Breakin'
JC n’y apparaît que quelques secondes, mais déjà on sent chez lui l’envie d’être vu tant il fait tout pour être dans le champ de la caméra. Le film en lui-même était assez fort pour l’époque (premier film sur le hip hop ?), mais se situait qualitativement dans la moyenne des productions Cannon, c'est-à-dire pas très haut.
Monaco Forever
Film de trente minutes environ, jamais terminé et monté n’importe comment par un producteur sans scrupule après le succès de Double Impact. C’est à moitié flou et très con, et JC y joue un karatéka pédé. Bon, la scène est marrante…
Karate Tiger
A l’époque, ce genre de chose sortait en salle. Sans doute aussi parce qu’en dépit de ses innombrables défauts (jeu atroce, mise en scène lamentable, scénario con…), le film propose des combats assez jouissifs pour un gamin de 12 ans ayant grandi dans les années 80. Les poings semblent toucher leur cible et les prises sont assez inventives (pour un film américain). Et surtout JC, en cinq minutes, éclipse tous les acteurs d’action de l’époque. Il y joue très mal, mais ses aptitudes physiques et son charisme cartonnent.
Bloodsport
Scénario ultra basique (un tournoi, point), qui ne me dérangerait pas s’il n’était parasité par un tas de conneries, notamment deux flics qui cherchent le héros à travers Hong Kong. Cependant, il faut reconnaître que c’est relativement bien construit (du moins c’est vraiment fait pour faire bander les petits garçons, leur inculquer de bonnes valeurs), plutôt bien chorégraphié et monté, la musique est cool… C’est vraiment un film à revoir pour prendre conscience de ce que le cinéma d’exploitation des années 80 pouvait donner, parfois. Le film est ultra culte aujourd’hui.
L'Arme absolue
On retombe dans les travers de Karaté Tiger : film nullissime avec juste JC qui joue cinq minutes et cartonne tout le monde. On sent chez lui une grande facilité à jouer les méchants et à se gominer les cheveux.
Cyborg
Encore une fois, remettons dans le contexte : c’est quasiment le meilleur sous Mad Max / NY 1997 réalisé. Un budget minuscule que les décorateurs parviennent à transcender pour proposer un univers ultra crédible. Niveau combats, c’est plutôt bien foutu. Le film existe, ses personnages aussi. Notons qu’à l’origine il s’agissait d’un truc en n&b très contrasté (à la manière de Sin City) ultra blindé de musique du début à la fin, quasiment sans dialogue. Les mecs de la Cannon ont ramené le réalisateur à la raison (enfin, ils l’ont viré de la salle de montage, surtout).
Kickboxer
JC rebondit sur Bloodsport pour en proposer un quasi remake. Sauf que c’est vraiment mal réalisé et super mou. Mais le film contient assez de moments « forts » (le personnages de Tong Po qui frappe des poutres, les gants couverts de verre pilé…) pour devenir instantanément culte et pour faire frissonner le gamin qu’on était à l’époque.
Full Contact
Probablement le meilleur film de sa période baston. C’est là qu’il développe réellement son idée de filmer chaque coup sous plusieurs angles et certaines scènes tuent réellement (le combat dans la piscine !). Puis c’est plutôt bien joué, l’histoire tient la route, les combats sont bien foutus mais pas trop envahissants… Accessoirement c’est de loin le meilleur film de Sheldon Lettich.
Coups pour coups
Si le film ne répond pas à la grande question qu’on se pose au sujet des prisons (« on bouffe quoi en prison ? »), il a le mérite de proposer un univers carcéral relativement original et bien photographié (enfin, faut aimer les teintes bleues). Le méchant est bien flippant, le combat final est bien prenant, le coup de pied final est bien aérodynamique… L’histoire est un peu crétine mais bon…
Double Impact
Vendu comme le premier film de série A de l’acteur, Double impact est en fait une grosse série B à 10 millions de dollars, ce qui explique un peu quand même ses limites. C’est dépaysant, assez drôle, plutôt bien joué (les différences de caractère entre les deux jumeaux sont un peu grosses, mais JC semble s’éclater), le jumeau méchant a les cheveux gominés, on retrouve Bolo Yeung (Bloodsport)… Mais c’est ultra prévisible, souvent très mal écrit, et très molasson. Décevant de la part du duo qui avait offert Full Contact un ou deux ans plus tôt. A noter que le distributeur, pensant que le film se planterait, a préféré réserver son budget pub pour le film Stone Cold qui au final s’est méga planté. Dommage, Double impact a plafonné à 28M$ au BO américain.
Universal Soldier
Après le loupé Double Impact, JC bénéficie cette fois pour de bon d’un vrai budget et d’un gros projet. Beaucoup trop carré, le film est à la fois réussi (y a pas de chose vraiment mauvaise ou foireuse) et raté (dans le sens où il ne surprend absolument jamais). JC fait l’erreur de combattre Lundgren qui se révèle bien meilleur acteur, dommage. Puis je ne comprendrai jamais cette idée de virer les (superbes) costumes des Unisol passées les 30 premières minutes. On veut voir les soldats zombies se bastonner, pas deux musclés habillés en fermier. Enfin, il y a quand même quelques belles scènes, notamment la première sur le barrage.
Cavale sans issue
La grande force de l’acteur : prendre des risques. Au lieu de faire Universal Soldier 2 ou Bloodsport 2, JC s’essaye au film dramatique et réduit le nombre de combats. C’est joli et émouvant, plutôt très bien joué, le film a la bonne idée de s’apparenter au western (on pense à Shane) et certaines scènes sont bien foutues. C’est une réussite discrète mais assez sincère.
Chasse à l'homme
Film incompris : en le prenant au premier degré, on passe totalement à côté. En se rendant compte en revanche que Woo débarque aux USA la tête pleine de rêve américain et que son film en est le miroir déformé, ça prend une toute autre valeur. Le rêve américain que découvre Woo, ce sont des GI devenus clodos, c’est la violence, le chômage, et surtout c’est JC et ses cheveux longs filmé sur une musique de cowboy. Par ailleurs, le montage est absolument fabuleux.
Timecop
C’est sympa, mais comme Universal Soldier bien trop carré, sans surprise. JC assure, le scénariste aussi, le metteur en scène aussi, mais on a l’impression d’assister à un téléfilm friqué. En revanche, chapeau pour les décors et la recherche du réalisme. Plus grand succès de l’acteur au BO US, mais il refusera toujours de faire la suite. C’est pour ça qu’on l’aime, le JC.
Street Fighter - L'ultime combat
Là c’est plus le second mais le quinzième degré qu’il faut apprécier pour aimer le film. On peut noter une réplique (« Game over »), la poursuite en bateau (qui reprend les archétypes des jeux vidéos), et plusieurs combats en parallèle dans la scène finale. Le film en donne pour son argent à ce niveau, mais il est totalement con et bien trop grand public.
Mort subite
Sous Die Hard plutôt honnête : bastons, cascades, émotion… Mais ça vole vraiment pas haut et JC est bien trop appliqué dans les scènes avec ses gamins. Bizarre que le film ait bidé, quand même. Là aussi on en a pour son argent. On note qu’avec les trois derniers films, JC ne prend plus trop de risque.
Le Grand Tournoi
On s’attend au film de baston ultime, et on a à la place un honnête film d’aventures, avec des scènes dans la jungle où les acteurs montent sur des éléphants. Malheureusement, passé un entraînement sur une île, les scènes de combat ne sont vraiment pas trop. Les cadrages sont pas mal, mais la chorégraphie est souvent bidon et surtout ils sont trop expédiés.
Risque maximum
BAM, Van Damme rencontre Lam ! Un polar bien nerveux, trouvant ses racines dans le cinéma français des années 70 (et un peu dans Léon) plutôt que dans le cinéma américain des années 90. C’est bien joué (l’acteur se révélant doué et étant bien secondé), l’histoire tient la route, il y a deux ou trois bastons bien foutus et des cascades à la Remy Julienne. Un vrai bon film.
Double Team
WAM BAM, Van Damme rencontre Hark ! Le scénario initial était paraît-il fabuleux… Dommage que quelqu’un, à un moment, ait décidé de l’éloigner de cette île d’agents secrets. Il reste quoi ? Un état des lieux du cinéma à-la-James Bond. L’espion aujourd’hui, c’est JC qui se prélasse au bord de sa piscine, parfois appelé pour voler un camion. Tout le film tournera autour de cette figure de l’espion totalement ridiculisée. JC renforce ici son côté maso et ne semble pas vraiment s’en rendre compte.
Piège à Hong Kong
WAM BAM VAN DAMME ! Déçu de l’expérience Double Team, Hark embarque JC à Hong Kong pour y tourner un polar hard boiled de malade, dans lequel tout (les jeans, les personnages, la pellicule…) est délavé. Chaque scène, chaque plan, contient une idée de montage ou de mise en scène. Parasité par un comparse comique et par des montagnes de coke, JC ne se rend pas compte de ce qui lui arrive et est de plus en plus pris pour un con – au point de se faire fouetter le cul avec une anguille ! L’un de ses meilleurs films, une vraie petite bombe pleine d’humour.
Légionnaire
WAM BAM V… Ah non… JC retrouve Sheldon Lettich (scénariste de Bloodsport et réal de Full Contact et Double impact) pour un film à la belle photographie (Peter Mcdonald n’est pas non plus manchot) mais au scénario (signé Lettich donc) incroyablement niais. Bon, ce n’est pas son plus mauvais film mais ça ne vole pas très haut. JC montre une fois de plus qu’il aime prendre les risques puisqu’il y évite tout combat de karaté. C’est aux US le premier DTV de l’acteur.
Universal Soldier : le Combat absolu
JC en a marre des risques et après six échecs (dont un même pas sorti en salles) il préfère revenir à une valeur sûre. Malheureusement, le film a bien du mal à faire le pont avec le premier (vu qu’il y a eu entre temps deux séquelles DTV) et à proposer un spectacle intéressant. Le combat final est bien foutu même si trop court (JC y fait preuve d’un vrai talent pour les acrobaties type Jackie Chan), il y a quelques bons gags, mais globalement, quoi qu’en dise Brad Cool qui l’a regardé en dormant à moitié, c’est plutôt mauvais.
Inferno
Le film inconnu. Réalisé sous pseudonyme par John Avildsen (Rocky), le film met une plombe à sortir pour finalement être dispo en DTV. Invendable en salles, le film est pourtant un tout petit truc super sympa dans lequel l’acteur se révèle super agréable et drôle. Rempli de tronches connues (Pat Morita, Danny Trejo, Larry Drake, Vincent Schiavelli…), le film a le niveau d’un chouette téléfilm à la belle photographie. On se fiche un peu de l’histoire (remake de Yojimbo), mais les personnages sont mimi tout plein et fort drôles.
Replicant
Pourquoi c’est le meilleur ? Parce qu’il y a deux Van Damme ! Un beau film ultra carré, une série B de luxe hyper cohérente aux combats très bien foutus, un rôle en or pour l’acteur. Dommage que certaines scènes aient été coupées, retirant un peu de la psychologie au méchant. Un détail qu’on mesure mal à la première vision : la BO de Guy Zerafa est superbe, notamment dans la scène de rencontre des deux clones, où la musique est ininterrompue pendant une bonne dizaine de minutes et culmine justement par le plan de la rencontre.
The Order
Replicant jeté aux ordures par son distributeur qui préféra promouvoir Blair Witch 2, JC entre de pleins pieds dans l’enfer du vrai DTV (celui des films tournés POUR la vidéo, ce qui n’était pas le cas de ses films inédits en salle). C’est nul de bout en bout, à part peut être un combat où JC est déguisé en rabbin. Le film tente l’humour mais le budget manque gravement et plombe cette histoire qui lorgne trop sur Indy.
Point d'impact
On pensait que The Order serait le fond ? raté, voici Derailed, parait-il un très bon scénario totalement foutu en l’air par un metteur en scène incapable, un montage honteux, des décors de merde, des effets spéciaux misérables, et des acteurs catastrophiques. Avec Derailed, JC tombe vraiment dans le pur nanar et fait relativiser devant Streetfighter.
In Hell
JC relève la tête et bosse à nouveau avec Lam. Très naïf (la femme réincarnée en papillon) et manquant de budget, le film est un DTV ultra noir qui tente des choses (la voix off) et montre un JC revenu à son meilleur niveau d’acteur. Les combats sont courts mais bien violents et le film arrive à surprendre. Enorme carton en vidéo.
Narco
Petite comédie un peu trop flashy mais qui gagne à être revue dans laquelle JC y interprète pour la première fois son propre rôle, confirmant son statut de mythe. Les deux scènes où il apparaît sont vraiment très belles et l’acteur y révèle une vraie sensibilité.
L'Empreinte de la mort
Exit Lam (qui devait le réaliser) et le pitch fantastique (avec sa gamine qui voit les morts) et bonjour Philippe Martinez, son histoire ultra noire et violente (scène de torture bien tendue), ses références de tous les côtés (asiat, américaines, chinoises…). C’est… Vraiment surprenant dans la mesure où on a rarement vu un DTV aussi bien troussé. C’est très carré, parfois un peu court (le réal expliquant qu’il n’avait que très peu de matière et tournait dans l’urgence) mais vraiment prenant. JC y est vraiment fabuleux !
L'Exam
Et ouais moi je l’ai vu ! JC y joue à nouveau son propre rôle de façon assez amusante. Le film est assez bizarre, avec son réalisateur qui filme son American Pie turc en se prenant pour Michael Bay (y a quoi, 6000 plans dans le film ?!). Bon, curiosité…
Ultime menace
A partir d’un scénario encore une fois « parait-il très bon », JC retombe dans l’enfer du DTV. Le film est original dans la mesure où le réalisateur tente des choses qu’on ne voit pas dans la production habituelle de ce genre. Mais il manque sérieusement de budget. Moins de 10M$ (dont 3 ou 4 dans la poche de l’acteur) pour filmer une rébellion dans une ville entière, avec prise d’otage d’un président, etc., c’est un peu léger.
The Hard Corps
Sheldon Lettich revient et les conneries avec lui. On nous vend un retour de JC aux bonnes vieilles bastons de l’époque, un film bien nerveux à base de rappeurs et de flingues, et on a un truc tout pourri, hyper mou, dans lequel le seul combat est absolument lamentable. Gros carton en vidéo, ça fait peine à voir.
Jusqu'à la mort
Simon Fellows, responsable d’un Ultime menace pas top, s’améliore de film en film. Avec Jusqu’à la mort (coécrit par Dan Harris), il cafouille un peu dans les premières scènes, tournant sa caméra dans tous les sens, pour mieux se poser ensuite et livrer un petit DTV assez bien foutu, parfois mou mais ultra bien joué par JC et assez touchant dans un rôle proche de l’autobiographie. Attention, privilégier le montage présenté dans l’édition Studio Canal à celui de l’édition américaine, la fin y est largement meilleure.
Trafic mortel
JC et Scott Adkins dans un film réalisé par Isaac Florentine, on se prend à rêver tant le précédent film du réalisateur (Undisputed 2) était une petite bombe. Pas de bol, au bout de neuf jours de montage, le réal est viré du film et remplacé par JC qui a perdu absolument toutes ses capacité de monteur (il ne se débrouillait pas trop mal il y a vingt ans) et a oublié que le montage des années 80 était passé de mode. Le film conserve quelques plans pas mal foutus, mais c’est une grosse déception.
JCVD
Enfin un beau et grand film pour l’acteur. Une vraie réussite qui se double d’un grand cri d’amour aux fans. Pour un mec comme moi, qui adore l’acteur sans forcément vouloir le voir cantonné aux rôles d’action, c’est un vrai moment, l’un des plus beaux de ma vie de cinéphile. Tout simplement parce que le film est pensé, écrit, réalisé, joué, de A à Z pour un mec comme moi. Par ailleurs, le film est vraiment bien réalisé.
Universal Soldier : Régénération
5ème film de la saga mais 3ème pour JC, ce Régénération prend le parti d’être une suite directe du premier. Utilisant au mieux son budget et ses décors, travaillant suffisamment son script pour que JC et Lundgren (qui revient) accepte de prolonger leurs jours de tournage, très bien photographié par Peter Hyams (papa du réalisateur), le film est plutôt nerveux et bien gaulé, avec quelques scènes d’action finales vraiment bien montées et quelques plans séquence sans doute influencé par du Cuaron… Malheureusement, JC semble s’y faire royalement chier.
Kung Fu Panda 2
Pv
Assassination Games
Je n’ai pas trouvé le temps de le voir en entier. Des dix minutes que j’ai vues, ça semblait pas trop mal mais en partie foutu en l’air par une photographie intégralement sépia, soit disant totalement volontaire et justifiée selon le cinéaste. Comment foutre en l’air ce qui semble un bon projet bien calibré pour un petit succès DTV.
Beur sur la ville
Pv