Forum de FilmDeCulte

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Janet

Ha si si on voit les seins de Michelle, même plus que ceux de Anne...

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Moi je me souviens très bien de ceux de Michelle...
Pour Anne, j'avoue que ce sont les choucroutes capillaires qui m'ont le plus impressionné!

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- I go from day to day - I know where the cupboards are- I know where the car is parked - I know he isn't you - Never you -

Oui j'ai du les effacer de ma mémoire en fait.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Bon, allez, c'est cadeau :

L'hommage de Valentino:



Lol.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Enfin vu. Salle quasi déserte il va pas rester longtemps à l'affiche dites ?

Bon, alors, c'est beau oui. Mes réserves sont minces: Heath Ledger, qui en fait trop dans le registre cow boy qui marmonne avec son accent du Sud (dites-moi il parle comme ça au naturel ???).
Corollaire: toute la première partie, c'était vraiment un mauvais démarrage pour moi, je ne voyais que les tics appuyés pour faire country sud américain authentique (des chapeaux au jeu de Heath Ledger en passant par les clichés, toréo, lasso, paysages, etc.)
Je veux dire: autant toute la suite d'une film est d'une finesse époustouflante, autant cette première partie me semble bien appuyée.

Arrêtons-là les réserves: tout le reste est bluffant. J'adore notamment les scènes familiales, des deux côtés, et le jeu des personnages secondaires (les femmes, les enfants, les parents...). Ces trois scènes finales (coup de téléphone, visite de la fille, visite aux parents) sont d'une maestria improbable, à la fois d'une charge émotionnelle intense tout en évitant le mélo ou le pathos.

Tu causes bien dis, tout ce que je pense, en fait.

C'est ma seule vraie réserve aussi, je pensais que ça s'estomperait à la 2e vision mais pas trop. Autant je trouve que tout le film est d'un naturel, et coule de source tout le temps, qu'il s'agisse de la mise en scène (de téléfilm pour Technikart hum), du montage, de la musique, de la relation entre les deux mecs que je trouve d'une justesse absolue (et j'ai rarement vu ça), de la façon de peindre (ou de ne pas peindre) la pression extérieure (c'est à dire tout ce qui évite la victimisation à violon, le drame pour le drame), du jeu des autres acteurs, bref tout ce qui fait du film pour moi une réussite tout en haut, autant je trouve Ledger un peu lourdi-lourda de temps en temps, c'est à dire que tu le vois jouer, contrairement à d'autres. A Gyllenhaal par exemple que je trouve infiniment plus subtil (après, son perso est différent, mais même) que lui. Ca m'étonne qu'à moitié qu'on parle plus de Ledger que de Gyllenhaal aux Oscars du coup. (bon quand ça gueule il est plus à l'aise)

Ensuite je trouve le reste et son personnage à lui tellement beau que ça passe.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Voilà, pareil, donc j'ai envie de dire que la comparaison n'est pas forcément très flatteuse pour Ledger, on a l'impression que Gyllenhaal joue dans une cour au dessus. Cela dit le personnage n'est pas le même oui. Et au début, même Gyllenhaal m'agaçait (les scènes de rodéo). Mais c'est fugace, on se laisse vite emporter.

Oui c'est généralement pour la formule (comme souvent chez eux et c'est dommage), 9 fois sur 10 il y a un grand vide derrière. Je suppose que c'est un raccourci pour dire "plat", en mettant de côté qu'un téléfilm ça va d'Une femme d'honneur à Elephant.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Bon, je préfère Ledger, parce que son personnage est beaucoup plus dur à jouer, plus complexe. J'adore sa façon de jouer, comme Michelle Williams, je la reconnais pas, je suis fasciné par sa façon de jouer, et si Rachel n'avait pas été là,je lui aurait filé son oscar.

PAreil en fait, Ennis est plus silencieux et on le suit plus que le perso de Jack que je trouve plus balisé. C'est son histoire. Mais ça doit être notre point de vue de straight guys...

J'ai vu ça... Et c'est pas les seuls... Comment on peut y voir du téléfilm là dedans? Ca me dépasse...

Bah c'est très retenu Lee, dans les sentiments comme dans la forme, je comprends qu'on s'y emmerde. Ca c'est une chose.

Ensuite, le film a son petit label à buzz hénaurme, gliglis des lions d'or et Oscars à l'appui, c'est toujours ça de pris de traiter le film en une formule par dessus la jambe (au contraire du film mal aimé of course). Ca c'est une deuxième (que j'aime pas trop parce que c'est vrai qu'on peut ressortir cet argument à chaque fois).

La troisième, ben...ça me fait un peu l'effet de certaines critiques musicales ici ou là avec toujours les trois pauvres même adjectifs du moment qui donnent l'impression d'être écrites (et pourtant je suis pas une Bible en la matière) par des mecs qui ont écouté 2 disques dans leur vie et ont 3 références (enfin j'ai l'impression que je peux écrire la même chose alors que...c'est pas mon métier ni mes compétences). En ciné ça donne parfois cette impression, le mec n'aime pas (ce qui se conçoit, c'est plutôt sain), et puis comme on écrit faut bien trouver un argument *donc on va le chercher*. Si ça ne remue pas dans tous les sens, le mec qui a vu 3 films ira facilement taper à la porte du téléfilm, sans aller plus loin. C'est peut-être faux ou prétentieux mais ça me donne l'impression que le mec a vu 3 films dans sa vie et zou. Ca c'était la troisième.

La quatrième c'est peut-être juste de la boue dans les yeux aussi.

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Doll, it's a heartbreaking affair