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aka Transformers : Le Commencement



Dans la cité d'Iacon, Orion Pax et D-16, deux mineurs d'Energon, vont découvrir une piste quant à la disparition de la Matrice du Commandement. Leur quête de l'artéfact va les mener à la surface de leur planète, Cybertron1, accompagnés de B-127 et d'Elita-1. Ce qu'ils ignorent, c'est que cette aventure les mènera à devenir respectivement Optimus Prime et Mégatron, et à former les factions des Autobots et des Decepticons.

J'ai beau avoir joué avec les figurines durant l'enfance, mon intérêt pour la saga Transformers s'est toujours limité aux films de Michael Bay, réel attrait de la licence dont le lore est considéré comme aussi important aux yeux de ses fans que celui de Tolkien mais qui n'a jamais su me passionner.
Autant dire que cette préquelle animée, nouvelle tentative de Paramount et Hasbro de maintenir en vie la franchise, ne m'attirait guère mais c'était sans compter sur les retours unanimement positifs et comme mon fils était chaud pour le voir, je me suis laissé tenter.

L'intrigue s'articule autour d'une énième quête de McGuffin franchement bateau bien que rythmée dans son enchaînement de péripéties - je trouve assez épatant le nombre de choses qu'il se passe en 1h44 sans que cela paraisse hystérique, c'est plutôt bien construit - mais le gros atout, outre l'humour plutôt amusant d'autant plus qu'il n'est aucunement envahissant (alors que je trouvais d'abord dommage de tourner en dérision des figures solennelles), c'est l'écriture des personnages, avec ce tandem composé par les futurs ennemis Optimus et Megatron, avant qu'ils ne portent ces noms. C'est un peu le X-Men : First Class de la série, sans évidemment avoir une once du gravitas ou de la portée politique de cette référence (malgré un potentiel fond écolo bâclé et une réflexion superficielle sur l'identité). J'ai trouvé l'arc dramaturgique de Megatron étonnamment bien déroulé.

Disons que le film devient un peu plus intéressant dans son dernier tiers et que le climax permet enfin à l'action de se débrider un peu, tout en n'arrivant jamais à la cheville de ce qu'on a pu voir auparavant chez Bay, alors que l'animation devrait libérer la caméra et accroître les possibilités. Josh Cooley a beau venir de Pixar, il n'est pas Brad Bird.
Formellement, de toute façon, j'accroche assez peu. ILM assure le rendu mais la décision d'opter pour un résultat plus "animation" que photo-réaliste me rend le tout un peu lisse et le character design, plus proche des dessins-animés, est vraiment moche, je trouve.

Donc voilà, c'est sympa, clairement plus orienté jeune public mais loin d'être honteux, sans pour autant justifier les éloges que j'ai pu voir passer.

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