Forum de FilmDeCulte

Ca pose quand la question de son intérêt à le faire.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Tant qu'elle a pas essayé, elle ne sait pas vraiment quelles sont les enjeux du programme.
Elle a vu l'infirmier rajeuni qui lui assure que c'est chanmé, et on voit quand même qu'elle contrôle dans un premier tempssa version jeune (elle se mate dans le miroir) avant que celle-ci prenne son indépendance en reprenant le flambeau. La version Demi Moore de son côté devrait utiliser ce boost de confiance dans ses "semaines de garde" mais elle ne peut même pas supporter son reflet et comprend qu'elle s'est fait blouser quand elle recroise l'infirmier en version papy. Mais l'addiction est trop forte et l'emporte sur la logique (arrêter et mener une vie "équilibrée", ce qui fait qu'elle se perd dans la version jeune qui ne peut plus voir la version âgée.
(oui, bon, c'est le parcours inversé de Seconds...)

Le seul truc qui m'a déplu c'est quand la version Demi Moore explicite le propos en disant qu'elle se déteste.

C'était Jean-Michel Jeracontelefilm, à vous les studios.

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Autant je peux comprendre qu'elle soit tentée au début mais j'ai jamais eu l'impression qu'elle contrôlait quoi que ce soit et même qu'elle n'avait aucun souvenir de la semaine jeunesse.
Partant de là, je suis sorti du film pour ne plus jamais y revenir.
Je passe aussi sur la séquence Castorama et ses m² gratuits qui a du faire rêver bien des parisiens.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Moi, j'ai compris que les souvenirs s'estompent au fur et à mesure que le clone prend de l'indépendance et transgresse les règles (la relation commence à partir en couillasse avec le coup d'un soir qui amène le doigt pourri). D'où l'avertissement "n'oubliez pas que vous ne faites qu'un" : comme elles ne montrent pas d'empathie dans un sens comme dans l'autre, même avec elles-mêmes (matérialisé par la séquence de l'interview où l'un et l'autre se débinent avec écran interposé), ça entraîne ce déséquilibre.

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Encore un film de malin (maligne ici) totalement creux qui fait mine de livrer une critique de qqch tout en capitalisant au maximum dessus pour assurer le show tape-à-l'oeil : nul.

Sinon, en ce qui concerne le cinéma chinois j'espère que les actrices âgées chinoises n'ont pas toutes été mises au placard parce que le 3e âge devient de plus en plus présent dans les scénarios du cinéma chinois (qui n'arrive pas jusqu'en France), reflet de la société vieillissante du pays...

Sur le cinéma Hongkongais des années 90, j'ai le souvenir d'une interview de Maggie Cheung (dont on peut pas dire que l'aventure avec l'"occidental" Assayas se soit bien terminée) dans les Cahiers je crois où elle disait qu'à l'époque même pour une jeune actrice la majorité des rôles qu'on lui proposait étaient écrits par des hommes, inintéressants et stupides (il suffit de regarder la plupart des films en question pour s'en convaincre).

Voilà. c'est vain, trop long, jamais drôle et pour ma part jamais écœurant. On est loin de la maestria de Seconds sur un sujet similaire.

Pas déshonorant mais il y a encore un enflammage de dingue de la presse sur ce tout petit film de série B qui aurait pu être fun sans son message balancé avec la finesse d'un éléphant en rut et une absence de concision, généralement pourtant la marque fabrique d' un film de genre réussi. Y a pas de gras dans les 95 minutes de la mouche et c'est ce qui fait sa force. DU sous sous sous Cronenberg!

ok bah moi j'ai complètement adoré. adoré.

déjà c'est un sujet qui me parle beaucoup. demi moore elle est culte pour moi, comme michelle pfeifer, comme isabelle adjani, et sans parler de madonna. ces femmes que j'adore, qui vieillissent en avance sur moi, que je vois se charcuter et ça me fait triste. des débats sur "elles font ce qu'elles veulent avec leur corps" vs "elles le font par pression sociale, si on le dénonce elles ne la sentiront plus et arreteront" j'y ai passé des heures, avec des gays qui commencent eux-mêmes à se botoxer à 40 ans, sous cette même pression interne de la communauté.

j'ai adoré qu'elle le traite de manière aussi frontal, simple, in-your-face.

et j'ai ensuite adoré absolument chaque décision prise, son artistry du début à la fin, des premières grandes idées dans ses notes jusqu'au plus subtiles décisions de fin de post-prod. tout est cohérent, sur la même ligne, et tout me va.
un aspect fondamental est ce décalage avec la réalité, qui est à la fois précis et indéfinissable. le fait qu'elle ne parle à personne, n'ait aucun entourage, la monde du showbiz qui ne correspond à rien, les décors, tout. ce n'est pas du second degré, c'est un monde alternatif dans sa tête, qui fait sens, qui fait tout passer, et où tout me paraissait naturel et logique.
j'ai adoré le scénario hyper simple, pur, frontal.
j'ai adoré que l'identité totalement pirate du film. c'est dans la mouvance du film d'horreur, tout en n'étant clairement pas dans le format actuel. sa durée, son degré, son propos, c'est absolument pas dans le moule de l'époque et c'est logique que universal s'en soit débarrassé. et ça ne cherche aucune caution auteur, c'est frontal, excessif, ça ne cherche pas à être intelligent, à donner des gages, c'est heureux d'être un peu débile et rigolo tout en étant sincère. ça ne pander à aucune famille de cinéma ni de spectateurs. elle est triomphalement sur sa ligne de cerveau et de personnalité, et que ça ait fini par être un tel succès, quelle émotion.

j'ai adoré absolument chacune de ses décision de réalisatrice, la typo incroyable, le kit de the substance qui est un movie props pour l'histoire et qui aurait eu sa place au planet hollywood, j'ai adoré le manteau jaune de demi moore, tellement bien choisi, chaque décors m'a smash, jai adoré le parquet, j'ai adoré la couleur de la peinture de la porte des toilettes, la voix de the substance, le male nurse qu'on repère comme étant spé dès son apparition, vraiment tout est toujours sur la même ligne et tout m'a totalement smash.
les monstres sont totalement magiques, dans le design et la réalisation, monstres extraordinaires de cinéma.

j'ai adoré le traitement de la nudité, absolument parfait, exactement sur ma longueur d'ondes et ma sensibilité sur le sujet.

j'ai adoré demi moore que j'adore, qui est magnifique, pas vieilli de loin mais en gros plan on voit qu'elle s'est abimée. je trouve ça génial que ça se soit mal passé sur le tournage parce que le résultat c'est qu'elle est tellement à fond avec le film, elle est totalement sur la même longueur d'ondes, à se donner entièrement, vraiment performance extraordinaire et c'est juste génial comme ça rentrera dans son panthéon.

j'ai adoré la durée et le rythme, qui heurte et maltraite le spectateur tout en étant parfaitement adapté. là encore le montage ça a été une grande aventure je crois, et il est extraodinaire, inhabituel dans sa gestion du rythme, et dans les grandes lignes comme à l'intérieur des scènes j'ai adoré comme c'était la continuation de sa mise en scène.

j'ai adoré sa mise en scène, on voit vraiment ce qu'elle voit avec ses yeux et elle voit pas la même chose que tout le monde, toujours une idée précise dans le cadre et la vie de la scène, elle ne se repose pas sur des poncifs ou se les approprie, toujours dans cette ligne cohérente, qui va de l'écriture au montage, jusqu'à chaque cadre.

dès le premier plan j'étais totalement conquis, une idée simple, in your face, all in, qui raconte un truc de manière original, le cadre était parfait, cet imaginaire-là des étoiles je le comprends et je le partage, sa manière à elle de raconter un truc.

j'ai adoré que l'équipe soit française, on sait faire ça ici, quelle joie quelle émotion.

j'ai adoré que ça ne cherche pas à être un grand film, respectable ou impressionnant ou brillant, mais que ça le soit au final.

bref j'ai totalement adoré, j'avais l'impression d'être en phase artistique et humaine totale, j'ai adoré qu'elle soit manifestement pas une fille simple et que ça se soit très mal passé et que ça donne ce film unique, pas formaté, qui invente et définit son propre moule.

coralie si tu nous lis : <3

Moi je te lis et t'as tellement raison <3
Je me sens moins seul parmi ces pisse-froids.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Attends, je fais un extreme close-up sur le méat qui s'ouvre pour laisser jaillir la pisse froide qui s'éclate au ralenti en brisures de glace sur le sol avec un son niveau 11 de verre qui explose, ça devrait te parler

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Non moi je vous suis aussi, ptet moins à fond mais je pense que c'est un film assez unique et balèze, qui m'a mis profondément mal à l'aise, au premier degré.

KRRASSSHHHHSSHSHSH

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certains de tes cinéastes adorés sont pas trop connus pour la finesse, hein, la ramène pas

Zut, j'avais prévu de zapper et tout ça me remotive.

Les avis laudateurs de fingerscrossed me font l'effet inverse (même si Dodin Bouffant n'était pas déplaisant).

Tout ça ne me motive pas à poster plus d'avis..
Mais je n'ai certes pas la plume de Fingers..
Ou alors j'ai trop de majuscules, ça doit être ça!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"