon: j'ai trouvé ça sans intérêt.

A part quelques infos historiques marrantes sur Woodstock, ça m'a rien appris de vraiment intéressant, ni culturellement, ni émotionnellement.

C'est une petite comédie sympa avec un perso principal attachant mais bon voilà, pfiou, ça me passe dessus sans rien me faire.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 25 Mai 2009, 16:56 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
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Ang Lee teste les limites de la fiction et de la reconstitution avec Taking Woodstock, film sensible qui capte l'esprit d'une époque.

Ang Lee est un cinéaste surprenant. Après avoir renoué avec ses origines chinoises pour Lust, Caution, film magnifique qui lui avait valu un deuxième Lion d'or à Venise, le réalisateur taïwanais exilé aux Etats-Unis s'attaque à l'un des mythes de l'Amérique contemporaine, le fameux festival de musique de Woodstock, trois jours de concerts gratuits en plein air, avec plus de 450 000 spectateurs.
Un film cool

Il existe déjà un documentaire culte sur la manifestation, réalisé et monté en partie par Martin Scorsese et Thelma Schoonmaker, ce qui a peut-être conduit Ang Lee à ne pas insister sur la musique en elle-même, "une frustration" pour Danielle Attali, du Journal du Dimanche. En adaptant la biographie d'Elliot Tiber, il filme deux révolutions, celle de l'Histoire avec un H, avec une captation plutôt réussie de l'esprit hippie, et celle de l'émancipation de son personnage principal.

Le meilleur du film est justement là, dans la caractérisation d'une famille juive pas comme les autres et les nombreuses touches d'humour qui ponctuent le récit. Scénariste émérite, James Schamus a également évité l'écueil du film-choral, solution de facilité souvent utilisée pour représenter un événement historique. Contaminé par le message Peace and Love des années 70, Taking Woodstock est donc un objet gentil, un film "aussi cool" que les organisateurs du festival, quitte, justement, à rester à la surface des choses et à jouer la carte de la nostalgie. Le plaisir de spectateur est néanmoins là, grâce à une mise en scène énergique et à une distribution impeccable.


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MessagePosté: 14 Juil 2009, 11:06 
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Matou miteux
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Inscription: 05 Juil 2005, 13:48
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Nouvel univers pour le caméléon Ang Lee avec une peinture réaliste de Woodstock, dont la musique reste pourtant et sans cesse un brouhaha de fond, accompagnant le parcours d'un jeune homme débordé par les événements - ceux du festival et ceux de sa vie personnelle. Quelques belles scènes, comme cette terre qui, sous stupéfiant, est devenue océan, mais le film, un peu lisse, un peu long, parfois lourd (le moindre plan où apparaît une Imelda Staunton insupportable de show oscaresque), glisse un peu sans interpeller.

3.5/6

Et donc en France le film s'appellera...

Hôtel Woodstock


Mh.

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Doll, it's a heartbreaking affair


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MessagePosté: 14 Juil 2009, 11:57 
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Blissfully a écrit:
Et donc en France le film s'appellera...

Hôtel Woodstock


Mh.

Ah triste.

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MessagePosté: 15 Juil 2009, 13:37 
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Bon Ang Lee c’est pas spécialement mon truc d’habitude, et là ca n’a pas changé (donc mon avis est à prendre avec des pincettes).

J’ai eu du mal à trouver quoi que ce soit de personnel et même de surprenant dans ce diaporama. On sent que ce n’est pas le dernier des manchots qui est derrière la caméra ou même au scénario, loin de là, mais le film accumule vraiment tous le cahiers des charges de la reconstitution d'époque à celui du film d’apprentissage.

- Au cinéma comme en théâtre, je trouve que l’accessoire est l’ennemi de la crédibilité. Quand, comme ici (mais c’est loin d’être le pire film en la matière) on a droit dès les 5 premières minutes à plein de rappels pour bien nous faire comprendre à quelle époque on est (le vietnam, Neil Armstrong, Janis joplin…) je trouve ça plus que superflu : c’est redondant et fatiguant.

- Les passages « obligatoires » (d’autant plus, vu le contexte) de l’expérience de la drogue et de la sexualité. La scène où il embrasse un mec n’a je trouve aucun enjeu, ne change rien au personnage (d’ailleurs l’autre pauvre personnage ne sert vraiment à rien). J'ai trouvé que ça faisait vraiment prétexte, en l'occurrence. D'un coté j'apprécie que le film traite ça comme quelque chose d'anecdotique, de sans grande importance, mais j'ai trouvé qu'en échange ça n'apportait rien non plus

Résultat j’avais l’impression d’avoir déjà vu le film avant même qu’il ne commence. Ce n’est pas mauvais du tout, je vais pas employer le mot « plaisant » parce que c’est très condescendant, je n’ai pas détesté, mais pour moi il manque le principal (un point de vue personnel), et je trouve que le film est à l’image de son personnage principal : trop lisse.
2 ou 2,5/6

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MessagePosté: 15 Juil 2009, 13:47 
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Twilight a écrit:
- Les passages « obligatoires » (d’autant plus, vu le contexte) de l’expérience de la drogue et de la sexualité. La scène où il embrasse un mec n’a je trouve aucun enjeu, ne change rien au personnage

Pourtant, c'est un peu au coeur du film...c'est le parcours du personnage, ce qu'il a sacrifié pour aider ses parents dans un coin paumé (le coup de fil - d'un ex? - de San Francisco et tout ce que ça signifie : liberté sexuelle, liberté artistique, etc.) et qu'il décide d'assumer enfin, en public (son père est dans le bar au moment où il embrasse le mec, il se retourne même pour voir sa réaction mais il a disparu).
Et comme tu dis, quelque part c'est bien aussi que ce soit traité un peu comme un non-événement.

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MessagePosté: 15 Juil 2009, 14:08 
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Je suis peut-être passé à coté de plein d'indices... j'ai eu l'impression que c'était le seul moment du film où il était question de ça.

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MessagePosté: 15 Juil 2009, 16:14 
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Matou miteux
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Twilight a écrit:
- Au cinéma comme en théâtre, je trouve que l’accessoire est l’ennemi de la crédibilité. Quand, comme ici (mais c’est loin d’être le pire film en la matière) on a droit dès les 5 premières minutes à plein de rappels pour bien nous faire comprendre à quelle époque on est (le vietnam, Neil Armstrong, Janis joplin…) je trouve ça plus que superflu : c’est redondant et fatiguant.


En fait pour moi ces accessoires sont pas tellement là en tant qu'accessoires, pour nous faire comprendre décorativement à quelle époque on est, je trouve que ces éléments placent les personnages (enfin, le mec et sa famille) en position de spectateurs (l'accumulation des infos via télé ou radio au début, Armstrong et cie) avant de devenir le centre du monde, la façon dont ils s'inscrivent là-dedans, quasi malgré eux. Et c'est lié à la façon dont le perso principal est traité, son surplace personnel jusqu'à cette scène dont je parle plus haut, celle où la terre remue littéralement, comme une vague. Le long travelling où le perso principal traverse cette faune en spectateur, ça y participe aussi, à cette immersion progressive, et le changement que ça opère sur les protagonistes. Je pense à ça plus qu'au côté dressons le décor/époque.

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MessagePosté: 30 Sep 2009, 08:50 
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C'était très sympa. Loin d'être un chef-d'oeuvre, mais c'est un vrai feel good movie, avec des gentils hippies drogués, des couleurs, de l'humour, un peu de drama.
Je savais qu'on ne verrai pas ou peu le festival et les concerts dans le film, et c'est tant mieux, le film s'attache au parcours de ce mec, son émancipation, sa petite vie. Rien de révolutionnaire ou de transcendant, mais tout ça est très bien fait, très agréable.
Une galerie de personnages très sympa aussi (Liev Shreiber en travelo, pendant tout le film je me demandais où je l'avais vu, avant de me souvenir de Wolverine).
J'ai bien aimé toutes les scènes, les détails en arrière plan qui viennent du documentaire Woodstock (les bonnes soeurs, le mec qui nettoie les chiottes, la file d'attente). Et bien sûr la scène sous acide, très belle, longue, planante. Ca me donne envie de redécorer ma chambre.

4.5/6 de sale hippie.

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MessagePosté: 30 Sep 2009, 08:59 
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Messages: 11648
Localisation: in the forest of the Iroquois
sponge a écrit:
le mec qui nettoie les chiottes


J'ai toujours adoré ce type dans le docu, mais je ne m'en souviens pas dans le film! Il dit quoi?


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MessagePosté: 30 Sep 2009, 09:06 
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Inscription: 19 Juin 2007, 16:19
Messages: 15204
Localisation: Lille
Noony a écrit:
sponge a écrit:
le mec qui nettoie les chiottes


J'ai toujours adoré ce type dans le docu, mais je ne m'en souviens pas dans le film! Il dit quoi?


Bah on le voit interviewé par un caméraman, et il dit que les jeunes sont super sympas, qu'il en a un au Vietnam et qu'il préférerait qu'il soit ici.

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