Forum de FilmDeCulte

Dans la foulée de ma rétro Alain Tanner, je poursuis avec un autre ténor du cinéma suisse, le fameux Claude Goretta dont le parcours est assez surprenant, ponctué de curiosités avec Depardieu, Jobert, Baye, Huppert, d'un gros succès avec La Dentellière, et toujours habité de gueules que j'adore, comme Jean-Luc Bideau ou François Simon (le fils de).

1970 : Le Fou
1973 : L'Invitation
1974 : Pas si méchant que ça
1976 : La Dentellière
1979 : Bonheur toi-même
1981 : La Provinciale
1983 : La Mort de Mario Ricci
1985 : Orfeo
1987 : Si le soleil ne revenait pas
1988 : Les Ennemis de la mafia
1991 : L'Ombre

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Fini à la pisse donc.

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1970 : Le Fou
Noir et blanc, François Simon, un homme qui prend conscience du jeu social qui l'entoure... Forcément, on pense Charles mort ou vif, de son pote Tanner. Ce n'est pas forcément du même niveau (et Goretta restera toujours dans l'ombre), notamment en raison d'un petit élément déclencheur un peu facile.
3/6

1973 : L'Invitation
Des quatre que j'ai vus, c'est de loin le meilleur. Drôle, vivant, avec un Jean-Luc Bideau absolument impérial, entouré de François Simon à nouveau, Michel Robin...
5/6

1974 : Pas si méchant que ça
Depardieu post Les Valseuses, encore jeune et séduisant. Bizarrement, cette errance champêtre qui fait du surplace m'a fait penser à Alain Cavalier. La charge politique est amusante, mais le film dure vingt minutes de trop. A noter le casting de gueules, à nouveau : autour de Depardieu, Marlène Jobert, Philippe Léotard, Michel Robin, Dominique Labourier, Jacques Debary... Et un Guillaume Depardieu encore enfant, que son père secoue dans tous les sens.
3/6

1976 : La Dentellière
La prof de français nous l'avait montré en seconde... Sur le moment, en pleine période Cronenberg / Lynch / Coppola, ça m'avait vaguement amusé, mais les explications qui avaient suivi étaient assez intéressantes. J'en garde quand même peu de souvenirs.

A suivre :
La Mort de Mario Ricci
Si le soleil ne revenait pas
Le Dernier été (téléfilm)
Thérèse et Léon (téléfilm)
La Provinciale

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Et à la mie de pain.

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La Mort de Mario Ricci
Sorte de prolongement de deux ou trois scènes de Pas si méchant que ça, où l’on retrouve le repris d’une communauté, la haine contre l’immigré italien (qui devient central ici), et des petits détails tels que la nature ou… la moto. Bon, ça se disperse pas mal et ça avance lentement. Pas son meilleur film.
J’enchaîne avec La Provinciale.

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