Forum de FilmDeCulte

Pire que les bots.

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Bonne surprise même si n'ai vu pas l'aspect "drôle' décrit pas certains. L'aspect métaphorique comme dans les anciens contes par contre totalement.

Celui qui dit que Cregger n'a pas de la suite dans les idées ment. Comme dans BARBARIAN (insupportable que ce film s'appelle "Barbare" en français alors que c'est... le nom de la rue) on retrouve une narration éclatée, des retournements de point de vue, des meufs "chelou", une conjonction humour/horreur du meilleur effet.

J'ai été bien pris dans le récit et même si cette narration en POV croisés n'est pas toujours justifiée ça m'a bien captivé.

La mise en scène est tenue et béton, c'est solide.

La métaphore des school shootings me paraît adaptée, avec le gros gun imaginaire qui flotte au-dessus de la maison, cette classe vide, la banderole "Maybrook Strong", ces parents qui cherchent un bouc émissaire pour expliquer l'injustifiable.

Après le film n'est pas exempt d'une certaine pose, on sent Cregger quand même bien content de lui, ça manque d'humilité. Mais y a du taf.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

quand même moins convaincu que vous - et que tout le monde, du coup.

le plus important reste, entre le film lui-même, son succès et la carrière de son réal, ça montre bien le pouvoir et le potentiel du genre aujourd'hui. c'est d'autant plus marquant ici où 78% du film n'a rien de particulièrement horrifique mais est juste un drame pour adultes, le genre qui ne se fait plus et ne fait certainement pas ces chiffres.

c'était d'un côté un peu réjouissant, et d'un autre ça induisait ses propres limites. d'un côté, il ne peut pas totalement s'affranchir des attentes légitimes de son public et donc, as per usual dans ces films (il y avait la même chose dans bring her back, dans together) on se retrouve avec ces insupportables scènes de rêve inutiles à part vraiment un cheap thrill pour les ados dans la salle dénués de patience, sans compter les petits warning absurdes

et de l'autre, pardon, mais c'est aussi un peu lackluster en tant que drame. ça manque d'imagination narrative, de richesse émotionnelle, de profondeur thématique. la storyline du flic ça ne dit quand même rien, celle de julia garner on est à la frontière du poncif de film d'horreur mais raconté premier degré, le directeur de l'école c'est un peu gratuit pour la shock value parce que je ne vois pas bien l'intéret de le rendre comme ça...
donc je vois bien que tout le monde a trouvé que cette nature particulière du film enrichissait les deux genres, et je ne suis pas en désaccord dans l'absolu, mais j'ai quand même trouvé que le résultat du coup ne faisait ni un bon drame ni un bon film d'horreur.

sachant que pour l'originalité et l'efficacité du dispositif narratif, incontestablement stimulant, c'est aussi un peu de l’esbroufe, en tout cas j'ai trouvé le payoff un peu léger.
(marrant d'ailleurs parce que dans l'absolu c'est exactement le même dispositif que la série pixar win or lose, qui pour le coup se divise en épisodes et tout le monde se rejoint pour le grand final dans le dernier épisode. mais j'ai trouvé que dans win or lose les destins individuels et tout ce qu'on avait appris sur les personnages enrichissait vraiment la vision du final, alors que là... ca explique quasiment juste que tout le monde soit là à ce moment-là, quoi).
parce que au final on est sur du shéma uuuuuultra basique du moment de phénomène étrange ==> petite enquête locale ==> malédiction plus ancienne...


et j'avoue j'ai du mal à comprendre les louanges sur la réalisation. j'ai trouvé ça anonyme et industriel, vraiment le filmage de l'époque sans personnalité, sans oeil, sans génie, sans mood, rien. l'usine. ça m'a activement déplu pendant le film mais voir vos commentaires pour dire le contraire..........!

pas une expérience désagréable mais j'avais aimé barbare, le statut du film qui me faisait penser qu'il avait smash, j'avais patiemment attendu la fin d'exploitation pour avoir ma séance tranquille... j'étais décu.