Forum de FilmDeCulte

Mal lu, pardon.

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Bah Matt Damon vieillissant, pour le coup, non ?


Ah non je suis bien d'accord, mais j'essaie juste de pointer (et peut-être que du coup vous y êtes moins sensibles) que pour l'instant c'est une figure "lyrique". C'est à dire qu'on s'émeut de lui, on le fragilise, on le dévirilise, et ça passe par un visage tout lissé et jeu de cils à la bambi ; ce n'est pas un modèle de classe, de figure paternelle, ou que sais-je (par exemple geek je veux bien dans l'idée du rôle, mais dans The Social Network c'est pas ça qui ressort - c'est surtout la seule figure affective qui traîne dans le coin). Après pas vu tous ses rôles...

Oui donc tu te méprends totalement sur la définition de minet, c'est bien ce que je dis...

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Oui, il joue un peu souvent de la même manière (cf. Blood Diamond & Body of Lies), mais par moments, y a de la vraie performance qui tue (The Aviator, The Departed).
C'est probablement pas pour le moment un acteur très versatile, de par son physique et ses choix, mais il a le potentiel. J'espère que le Tarantino sera un tournant.

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Si c'est juste pour se focaliser sur les extrêmes type Ashton Kutcher on réduit quand même le champ violemment. J'essaie juste de parler d'une tendance (puisqu'on partait à la base de l'idée de jeunes acteurs qui empruntaient pas la voie de la beaugossitude qui leur était offerte sur un plateau). Pour l'instant, contrairement à certains acteurs de sa génération qui font le choix de s'enlaidir ou en tout cas de se normaliser, je trouve Garfield reste quelqu'un qui est entre autre utilisé pour sa beauté et l'adolescence de son visage. On verra comment ça fonctionnera dans Spiderman, mais en ça il me semble à mille lieues d'un Eisenberg, par exemple.

Putain j'oublie qu'il est dedans. Ça va être terrible ce film.

Oui enfin c'est toi qui utilises un terme d'une manière dont personne ne l'entends.
Ca me rappelle la manière dont Qui-Gon note les films, en utilisant une notation sur 6 mais avec une échelle que seul lui utilise, où la moyenne n'est pas 3 mais 2,5.

Ton explication est plus claire et n'a rien à voir avec le mot "minet", la preuve : Ashton Kutcher n'a jamais joué de rôle où on l'utilise pour sa vulnérabilité. Or, c'est un minet. Comme Taylor Lautner.
THAT'S "minet".


Oui enfin c'est surtout parce qu'Eisenberg est MOCHE.

C'est comme Ben Foster qui n'a que des rôles de mecs chelous, la gueule dicte les rôles.

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Ok ok, mais du coup j'ai pas trop de terme sous la main...


Y a des prédispositions certes, mais franchement ça dépend énormément de comment il décide de se présenter et de comment on le filme. Concrètement, Gosling, il a une tête de veau, et il est entrain de devenir un sex-symbol... Idem pour Gordon-Lewitt, qui a priori n'a pas le physique de l'emploi, et qui rentrait finalement pile-poil dans les comédies romantiques. A l'inverse, Hoult aurait très bien pu se spécialiser dans des rôles repoussoir de psychopathe s'il l'avait choisi (voilà un acteur qui était au même carrefour que Sangster, par exemple). Bref, ils choisissent (ou plutôt, leur carrière choisit pour eux).

Hoult était quand même plus mimi que Sangster ou Highmore...et il a mieux vieilli.
Gosling et Gordon-Levitt ont des passés d'enfants-stars...ce sont pas des "veaux"...je trouve leurs gueules moins ambivalentes qu'un Cassel par exemple, qui est considéré comme sexe aujourd'hui alors qu'il a une ossature de Néanderthal...cela dit, Gordon-Levitt joue pas des beaux gosses comme Gosling, il joue davantage des intellos et des mecs bizarres dans des films indés.
Eisenberg a TOUJOURS eu des rôles de nerds, parce qu'il a la gueule et le corps d'un mec qui aurait pu jouer Screech dans Sauvés par le gong.

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Ca reste subjectif évidemment (pour le coup je trouve Hoult ado beaucoup moins beau que Highmore ado), mais pour Sangster et Hihghmore faut pas se tromper : les sites qui comptaient les jours restants avant l'atteinte de la majorité concernaient pas qu'Emma Watson... Je continue à penser que ça reste surtout fonction des rôles qu'ils choisissent (Hoult fait deux ans dans un rôle hypersexué, il écope d'une image hypersexuée ; je pense quand même que ça tient énormément à ça).

Petite déception quand même alors que je commençais à être chaud comme un sex addict suite aux échos, la faute à un film inégal dans sa forme et son fond, régulièrement parcouru de scènes super fortes (l'époustouflante intro ainsi que l'autre séquence sur le même morceau à la The Thin Red Line, le jogging), parfois très justes (le rancard au resto) et/ou très dures (la scène sur le canapé), portées par cette mise en scène on ne peut plus assurée de McQueen, toujours aussi puissante dans le muet, et ce corps mis à mal une fois de plus après Hunger, celui de mon pote Fassbender, encore une fois géant (comme sa bite)...mais...je trouve que le film manque cette fois aussi de rigueur par moments, lors de certains passages trop démonstratifs (les dialogues à double sens au début, les symboles phalliques surlignés), à tendance poussifs et qui tombe parfois dans l'autoindulgence abusive (l'interminable séquence de la reprise de "New York New York", chantée en version suuuupraaaaaleeeeente, en gros plan fixe).

Je m'attendais aussi à voir un mec davantage "accro"...là, à une ou deux scènes près, il m'a pas l'air si dépendant. Je sais pas.
Après, il y a quand même un vrai talent dans le portrait qui est fait du spleen, de la solitude, de la société d'aujourd'hui...j'ai pas arrêté de me dire tout le long que c'est McQueen et Fassbender qui auraient dû faire American Psycho.
La promesse est confirmée mais reste encore pas totalement aboutie à mon goût.

4-4,5/6

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La séquence New York New York est la plus belle du film, pourtant...

IL FAUT QUE J'ARRÊTE DE LIRE SUR CE FILM.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Non.

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Si tu es déjà émotionnellement connecté aux deux personnages, je t'assure que si.