Forum de FilmDeCulte

soit exactement ce qu'il dit dans le documentaire de wadleigh...
et c'est tout le problème de ce film qui ressemble plus à un docu-fiction en fait.
jamais lee ne parvient à donner du souffle à son film, engoncé qu'il est dans le cadre du docu qui lui a servi de modèle.
les passages avec les hippies font penser à un téléfilm français tellement ils font office de vignettes (deux-trois bouffons avec des fleurs dans les cheveux traversent le champ de la caméra en dansant...), ceux avec l'espèce d'illuminé organisateur sont risibles tellement à l'opposé de qu'il devait être.
cruelle déception.

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Ce film m'a plutôt déçue. Je n'ai jamais été dedans alors que ça aurait du m'exalter, moi qui aurait tant voulu vivre Woodstock. La faute à trop de situations et personnages caricaturaux ou trop déjà vus: la mère, la troupe de théâtre, le perturbé qui revient du Viêt-nam (Emile Hirsch dans un rôle pauvrissime, après Milk et Into the Wild ça m'a fait de la peine.), le couple dans le van (Paul Dano dans un rôle pauvrissime, après There will be blood ça m'a fait GRAVE de la peine) et cette scène de trip sous acide vue et revue sur ma chanson préférée de Love, putain ça m'a fait mal au cul aussi peu d'imagination. Ca manque d'une vraie folie, de fulgurances comme dans "Good Morning England" par exemple qui pour le coup malgré plein de défauts a su rendre une ambiance et un délire qui m'avait semblé moins factices qu'ici. Reste ce personnage principal attachant et d'autres comme le père, Vilma, les 2 vieilles, il y a de très bonnes scènes, je n'ai pas trouvé le film mauvais de toute façon mais j'attendais complètement autre chose.
Un 3/6 poli avec mention à revoir plus tard.

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I can feel my thoughts are circling like vultures do

Des moments magiques, ici et là (notamment le moment où le concert débute, et qu'ils sont au bord du Lac), des trucs typique chez Lee (le rapport à Papa, là, c'est Garçon d'honneur bis repetita), une bonne ambiance générale, et un parti-pris plutôt bien amené (ne jamais montrer le concert).

Plutôt aimé le film, sans déchirer ma chemise d'ivresse comme sur certains Lee qui demeure un de mes réals préférés. Le côté touche à tout en passe par là, c'est logique qu'on adhère à certains aspects plus qu'à d'autres. Liev Schreiber est encore cette année le haut du panier, même si c'est un second rôle. Le perso me faisait peur de loin à la BA, et en fait il est bien amené et s'avère l'un des moteurs du film, plus que la mère incarné par Miss Peau de vache en chef.

4.5/6

Sachant qu'il vieillit très très bien, ce film. Envie de le revoir déjà.

C'est très recommandable, même si pas dénué de défauts : il y a deux films en un, et l'un est beaucoup plus faible que l'autre.
Côté pile, il y a la reconstitution de Woodstock, ses rituels, sa folie, ses détails incroyables, son foisonnement. Lee filme ça presque comme un documentaire, avec certains plans sensationnels (la moto qui remonte la file de voitures et de hippies), sans jamais parler des artistes qui se produisent sur scène : ce qui l'intéresse, c'est ce qu'il se passe en coulisse, comment un petit village se retrouve à absorber 500 000 personnes, et comment tout ça s'articule. C'est coloré, superbement filmé, et j'ai trouvé ça d'une grande classe.
Mais côté face, on a le cheminement du personnage de Demetri Martin (par ailleurs excellent), et là, c'est tout de suite moins intéressant. Ce n'est finalement qu'une histoire d'émancipation lambda, traitée de façon mollassonne, et qui semble presque hors sujet au milieu des fabuleuses scènes de festival. Lee développe certes un propos sur la liberté (voire la libération), mais c'est trop cloisonné, trop "petit", ça manque de flamboyance au milieu d'un film presque psychédélique.

Pas complètement convaincu, donc, mais ça reste très bien, un beau Ang Lee.

4/6

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ce film totalement oublié...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J'en garde un super souvenir, le sentiment que le film était fait pour moi. Il faisait beau sur Cannes ce jour-là, j'avais marché un peu après, je m'en souviens.