Forum de FilmDeCulte

Le pédé qui s'embrasse, c'est toujours poilant faut dire. Et encore on a pas entendu ceux qui vomissaient.

Ce genre de scène a déj été si employée dans le burlesque ("ciel mon mari") que les gens ont une réaction automatique. Ca peut aussi renvoyer au rire nerveux du film d'horreur, les gens rient pour décompresser du choc.

Bon, moi non plus je pige pas, mais je comprend plutôt, la scène peut prêter à ça.

Pour comprendre le comportement de ton contemporain, toujours se repencher sur American Pie.

*chausse ses lunettes*

Dans American Pie, quand deux nanas s'emballent, c'est des canons à gros seins et c'est forcément super excitant (d'ailleurs, toutes les lesbiennes sont comme ça, voir Samantha Fox). Quand deux mecs s'embrassent, c'est pour la gaudriole, c'est pour de rire (comme on rigole en faisant un truc un peu dégueu et en faisant la grimace). Bon ben là c'est un peu pareil, c'est en réaction je pense, ça doit forcément avoir quelque chose d'un peu drôle quelque part.

Après comme le dit le Pingouin, cette scène là peut être basée sur comment dire, un ressort de burlesque quoi, surtout avec la gueule de Michelle Williams en contrechamps ensuite. J'ai pas entendu de rire à cette scène (enfin ce que j'ai entendu c'était des réactions genre oooh aaaah *cantona?*). Après, peut-être qu'ils riaient à d'autres endroits du film je sais pas.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Peut-être.
Problème : j'ai déjà assisté à ça dans la vie de "tous les jours". Deux jeunes gars qui se roulent de sacrées galoches en pleine rue (avec un peu de provoc, certes, mais peu importe), et ben ça faisait rire des gens qui passaient à côté. Moi ça m'a un peu choqué (les gens qui se marrent, hein). C'était peut-être le style de rire "ah qui sont cons ces pédés", ou plus un rire "pour se rassurer" comme le dit Pingu, je sais pas.

Tout pareil... Saleté de public.

Le baiser lesbien a une valeur sociologique pour l'hétéro mâle... Sans que je sache personnellement en effet ça excite. C'est partiellement homophobe, faut le rconnaître (l'utilisation de l'homosexualité comme ressort d'excitation pour le spectateur dont le mode de fonctionnement sexuel n'a pas d'attache avec la sexualité montrée à l'écran), mais c'est utilisé ainsi.

Ensuite, pour la scène du baiser de BBM... Oui, ça a quelque chose à voir avec le vaudeville et évidemment ça fait rire. C'est tout à fait "Ciel mon mari"... Mais c'est éculé un peu... Mais si tu y ajoutes "ciel mon mari est une pédale"... Alors là, succès garanti le samedi soir dans le public de Michel Balutin. Ou Serge. D'ailleurs ça s'écrit peut-être pas comme ça.
Par contre, là où je viens tempérer, c'est que je crois que le public commençait à se gausser lorsque Ennis plaque Jack contre le mur. Mais quelque part, je trouve ça dommage de prendre cette scène comme une scène de vaudeville. J'imagine plus l'horreur de la situation pour Michelle, le choc de la révélation. Ca ne me prêterait pas trop à rire. OK JULILO?

Et en fait c'est JAques Balutin qu'il s'appelle. Mais je suis pas sûr.

On va pas partir sur des débat dsur la visibilité des homos, mais j'ai un pote qui dit sans rire qu'il a rien contre les homos tant qu'ils n'affichent pas leur style de vie devant le nez des gens... *et toi connard ça te gène pas de roulerdes grosses galoches baveuses à ta cop's devant tout l'monde?*

J'en ai connu un autre qui disait systématiquement : "j'ai rien contre les homos, du moment qu'ils ne me touchent pas..."

Et la discussion a dérivé sur l'hygiène.

Le chanteur de Cubitus, tu devrais savoir maintenant... sinon je suis d'accord avec le reste.

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Doll, it's a heartbreaking affair

BA de Top Gun 2 : Brokeback Squadron
http://www.liquidgeneration.com/content ... x?cid=1873

C'est American Wedding, ça. American Pie 1 est pas comme ça...Et dans le deux, les lesbiennes sont normales...

(Bon ok...)



C'est le problème de la réaction de Michelle Williams au début, elle fait une grimace genre "gneuh" qui suggère chez certains spectateurs du rire, mais bon, voilà, après tu la vois s'effondrer et plouf.

Par contre quand ils sont à l'hôtel, je sais pas...

ah ben moi aussi ça a rigolé aux mêmes moments

genre: oh regarde ils se font pecho, elle est cocue mwhaha. Et après : ohlala la bonne blague il ment à sa femme pour aller tirer un coup mwahaha

C'est nul.

Sorti hier en Belgique, vu ce soir.

Purée ça se digère, ça. Bouleversé je suis. En gros j'ai du mal a structutrer mes phrases et, surtout, trouver les mots justes.

Juste. C'est le mot. Tout est juste. Tout est beau, maitrisé, sublime...

Le générique de fin, ya tout qui est sorti. La gorge nouée a fait sortir toutes les larmes accumulées au balcon pendant 2h.

Prises de vues somptueuses, acteurs parfaits, scénario remarquable, musique idéale,... Cette accumulation de justesses donne lieu à un film inoubliable, et c'est pas avec mes deux petites phrases que je vais pouvoir décrire l'impact que ce film a eu sur moi.

On n'a pas envie de dire parfait, on a envie de dire beau film, grand film. Chef-d'oeuvre? Sans doute, mais là maintenant j'ai pas envie.

6/6 évidemment.

(je connais mal Ang Lee, mais... Ce Brokeback Mountain me rappelle beaucoup, par sa beauté/justesse/maîtrise/profondeur/émotion, les chefs-d'oeuvre de Clint Eastwood)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

LOL

Ah ben tout pareil. A Bruxelles c'est pas forcément mieux. Envie de meurtre sur les debiles qui rient là où il faut pas.

Idem pour les ruminants qui viennent au cinéma pour manger (partuclièrement des paquets de chips/bonbons qui craquent de partout).

Mais c'est une autre histoire.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Il fallait bien que les lapinous s'en mêlent:

http://www.starz.com/features/brokebackmountain/

Karloff ça t'est interdit tant que film pas vu.

Et puis même Stephen King a son mot à dire:

"Crash was the perfect alternative, and — ahem — I had it picked for Best Picture the whole way. It's the sort of flick the Hollywood establishment loves best and will always embrace, if given the chance, one where the complexities are all on the surface; its issues should come stamped GOOD FOR 2 SLICES OF PIZZA AFTER THE MOVIE (OR) 1 COCKTAIL PARTY. Crash says we have problems. Crash says we have troubles. It says this modern life of ours is certainly a pain in the ass, especially this modern urban life. People keep ''crashing'' into each other (heavy symbolism at work, better wear a hard hat). But in the end — this is the part Academy voters like best — we can all get along if we rilly, rilly TRY!!! You almost expect to hear ''Why Can't We Be Friends?'' over the closing credits.

And you know, until I read that last paragraph over, I didn't realize how bitter I've become about this process. Because I liked Crash. I did. I happen to believe we can get along if we really try, that coincidences do happen from time to time in the great Manhattan Transfer of city life, and people sometimes do change. It's a valid point of view, a decent theme, and Paul Haggis made the most of it. But was it the best film of the year? Good God, no. Brokeback was better. So were Capote and The Squid and the Whale, for that matter.

But let's let it go, okay? The lights are off in the Kodak Theatre for another year. The set has been struck. The Academy sent the same soothing message it almost always sends: Everything's all right, everything's okay, the right movie won — the good movie, not the gay movie. Go to sleep, and sleep tight. Next year we'll do it all again. "

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Doll, it's a heartbreaking affair