Forum de FilmDeCulte

Parce que la première partie est beaucoup plus rigoureuse et appliquée, t'es très loin du nawak de la suite, et j'aime bien tout ce côté "buddy movie" où tu vois la troupe qui apprend à se connaitre et réalise la machine. Je trouve que cette première heure a du charme et que Trank propose une voie light à la Jules Vernes mille coudes au dessus de toute exposition calibrée des Marvels. Bref, pour moi c'est du cinoche assez chouette et je rejoins les avis de Déjà Vu et Saint Juste.
Sinon, en quoi l'enjeu est totalement abstrait? Bien au contraire tu n'as rien de plus concret que de construire une machine et les motivation de chacun des personnages est assez claire.

Je ne vois que des intentions notamment ce côté buddy-movie (la scène où ils boivent par exemple ne fonctionne absolument pas selon moi). Sinon oui bien sûr que c'est concret de construire la machine mais c'est un enjeu purement mécanique qui est posé là. Reed est engagé, les personnages arrivent et construise la machine (ce qui est d'ailleurs totalement absurde avec Johnny). Point. A aucun moment on nous explique leurs motivations, ce qu'ils cherchent à part "construire une machine pour se téléporter". C'est dénué de tout enjeu véritable. Et une fois de plus les voir tous faire semblant de taper sur des claviers ou de souder des trucs me paraît tellement ringard.

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CroqAnimement votre

C'est gentil mais je ne l'ai pas vu.

Très intéressant.

http://punchdrunkpop.tumblr.com/post/12 ... -hollywood

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"Citoyens, un roi n'est pas un homme ordinaire...c'est un rebelle, un usurpateur des droits d'hommes ordinaires. Un roi doit régner...ou mourir"

Le raisonnement est intéressant (le rapport star/franchise surtout), mais le mec fait des raccourcis et dit quelques conneries pour asseoir son propos (alors qu'il n'en avait pas spécialement besoin). Je suis surpris que l'article tourne autant sur les réseaux sociaux.

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I think we're gonna need a helmet.

J'ai arrêté au deuxième paragrpahe : c'est illisible.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

En effet, c'est vraiment pas con.
Qui seront les nouveaux Spielberg, Lucas, Scorcese, Coppola, De Palma, de demain ? Ces mecs ont réussi à culbuter les studios pour le plus grand bonheur des fans.
Cameron, Scott et compagnie, tous ces gens-là sont presque de la même génération. Et d'ailleurs, même Scott ne vend pas un film sur son nom mais à travers le fameux "par le réalisateur de Gladiator".
Quand tu vas à la génération, en dessous, il ne reste plus réellement que les wachowski et Nolan, capables d'avoir une maîtrise artistique totale sur des films à gros budgets.
Les petits ont beaucoup de mal à s'en sortir, que ce soit Trank, Trevorrow, Gunn, Wan, Webb, voire même Aronofsky, et j'en passe.

L'ère des acteurs-réalisateurs-producteurs superstars est bel et bien révolue, en attendant que des nouveaux artistes révolutionnaires parviennent à retourner, de nouveau, la situation.

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"Citoyens, un roi n'est pas un homme ordinaire...c'est un rebelle, un usurpateur des droits d'hommes ordinaires. Un roi doit régner...ou mourir"

C'est pas écrit par Damien Gonzalez?

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Chais pas, mais quand je vois Klapisch et compagnie faire tourner le lien sur FB, j'hallucine un peu. Y a que toi qui pourrait pondre un article sur ce thème là, faire les bons recoupements et les bons parallèles, sans partir dans les hypothèses fumeuses...

DO IT BUDDY

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I think we're gonna need a helmet.

L'article, c'est pas mal de portes ouvertes, quelques conneries et trop de pessimisme. C'est inintéressant.

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Je pensais qu'Art Core exagérait mais non, je suis d'accord avec lui, le Fantastic Four de 2005 est supérieur à celui-ci.
Le film de Tim Story n'a aucune identité, il ressemble presque à un (mauvais) Marvel Studios d'aujourd'hui, aka une tentative de répéter la formule parfaitement appliquée du Spider-Man de Raimi, son origin story et son arch nemesis dans un New York orangé avec un ton léger. C'était pas bon mais c'était doté de capacités motrices.

Le Fantastic Four de Josh Trank, c'est un handicapé.

Une fois de plus, je vais être d'accord avec Art Core : il n'y a pas que le troisième acte - clairement le résultat le plus grossier des reshoots - qui soit foireux, c'est mauvais dès le début. Je m'attendais à un cimetière d'intentions mais, en fin de compte, même les intentions semblent aux abonnés absents au vu du produit fini. Des références citées par Trank, on retrouve bien un esprit Amblin au début, mais c'est 3 minutes, et il y a effectivement une séquence body horror à la Cronenberg au milieu...mais ça dure 5 minutes. Alors oui, c'est bien la seule chose que je sauve du film, parce que soudainement il y a un regard, il y a un point de vue, une approche différente qui ne clashe pas non plus avec le matériau de base et, l'espace de ces quelques minutes, le film devient incarné. Trank sait comment filmer ces découvertes de pouvoir.

Mais il ne sait rien faire du reste.

Bien évidemment, il faut lui accorder le bénéfice du doute. Il y a des reshoots visibles dans la première heure mais même si tout n'a pas été retourné, tout a été clairement remonté et le montage réécrit le film. Peut-être qu'une ou deux scènes en plus ou même quelques secondes en plus, que dis-je, même un simple contre-champ ou un autre angle ou une autre prise, auraient pu conférer un peu de vie à cette longue et banale exposition mais en l'état, c'est un récit de SF médiocre avec une dramaturgie à peine fonctionnelle articulée autour de personnages qui ne sont tout simplement pas écrits.

La différence de couleur de peau entre Susan et Johnny Storm est anecdotique, c'est leur caractérisation qui en fait deux personnages semblablement étrangers l'un à l'autre. Et pour les autres, c'est pareil. À part pour Reed et Ben, qui ont droit à toute une intro sur la naissance de leur amitié et leur recrutement avant que...Ben ne disparaisse pendant un tiers du film. Gâchis d'acteurs (surtout Teller et surtout Kebbell) quand ils sont pas miscasts (Kate Mara).

Il y a à peine une scène pour tenter de poser les bases de ce groupe de protagonistes : une scène pour la "romance" entre Sue et Reed, une scène pour l'animosité entre Victor et les autres, une scène entre Johnny et son père...mais aucun (à part peut-être Victor mais en mode nawak, même si son évasion est peut-être l'autre scène un peu couillue/réussie du film) n'a réellement d'arc. C'est sérieux la scène de course de voiture là? Et c'est censé mener à la scène où Johnny dit à son père qu'il veut servir à quelque chose? Il sert à quoi d'ailleurs, à la base? C'est quoi ces persos qui sont tous des génies mais dont on nous explique jamais ce qu'ils font CONCRÈTEMENT. Comme le dit Art Core, le premier acte, c'est une succession de séquences de gens qui tapent à l'ordinateur et pwoof, la machine est prête. Et là, dans ce qui est peut-être l'instant "scientifiques teubés" le plus ridicule depuis Prometheus, le scénario a recours à une vieille rébellion alcoolisée pour provoquer l'incident le plus important du film. Paye tes génies. Paye ton origin story. "La part qui est faite à la psychologie du groupe", Abyssin? Je ris.

Après une deuxième acte bordélique qui ressemble à rien (je me demande où allait cette trame "militaire" dans le script original), le film de SF mute tardivement et n'importe comment en une caricature de film de super-héros, avec un méchant de dernière minute et la pire justification de désir d'apocalypse possible.

"Nan mais tu comprends, c'est justement l'histoire de comment ils DEVIENNENT une équipe." Pfooo comment c'est pas intéressant. Ni stimulant. Le peu d'action qu'il y a est filmé avec les pieds et il y a grosso modo deux décors - le labo et la planète zéro - chacun souffrant d'une direction artistique plate dont le seul mérite est de ne pas être aussi moche que le look de Doom.

Meilleur qu'Ant-Man? Ha! Les seuls films de super-héros pires que celui-là, c'est Catwoman et Elektra. Et Batman & Robin a au moins le mérite d'être marrant.

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C'est chaud le dernier paragraphe.

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N'écoutez pas Film Freak

Horrible à dire mais il fait plaisir ton texte FF.

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CroqAnimement votre

Tout a déjà été dit, mais bon. Ce qui marche:
- Miles Teller en RED Richards
- la photo sombre et verte, cohérente et pratique pour se démarquer des Tim Story
- les 30 secondes de angst et de body horror après la transformation

Ce qui marche pas:
- quasiment tout le reste. Absence d'alchimie dans le groupe, méchant horrible (même avant la transformation), lent et trop court, final abscons.

C'est con d'avoir utilisé Josh Trank de la sorte car ce qui était sympa dans CHRONICLE, c'était le côté spontané et viscéral. Ici tout est posé, figé.

Et une pensée émue pour la dernière réplique, que Joss Whedon leur a niquée en avril avec AGE OF ULTRON.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

"Call me... Darkman", "Who am i? I am Spider-Man", "The truh is... I am Iron Man", ce n'est pas exactement le titre mais c'est classique (pas vu FF).