bmntmp a écrit:
Le salaire moyen dans l'état le plus pauvre des Etats-Unis (le Mississippi) donne une bonne indication sans doute.
Non.
bmntmp a écrit:
Les Américains ont balancé le fric sans sourciller depuis des années en Afghanistan mais bon, la comédie sur l'aide à l'Ukraine représenterait un educated guess de la part de leurs élus (reste à voir ce que les gens en pensent vraiment) ? Les USA ont dépensé beaucoup moins que l'UE en aide pour l'Ukraine, leur aide militaire, bloquée actuellement, n'est pas gratuite et fait tourner le complexe militaro-industriel, et la guerre leur a permis d'écouler leur gaz de schiste en Europe. Tant mieux pour eux, mais ils se foutent un peu de la gueule du monde.
J'imagine que de la part du citoyen moyen, ya une lassitude à voir leurs gars jouer aux démineurs à droite et à gauche dans leurs propres champs de mine quand des catastrophes naturelles et sanitaires révèlent de vrais dysfonctionnements.
Quant à leurs élus, républicains notamment, j'imagine qu'ils ont tellement peur de la Chine qu'ils redoutent plusieurs fronts et que la logique de leçon à la Russie en prévention d'une invasion continentale de Taïwan a fait long feu (la thèse comme quoi cela n'a fait que renforcer la Russie, notamment en la rapprochant de la Chine, est tout à fait recevable à l'heure actuelle, l'avenir en dira plus).
De toute façon, dans l'instant, le complexe militaro-industriel US ne peut techniquement pas produire assez, donc bloquer l'aide est au pire un frein à l'investissement. Quant à leur gaz, le marché européen est au mieux une aubaine, pas vraiment indispensable, le marché américain étant assez généreux, il faudrait alors plutôt voir sur les investissements d'infrastructures d'acheminement de ce gaz au départ et à l'arrivée, et pas sûr qu'il n'y ait que des entreprises US pouvant emporter les marchés (même si évidemment, le fournisseur définit les grandes lignes). Enfin avec les Houthis en prime, difficile d'y voir clair là-dessus, même si a priori ça devrait renforcer l'ascendant américain sur ce marché en Europe (mais les routes commerciales ne répondant pas forcément à la logique géographique...).
Après, qu'ils se foutent de la gueule du monde, ce n'est pas nouveau. Mais ce ne sont pas les seuls. Et surtout, il y en a qui en redemande encore et encore.
On a de supers perspectives d'élections européennes dans 2 mois. Qui s'appuient sur le traité de Lisbonne. Alors bon, les leçons de démocratie aux Américains, je sais pas si on peut encore se permettre.