Forum de FilmDeCulte

Hazel Grace et Gus sont deux adolescents hors-normes, partageant un humour ravageur et le mépris des conventions. Leur relation est elle-même inhabituelle, étant donné qu’ils se sont rencontrés et sont tombés amoureux lors d'un groupe de soutien pour les malades du cancer.

Il y a quelques mois, j'ai entendu parler de l'adaptation (par les scénaristes de 500 jours ensemble et The Spectacular Now) de ce bouquin apparemment semi-culte outre-Atlantique et donc destiné à devenir le nouveau film de chevet des pisseuses qui voudraient prouver qu'elles peuvent aimer aussi des choses plus intelligentes que Twilight. Mais il n'en est rien.

Voici les phrases qui ouvrent le film :
"I believe we have a choice in this world about how to tell sad stories. On the one hand, you can sugar-coat it. Nothing is too messed up that can't be fixed with a Peter Gabriel song. I like that version as much as the next girl does. It's just not the truth."

Le film prétend alors raconter son histoire triste en adoptant le point de vue de la vérité mais s'avère coller exactement à la description succincte dénoncée par l'introduction. En lieu et place de Peter Gabriel, une BO à base de pop folk indé alternative et un récit qui, pendant plus d'une heure, ferait presque passer le cancer pour une partie de plaisir (tout le monde est attentionné envers toi, on te paie des voyages à Amsterdam avec des dîners arrosés de Dom Perignon), avec ses codes de romcom de base - trop chou le meet-cute dans le groupe de soutien! - et ses acteurs qui sont presque devenues une marque déposée des adaptations littéraires young adult (Shailene Woodley de The Spectacular Now retrouve ici le mec qui jouait son frère dans Divergente).

Heureusement qu'ils sont là d'ailleurs, sans eux, le film ne parviendrait même pas à être un tantinet agréable à suivre comme il peut l'être dans le premier acte, avant que la protagoniste ne tendent à devenir antipathique (la scène où elle se retrouve face à Willem Dafoe stigmatise assez bien le refus de cette "vérité" que le film prétend illustrer). Et surtout, avant que le film devienne de plus en plus grossier.
Dès le départ, il n'y a pas la moindre aspérité dans la mise en scène, et plus ça avance, plus le film sort les gros sabots, comme ce ralenti qui déréalise, encore une fois, une crise d'asthme, ou surtout comme cette scène située dans la maison d'Anne Frank, quelque part entre l'indécence et le nanar, où, galvanisée par son acte d'accomplissement de soi (pas d'ascenseur dans la maison d'Anne Frank! Elle insiste pour monter chacun des nombreux escaliers alors qu'elle s'essouffle au bout de 5 marches!), notre cancéreuse se décide enfin à rouler une pelle à son prétendant, provoquant un slow clap et des bravos dans toutes les langues de la part des touristes! Putain on est dans de la parodie là! C'est juste honteux!

Après cette scène, même s'il est difficile de ne pas s'émouvoir face à l'inévitable conclusion de cet aspirant-Love Story nouvelle génération, on repassera pour la "vérité".

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T'avais pas lu le synopsis ?

Nan mais je comptais même pas le voir après avoir maté le trailer mais je me suis retrouvé avec 3h à tuer à Bruxelles samedi et c'était le seul truc qui collait niveau horaires.

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Première moitié classique mais assez sympathique. Puis à mi film, la love story s'engage dans un parcours balisé

On bascule dans la guimauve et le cliché larmoyant, avec quelques rares moments d'inspiration (la dernière rencontre avec l'écrivain, quelques répliques de ci de là).

3,5 / 6 parce que la première moitié fonctionne.



Même agent, peut être. Il a vendu un package.

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Tennis de Table Bordeaux

pire scène au monde