Forum de FilmDeCulte

Parfait, première connexion, premier post.
Erreur de débutant ...

A se demander ce que font les modérateurs qui nous piquent leurs crises d'hystérie névrotique dès qu'on écorche leurs films de superhéros en collants.

Tiens, je vais essayer de faire mes devoirs en fusionnant tout ça...

Bon sinon, vu hier, et les acteurs ont beau être confondants de naturel, la sensibilité et la pudeur juste là où il faut, etc, etc, ça reste un film indé américain, bloqué par le plafond de verre de ses conventions et de son savoir-faire comme seul horizon, et qui ne sait pas gérer une situation forte, quelle qu'elle soit, autrement que par un échange de regard profond et le démarrage d'un air de ukulélé ou assimilé. Un ton "ahlala la vie, quand même..." qui semble terriblement petit, inadapté, pour l'horreur des situations qu'on nous raconte. Les accès de tristesse et de glauque ne font ici que compenser la gentillesse molle de ce genre de prods, sans finalement la remettre en question.

En fait je trouve tout le film à l'image du perso de John Gallagher Jr. (que j'aime pourtant beaucoup), mec constamment cool, un peu gamin pour faire style, le bon mot et le sourire en toute occasion, qui semble tout le temps être entrain de jouer tant ce comportement ne semble pas adapté à certaines situations, ou du moins se comporter (avec n'importe quel perso) comme un gentil éducateur compréhensif. Au point que tu finis pas avoir envie de le baffer.

Reste le côté "feel-good-movie" paradoxal qui indéniablement fonctionne, l'actrice principale, les gamins tous très bien, et de très rares percées (le conte de la pieuvre). Pour le reste, on est en terrain tellement sur-balisé que le film ne peut être qu'un non-évènement, dans l'Histoire du ciné comme dans la journée de son spectateur.

MAIS OUI.

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UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

C'est exactement ça. Et c'est vraiment dommage parce que ça m'a réellement gâché certaines séquences qui devraient être très belles.
Même si je n'ai pas détesté, que ça reste un bon film, on en ressort avec un sentiment d'inabouti alors que ça ne se joue pas à grand chose finalement.

Un peu d'accord avec tout ce qui a été dit (sauf sur le fait que c'est un premier film, vu que c'est un deuxième) : en gros, c'est globalement ce qui peut se faire de mieux dans ce genre d'oeuvre indé...mais ça reste très typique du genre et globalement sans surprise.
Tant qu'on est dans le portrait doux et lumineux mais sans fard d'un quotidien capturé avec naturel et justesse, c'est plus qu'efficace, c'est même touchant (la chanson de Marcus et son aveu plus tard, le conte de la pieuvre) mais dès lors que le récit déroule l'arc prévisible de son protagoniste, on sort de la captation réussie pour donner dans la fiction la plus écrite (l'héroïne qui n'arrive pas à suivre ses propres conseils). Du coup, ça force une résolution dont on aurait pu se passer pour finir sur cette très belle dernière scène faisant écho à la première pour laisser ce sentiment que les choses ne se règlent pas du jour au lendemain tout en gardant un point de vue positif.

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Pffff, ça faisait longtemps qu'un film m'avait pas ému comme ça. Alors oui c'est assez balisé Sundance, mais ça me transperce quand même le cœur.Les gamins, Grace. Très chouette film.

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Sympa, délicat, bien renseigné, mais au final tellement programmatique dans son sundancisme de chaque instant: le filmage, le rythme général, la musique, le parfait dosage de réalité et d'uplifting. Et beaucoup trop découpé, le montage est inutilement haché.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste