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MessagePosté: 25 Fév 2006, 00:55 
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Inscription: 04 Juil 2005, 16:48
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Localisation: in the forest of the Iroquois
C'est un film passionant par son sujet... Ayant découvert la géopolitique cette année et certaines de ses théories, j'ai trouvé tout ça passionant et particulièrement juste (l'affrontement indirect sino-américain notamment). Ensuite, pour le film en lui même, c'est plutot bon, sans atteindre les sommets qu'il aurait probablement du atteindre. Le mec fait un truc fouilli probablement volontairement mais en arrive à oublier son spectateur. Il faut vraiment se concentrer pendant les 2 heures pour capter fondamentalement ce qui se passe, et encore, on a du mal à s'en sortir... Ca brasse plein de trucs, par ci par là on glisse un chiffre ou deux, une attaque ou deux sur l'administration américaine, mais ça touche jamais réellement. Enfin perso, j'ai peu d'empathie pour les persos a priori "proches" de moi (que ce soit l'avocat ou Matt Damon). Là ou Traffic a un brio, une classe et une gestion des histoires parallèles que je trouve brillants, Syriana pagaye un peu derrière... Mais ça reste à voir. Rien que pour Georges qui marque encore une fois de très gros points.


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MessagePosté: 25 Fév 2006, 01:22 
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Inscription: 04 Juil 2005, 16:26
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Syriana est plein de qualités mais pas de qualités flashy dont on est nourris d'habitude : on a parlé des acteurs, du traitement, de la réalisation mais il y a une chose qui, moi, m'a beaucoup impressionné.

Contrairement à beaucoup de films politiques qui pratique à outrance le chantage affectuf, Syriana ne s'offusce jamais à la place du spectateur : bien que présentées sous des angles choisis, les situations sont toutes rapportées à un même niveau. En fait, la scène de torture, la scènes de kamikaze, ce qui arrive au gamin ou l'allegeance d'un individu à un système monstrueux ne font pas preuve d'intensité particulière par rapport au reste du long métrage.

Ce qui ressort de cela est que Syriana - au contraire d'un Lord of War - est un film incroyablement apaisé, méticuleux mais pas chirurgical et dont la seule fantaisie est de jouer avec les attentes du spectateur : on créé un suspens factice dont le spectateur connait l'issue, on le fait durer pour insinuer un doute et on termine par la conlusion attendue comme pour dire "Vous aurez beau souhaiter que cela soit ainsi, il faut réaliser que c'est bien le tragique qui se déroule"

Bref, même si on voit disparaitre certains personnages trop longtemps et même les métaphores un beu absconces sont un peu trop appuyées, Syriana est un beau film qui se départ de nombreux canons holliwoodien pour proposer un nouvelle approche aux films politiques actuels.

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MessagePosté: 01 Mar 2006, 15:12 
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Poupée qui fait non
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Film Freak Returns a écrit:
Enorme déception (comme quoi les films politiques et moi cette année, ça fait deux et pourtant c'est GRAVE ma came) devant ce sous-TRAFFIC que je trouve traité de manière superficielle à tous les niveaux.


SPOILERS

Tout d'abord, les personnages. Jamais je ne suis touché par la mort du gamin de Matt Damon. Ca devrait être poignant. Et ça arrive juste comme ça, plouf. On devrait le voir, vraiment, se plonger dans son boulot, pour échapper au deuil. On devrait le voir essayer de faire quelque chose de sa vie (comme il essaye de le faire) pour compenser ce trouble familial. On devrait le VOIR ça. Au lieu de ça, on le voit juste par-ci, par-là, comme ça, presque au hasard...comme tous les autres personnages...

J'ai l'impression que JAMAIS le récit ne s'attarde assez sur un des ses personnages, une des ses intrigues...notamment dans la première partie, durant laquelle le personnage de Jeffrey Wright est tout simplement un figurant...celui qui est le moins mal traité, c'est Clooney...lui on saisit déjà un peu plus les tenants et aboutissants de son parcours, même si encore une fois, ce n'est pas assez appuyé...

Mais SYRIANA c'est ça, un film constamment survolé...pourquoi le parcours du jeune kamikaze en devenir n'est pas plus touchant? Parce qu'on le voit, comme ça, par intermittences, au cours du métrage, sans que cela soit écrit comme il faut...

Il y a un vrai problème, je trouve, au niveau de la construction du récit...on passe trop vite d'un perso à l'autre, d'une intrigue à l'autre, et l'évolution est quasi-inexistante...au départ, les personnages sont dans leurs quotidiens respectifs et après, j'ai l'impression que c'est déjà la fin...
Si bien que des fois, l'histoire générale n'est pas super claire...on comprend bien, mais pas tout comme il faudrait (c'est peut-être moi qui me suis désinteressé aussi au fur et à mesure).

Faut dire que ça manque sérieusement de tension...THE INSIDER, TRAFFIC...faudrait prendre exemple là-dessus...n'importe quel épisode de 24 (excepté la 4e saison) est plus tendu...j'en ai vu un juste après, c'était plus tendu, je me suis rematé OTAGE ce soir, c'était plus tendu...

Dans la mise en scène, de toute façon, c'est très conventionnel dans la nouvelle convention qui est "caméra à l'épaule, un peu de grain et hop". C'est très soigné, très correct, y a pas de fautes mais y a rien d'autre non plus...comme les acteurs quoi, ils sont bons et tout, y a pas de fausses notes, mais c'est juste que...ça reste trop en surface...

Bref, j'étais jamais à fond...et pourtant y avait le potentiel. Mais non, tout reste traité comme le personnage du père de Wright (salut, tu sers à quoi?).

4/6


TOUT pareil

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Janet


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MessagePosté: 06 Mar 2006, 07:39 
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Matou miteux
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Inscription: 05 Juil 2005, 13:48
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Localisation: From a little shell, at the bottom of the sea
Bon pour moi c'est simple, c'est le film (je crois, j'en oublie peut-être) où je me suis le plus emmerdé cette année. Au-delà du manque de savoir quant au sujet du film, je trouve le scénar' imbitable, castré de toute émotion, une grande démonstration par un scénariste qui sait ce qu'il veut dire mais qui est privé de réalisateur.

Je me suis emmerdé comme au pire enterrement. Même les acteurs sont, je trouve, moyen. Rien à ressentir pour Clooney, rien du tout pour Damon (que j'aime beaucoup d'habitude), rien pour Wright puisque j'ai d'ailleurs jamais compris son personnage.

Soigné mais juste sur le point de vue ressenti, horrible. Pas pu sortir parce que salle pleine et au milieu de la rangée.

1-2/6

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Doll, it's a heartbreaking affair


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MessagePosté: 07 Mar 2006, 16:00 
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Poupée qui fait non
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Inscription: 01 Juil 2005, 14:10
Messages: 9559
Localisation: Montréal
ohoh, je viens d'avoir au téléphone une scénariste qui va porter plainte car selon elle c'est son scénario qui a été volé y 4-5 ans, à suivre...

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Janet


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MessagePosté: 08 Mar 2006, 17:52 
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Inscription: 01 Aoû 2005, 11:10
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Localisation: Jupiter
Blissfully a écrit:
Bon pour moi c'est simple, c'est le film (je crois, j'en oublie peut-être) où je me suis le plus emmerdé cette année. Au-delà du manque de savoir quant au sujet du film, je trouve le scénar' imbitable, castré de toute émotion, une grande démonstration par un scénariste qui sait ce qu'il veut dire mais qui est privé de réalisateur.

Je me suis emmerdé comme au pire enterrement. Même les acteurs sont, je trouve, moyen. Rien à ressentir pour Clooney, rien du tout pour Damon (que j'aime beaucoup d'habitude), rien pour Wright puisque j'ai d'ailleurs jamais compris son personnage.

Soigné mais juste sur le point de vue ressenti, horrible. Pas pu sortir parce que salle pleine et au milieu de la rangée.

1-2/6



Euh...bah tout pareil en fait.
Je ne peux même pas aller jusqu'à 2. J'ai lutté pour m'accrocher d'un bout à l'autre. Cette scéance aura été une lutte. Je m'emmerde pourtant rarement au cinéma.
Rien ni personne ne m'a accroché.

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- I go from day to day - I know where the cupboards are- I know where the car is parked - I know he isn't you - Never you -


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MessagePosté: 21 Mar 2006, 15:37 
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Il vous dira quoi
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Messages: 12084
Localisation: No soup for you!
Un peu déçu par le film,vraiment.
Je m'attendais à une vraie histoire, un vrai challenge et un vrai enjeu, mais j'ai eu l'impression dérangeante de voir des extraits de film pendant quasi deux heures en fait. Et du coup on se sent méchamment distant de chaque scene forte qui passent. on s'emmerde un peu en gros. Le gamin crève? bein on passe à une scene dans le désert, Clooney se fait mal aux doigts? bein on passe à un bureau à Washington. Et puis chaque fois on a des phrases ou autres qu'on ne sait absolument pas d'ou ça sort, on a l'impression de s'incruster dans des conversations sans avoir entendu le début en fait, voilà le sentiment que j'ai eu.
Sinon,Clooney est grand, mais tous les autres aussi bien sur. Et la musique est vachement bien.

Mais putain, vraiment déçu parce que sac remplis d'idées balancées dans le désordre.

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MessagePosté: 03 Avr 2006, 14:59 
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Inscription: 16 Juil 2005, 13:53
Messages: 698
Localisation: Paris
Enfin vu. J'ai parcouru les avis, et contrairement à vous plus haut j'ai vraiment, vraiment apprécié le point de vue extérieur aux personnages. On a vraiment l'impression d'un petit monde qui s'agite dans un bocal que le réalisateur dissèque afin de montrer tous les rouages de la chose. Que chacun n'est conscient que de son petit environnement, mais que tout va ensemble, que tout est lié.
Pour moi, l'émotion n'en a pas pâti... au contraire. Surtout sur la fin, bien sûr. Poignant voire un peu plus.

Globalement, le film est un petit peu boursouflé par son envie de trop en dire, trop en faire, mais tout de même... Mention spéciale pour la partie concernant les réfugiés pakistanais, les seuls à bénéficier d'un regard chaleureux de la part du réalisateur.


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MessagePosté: 04 Avr 2006, 20:18 
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Vaut mieux l'avoir en journal
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Inscription: 04 Juil 2005, 15:21
Messages: 22414
Localisation: Paris
Assez complexe, parfois embrouillé dans le montage, pas forcément très fouillé dans les personnages.... Ca reste courageux et très bien interprété mais je reste clairement sur ma faim.
3/6

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MessagePosté: 10 Avr 2006, 10:22 
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Inscription: 07 Oct 2005, 10:23
Messages: 8088
lundi 10 avril 2006, 10h56
Audience reportée pour "Syriana
"

PARIS (AP) - Le juge des référés du tribunal de grande instance de Paris a reporté au 29 mai l'examen de la requête en contrefaçon déposée par une scénariste française contre le réalisateur du film "Syriana", la Warner Bros., et les producteurs, dont George Clooney.

L'audience a été reportée pour des raisons de procédure.

Stéphanie Vergnault estime que "Syriana", réalisé par Stephen Gaghan, produit par la Warner Bros., Section Eight, la société de production de George Clooney et Steven Soderbergh, n'est qu'un "plagiat" de son scénario.

"Quand je vois les scènes du film, je suis surprise. Il y a plagiat, c'est incontestable", a-t-elle déclaré lundi matin à la presse.

Elle a adressé son scénario, déposé en septembre 2004 à la Société de protection des droits d'auteur (SACD), à un groupe canadien proche de la Warner. Mme Vergnault souhaite une expertise afin de déterminer "les circonstances dans lesquelles Warner a obtenu mon scénario". AP


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MessagePosté: 20 Fév 2007, 03:39 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 23682
Découvert ce soir avec un peu de retard....

Pour commencer une chose méchante... les scénaristes ne font rarement de grands cinéastes et s'il manque quelque chose au film c'est un souffle dans la mise en scène, justement à la Michael Mann (voir d'ailleurs le tout début de The Insider, la tension qu'il met avec l'entrevue du terroriste).

Mais sinon j'ai trouvé ça passionnant d'une point de vue géopolitique, le sentiment aussi que le film s'adresse à des bacs + 5, ce qui est assez réjouissant surtout venant de Hollywood... D'ailleurs j'attend l'équivalent français... Quand je vois ce qu'est devenu l'affaire Elf avec Chabrol... On a dû mal à se saisir dans la fiction de grands sujets qui font mal.

4/6
Je conseille.


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MessagePosté: 20 Fév 2007, 11:44 
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Inscription: 04 Juil 2005, 17:56
Messages: 8544
Localisation: Caché avec Charlie
Karloff a écrit:
D'ailleurs j'attend l'équivalent français... Quand je vois ce qu'est devenu l'affaire Elf avec Chabrol... On a dû mal à se saisir dans la fiction de grands sujets qui font mal.


Assayas, lors d'une conf, parlait du Chabrol qu'il avait trouvé triste par rapport justement à Syriana, justement par le manque d'empleur et de courage dans l'histoire...

Je n'ai pas vu le Chabrol, je suis devenu allergique à Isabelle Huppert.


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