Forum de FilmDeCulte

La sortie récente du film en DVD m'a alerté sur ce ratage passage canal plus.

En fait, je ne sais pas pourquoi, je croyais que c'était un film d'action, jusqu'à ce que je lise la jaquette dvd et que je découvre qu'il n'en était rien...

Puis je lis l'article dans Première (oui, je lis ça), et je suis curieux, puis je vois Stay avec Ryan "Leland" Gosling et je suis curieux.

Et là, je viens de le voir, et c'est vraiment une très belle surprise. Un film indépendant US avec tout ce que ça comporte dans la forme et la narration, mais celui là a un truc en plus, en plus de son casting, royal, de cette recherche esthétique pas inintéressante. Il dépeint parfaitement son sujet, la tristesse.

C'est un film sur le pourquoi, ça commence comme l'étranger, ça tient cette route et puis ça vire un peu sur l'attrappe coeur, on pense aussi à De Sang froid, pour finir par trouver son chemin, le désespoir d'un ados, avec tout ce que ça suppose, sauf que ça frappe juste à chaque fois.

J'aime énormément le personnage, tout ce qui gravite autour de lui, la fille errante (Jena Malone, habituée au rôle) en quête de secours, le père irrationnel, le petit ami (très bon Chris Klein, encore une phrase que je ne pensais jamais dire) jamais assez bien. Tous ces extrèmes qui illustrent le désespoir du jeune homme, et qui enrichit la peinture de façon terrifiante.

Assez bouleversé, je relirai sûrement ça demain en voulant faire 50 corrections, mais bon...

5/6

Vu à Deauville y a qques années, souvenir d'un film indé banal. 3/6

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Personnellement j'avais trouvé ça d'un pénible rare dans la narration... En prime d'une voix off insupportable. C'est pas que ce raconte le film soit naze (encore que comparer ça à Camus, faut quand même pas éxagérer), mais sa forme explicative et insistante m'avait rebuté au possible. Mauvaise caricature de film indé pour ma part. Gosling m'a fait penser à Gylennhal, et oui jena Malone a quasi le même role que dans "Donnie Darko"...

d'une, où est-ce que je compare? De deux, en quoi est-ce impossible à comparer, il s'agit d'un empreinte. Un homme commet un crime qu'il ne peut et ne veut expliquer, c'est l'étranger, non? Leland commence comme ça. De surcroir il ne s'agit que d'empreintes référentiel.



Les films fonctionnent sur un ton similaire, comme je le disais, ça fait ciné indépendant, mais la différence vient du scénario. Le réalisateur a bossé comme le personnage de Don Cheadle, et s'est forcément inspiré des personnages qu'il a rencontré. Je trouve le film très juste et émouvant par rapport à ça.

En même temps, c'est typiquement le genre de film qui peut passer à la trappe à Deauville. C'est ce qui me rebute dans les festivals (même si j'y reviens), c'est que les films un peu en marge, qui ne s'axent pas sur une démarche qui claque (un Memento imprime forcément) s'évaporent parce qu'on n'a pas le temps de se plonger dedans.

Je pense à des films comme Buffallo 66 ou In the Bedroom que j'avais pas aimé à Deauville et que j'avais revu pour le second et qui avait bien mieux vieilli...

Disont que je trouve ce film tellement "petit" et le livre de Camus tellement "grand" que ça m'a un peu choqué dit comme ça, surtout que ce qui est existencialisme dans "L'Etranger" ici est plutot pretexte à un cannevas psychothérapie nettement plus bateau... Après oui on peut chercher ses références qui sont plus à mon sens des archétypes ici.

Ah, tu rentres dans un débat que je ne pourrai pas suivre, je ne suis pas expert, mais ça m'a frappé. Après, c'est aussi une question de sensation, je trouve au film un vertige très intéressant qui n'est pas éloigné des références que je donne. Tu aurais pu t'indigner sur l'attrape coeur, pourtant je trouve que dans certaines scène, le fonctionnement n'est jamais loin. Un réalisateur peut fonctionner sur des bases référentiel (sans rentrer dans le débat littéraire, on peut rester plus basique avec l'étranger tout en y trouvant plus que son compte) et s'éloigner d'une trame pour créer sa propre histoire. Je trouve l'approche de Hoge intéressante sur une pente hyper glissante. Pourquoi? Parce que c'est bien fait, et que c'est rare.

Après, les gouts et les couleurs...

découvert tout récemment aussi, pas mal mais pas emballée plus que ça, petit 4 pour moi
et dans la série rattrapage Ryan Gosling The Notebook vu avant-hier et 4 aussi, j'aime pas la fin

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Janet

Bof. A Deauville, tu te rends surtout compte à quel point tous les indés se ressemble...l'année de Leland, y avait au moins 2 autres films identiques...

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remarque assez juste sur le thème, mais je trouvais Leland très intrigant justement pour Ryan Gosling.

Il fait parti du tout. Je le trouve plus fort dans Stay, dans le côté Torturé. Son look fait plus cliché, mais lui est plus intense...Après, dans calcul meurtrier il enfonce Michael Pitt sévèrement...

Y a un ton, je le nie pas, et je dis d'ailleurs que Leland n'y échappe pas, mais le fond est très juste. C'est pas Crime+punishment, bouse deauvillaise sur un thème pas bien loin.

J'adore ce mec et j'avais même annoncé qu'il allait cartonner après avoir vu Le Plus Beau des Combats où il a un mini rôle...
Putain c'est lui qui aurait dû faire Angel...de toute façon, il est destiné à faire un super-héros un jour...

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Qu'est-ce que tu reproches à la fin ? Et Rachel, c'est pas la plus belle ? (je sens le "non" )

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ah c'était lui ben mince je me souviens que de Pitt justement

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Janet