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Samanosuke, la plus fine lame de son clan, est désigné pour tuer un espion, qui n’est autre que son meilleur ami. Trahi par ses supérieurs, il perd un œil et son bras droit dans l’opération. Laissé pour mort, Samanosuke devient Sazen Tange, ronin "monstrueux" obéissant à sa propre morale. Un jour, une jarre que tout le monde semble se disputer lui tombe entre les mains. Intrigué, il décide de la garder envers et contre tous (le clan Yagyu, des espions du gouvernement, un couple de voleurs ratés et un gamin se relaient pour essayer de la lui reprendre) pour en découvrir le secret.

Bon, alors, déjà, c'est très bon.

Film aux apparences mineures et sans enjeux, réalisé par un Gosha qui a déjà montré des audaces intéressantes dans des films de commande et purment commerciaux, cette petite perle s'avance discrètement pour mettre en place l'air de rien le plus virulent pamphlet de Gosha.

Une très grande finesse dans la construction arrive à donner de la vigueur au propos sans martèlement, et c'est peut-être ce que Gosha a fait de plus juste dans la figuration cinématographique de sa critique.
Sur la plan visuel, c'est tout aussi et toujours aussi bon avec une accumulation de scènes absolument magiques, enchainées avec justesse sur un rythme régulier.
Il manque peut-être un eptit truc contemplatif en plus dans le visuel, un petit détail dans l'esthétique pour le mettre sur le même plan que les majeurs et grandioses Goyokin ou Hitokiri (quoique certaines scènes sont même plus réussies) et une petit plus en tension, mais cela n'en reste pas moins largement dans le haut du pavé niveau chambara.

5/6 largement. (et un Gosha qui tourne à 5,38 de moyenne sur 4 films)

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

Vendu.

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