Forum de FilmDeCulte

Rien sur sur le site web du cinéma non plus

Edit ha si, mais faut fouiller pour trouver le programme du festival dans lequel il s'inscrit : http://www.cinema-vendome.be/festivals/millenium_2019

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Excellent, je suis tombé là-dessus par hasard:

https://www.franceculture.fr/emissions/le-reveil-culturel/guillaume-massart-cest-une-prison-sans-barreaux-mais-il-y-en-a-cependant-la-persistance-retinienne

Enfin vu hier soir. Je vais pas revenir sur ce qui a été déjà dit, mais j'ai trouvé ça très puissant.
Tout comme Freak, le débat à la fin avec Massart a été très éclairant, que ce soit sur le procédé du film ou la réflexion que l'on peut se faire derrière. D'ailleurs était présentes l'ancienne directrice adjointe de la prison (qui maintenant bosse sur Lille) et une psy en milieu carcéral, c'était vraiment bien d'avoir leurs avis sur la question (moment très drôle où Zad parle de son point-de-vue perso sur le système des prisons en général, accompagné par une grimace/sourire de la directrice )
Il y a une phrase très forte qui en est sortie, à laquelle je n'avais pas pensé pendant le film (je paraphrase) : "Si Casabianda peut exister de cette façon, c'est justement grâce aux prisons classiques. Si il n'y avait pas cette comparaison, le ressenti des détenus ne serait pas le même. Certains ont même peur de retourner dans le système normal". C'est très intéressant, on peut voir ça comme une sorte de bâton et de carotte, le fait d'être dans cette prison ouverte leur donne une espèce de motivation, d'autre regard.
Ceci a été tout de suite contrebalancé par une remarque de la directrice qui explique que certains détenus préfèrent retourner dans le système classique, car ils ne sont pas adaptés à cette forme autre d'incarcération. Il y a écho à ça dans le film avec cette incroyable remarque sur la persistance rétinienne des barreaux, et cet autre détenu qui explique qu'ici, la prison est psychologique, pas matérielle.

Bref c'est hyper dense, rempli de fulgurances et de réflexions très fortes. Cette scène de fin est d'une puissance incroyable, le travail sur soi qu'à fait Mickaël est impressionnant. Encore une fois contrebalancé par des autres scènes du film, surtout celle du culturiste, où on a du mal à comprendre son propos, où l'on comprend que chez lui, ce travail n'a pas été fait (peut-être qu'il ne le sera jamais ?).

5/6 que je digère encore

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Merci mec !
C'était un drôle de truc de se trouver là, à tenir une parole abolitionniste avec le sourire, face à l'administration pénitentiaire !

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D'ailleurs, elle était assise devant moi pendant la séance, c'était assez frustrant de l'entendre "se marrer" quand elle reconnaissait les détenus, et elle n'arrêtait de faire des commentaires à ses voisins.
Mais bon sur la dernière heure du film, quand les propos "chocs" commencent vraiment à arriver, elle est restée muette

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Ahaha je me demandais comment elle avait vécu tout ça justement.
Merci

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Puisque cette ordure ne daigne pas venir publier ça ici, je le fais à sa place. Chouette interview de Guillaume Massart (Zad pour les intimes) sur Critikat :
https://www.critikat.com/panorama/entre ... -creation/

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Il est passionnant le con . Et hâte de voir ce deuxième film.

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CroqAnimement votre

Le mec qui se fait interviewer par un Mitterrand.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

C’est pas un ancien du forum également ?

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La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Non.

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