Forum de FilmDeCulte

Eté 1984 - Alors que Margaret Thatcher est au pouvoir, le Syndicat National des Mineurs vote la grève. Lors de la Gay Pride à Londres, un groupe d’activistes gay et lesbien décide de récolter de l’argent pour venir en aide aux familles des mineurs en grève. Mais l’Union Nationale des Mineurs semble embarrassée de recevoir leur aide. Le groupe d’activistes ne se décourage pas. Après avoir repéré un village minier au fin fond du pays de Galles, ils embarquent à bord d'un minibus pour aller remettre l'argent aux ouvriers en mains propres. Ainsi débute l’histoire extraordinaire de deux communautés que tout oppose qui s’unissent pour défendre la même cause.

Feel good movie proclamé, gagnant un chouia lisse de la Queer Palm, Pride ressort l'argument de la grève des mineurs sous l'ère Thatcher en sous-texte comme pouvait le faire Billy Elliott pour l'assimilier à la lutte des activistes gays à l'heure du début des années sida. Pride se laisse suivre avec plaisir, c'est un crowd pleaser à la Mamma Mia avec ses mineurs obtus qui vont se lier au droit de la différence, avec leurs femmes déchaînées qui vont se faire une virée en bar cuir sur Frankie Goes to Hollywood au milieu d'une montagne de godes. Solidaire et conciliateur, Pride est une gentille comédie au militantisme soft avec du fond qui vise le plus grand nombre.
3/6

Moi j'ai trouvé ça top. Dans la grande famille des comédies-dramatiques-sociales-anglaises (The Full Monty, Brassed Off, Billy Elliott, The Angels' Share, Made in Dagenham et j'en passe), ce Pride est clairement au dessus du panier. Un vrai crowd pleaser qui mérite un grand succès. C'est tonifiant, c'est vibrant, ça fout la pêche, c'est drôle et émouvant, c'est bien écrit et joué par une troupe d'acteurs fantastiques (Bill Nighy, Imelda Staunton, et tous les gays, en particulier celui qui joue Mark Ashton, et celui qui joue Jonathan). C'est évidemment un peu trop calibré voire stabiloté, mais je serais malhonnête de bouder le plaisir que j'ai pris devant ce film!

5/6 du coeur.

(et puis c'est une true story mais dont j'ignorais totalement l'existence)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ca a le mérite d'éduquer les ignares comme moi qui ne connaissaient pas ces évènements, et c'est déjà pas mal.
A part ça et quelques personnages sympathiques, ça va pas retourner Margaret dans sa tombe.
Quelques moments d'enthousiasme quand même, par bouffées d'empathie communicative, ce qui est probablement un pléonasme.

J'en sors, le film est oublié, pas l'Histoire, ladies and gentlemen.

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-I failed.
-Good. Now go fail again.