Forum de FilmDeCulte

S’il n’y a pas de balançoire dans les six autres, je ne les verrai pas.

Bravo, merci pour l'organisation.

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UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

Sincèrement admiratif et merci d'avoir créé un topic pour chaque film. Je vais essayer de voir les trois premiers.

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CroqAnimement votre

Tu les a tous trouvés en ligne j'imagine? Qualité décente? Parce que le seul obstacle entre moi et la plupart de ces films c'est l'accessibilité. Le filon Mubi s'est tari

Respect. Tu veux pas les classer par notes aussi pour qu'on se rende compte ?

5.5
1. Charulata
2. La Déesse
3. L’Expedition
5
4. La Maison et le Monde
5. Le Lâche
6. Le Monde d’Apu
7. L’Invaincu
8. Kanchenjungha
9. Des jours et des nuits dans la forêt
10. Pather Panchali
11. Teen Kanya
12. L’Adversaire
4.5
13. Jana Aranya
14. Le Visiteur
15. Les Joueurs d’échec
16. Tonnerres lointains
17. Les Branches de l'arbre
4
18. Le Salon de Musique
19. Company Limited
20. Le Héros
21. La Grande ville
3.5
22. Un ennemi du peuple
23. Les Aventures de Goopy et Bagha
24. La Forteresse d’or
3
25. Le Dieu Elephant
2.5
26. Le Saint
27. Le Royaume des Diamants
28. La Pierre philosophale
29. Le Zoo

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Merci Tu mets même pas ses plus connus tout en haut en plus j'ai l'impression, genre Le Salon de Musique anonymisé en 18ème place avec un vulgaire 4/6.

lol ce scandale
et pas de 6? Sous notage.
(ceci dit ces derniers temps je n'accorde que trèèès peu de 6, il me faut un impact émotionnel particulièrement fort et rare)

Je mets quasiment plus de 6/6 non plus... L'impression que je ne peux plus être renversé par un film, comme je pouvais l'être fut un temps.

Oui je met quasiment jamais de 6/6, c'est censé être la perfection.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je pense aussi que notre regard a pu gagner en acuité... Je me rappelle quand je suis arrivé sur ce forum, tout le monde balançait des 6/6 en veux-tu en voilà dans les tops de réals classiques, y avait un petit côté surfait.

C'est pas bien de dire ça alors que tba est plus là pour se défendre !

lol, il était pas le seul mais oui sans doute chef de file des cinéphiles compulsifs de cette époque
TBA reviens! (quelqu'un sait ce qu'il devient?)

Pas vu beaucoup mais "Le Salon de Musique" me parait assez bas, bon c'est vrai qu'il est moins empathique que la trilogie d'Apu, et il faut aimer la musique indienne.

Le Salon de Musique pas le plus aimable en effet, et relève d'une conduite du récit plus archétypale, sous forme de conte, que la tendance générale de son cinéma ( comme souvent quand Ray met en scène des personnages musulmans finalement, voire des chrétiens comme dans l'Expédition, mais sans malveillance non plus, le refus du psychologisme est une forme de prise en compte de la culture de l'autre proche, peut-être est-ce une manière d'indiquer qu'elle est, comme rapport, structurellement plus historique que sa propre culture à partir d'où l'on part) mais bonne musique de Vilayat Khan et le plan où le vieux domestique s'avance vers le propriétaire, dans le dos de celui-ci, pour vérifier s'il est encore vivant, sans avoir de reflet dans l'immense miroir, cela vaut bien 5/6.

Maintenant j'ai l'impression que la plupart de ses films ont été (re)connus en France tardivement dans les années 1981-1982 (à part apparemment les deux premiers Apu), à l'époque où Manchette écrivait dans Charlie Hebdo , et que la Déesse et le Salon de Musique ont été parmi les premiers, d'où peut-être un biais dans la réception de ces films par la critique de l'époque.


L'Expédition est vraiment pas mal mais un peu surcôté je crois par GQJ, même s'il l'a bien cerné et défendu (peut-être qu'il lui a donné une prime à cause de son impact sur Schrader-Scorsese ), film un peu bancal dans ses 2h30, avec un faux début en forme de road movie, plein de charme ceci dit (on peut aussi penser à the Straight Story de Lynch). Il constitue certes une bonne porte d'entrée dans son oeuvre, mais ce n'est pas son troisième meilleur film, je mettrais quand-même Tonnerres Lointains et les Jours et les Nuits au-dessus.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman