Forum de FilmDeCulte

Une journaliste française rencontre Salvador Dali à plusieurs reprises pour un projet de documentaire.

Je me rends compte que je suis assez client de Dupieux parce que j'ai aimé à peu près tous les films que j'ai vus de lui, à divers degrés. Il arrive à aborder certains aspects du cinéma tout en n'ayant pas l'air d'y toucher, via la comédie.

Et ici encore, c'est réussi dans son rythme fluide et ses multiples gags pas surlignés mais qui font pour la plupart sourire, tout en parlant de l'art, de la célébrité, de la différence entre un personnage renommé et sa personnalité profonde, de la toxicité masculine dans le monde de la culture... Recourir à cinq acteurs différents pour esquisser un portrait cubiste de Dali était une idée géniale, même si à l'écran on en attendait peut-être plus. J'ai l'impression qu'en guise de discours méta, Dupieux s'amuse à mettre en concurrence ses acteurs pour laisser le public juger de qui est le plus convaincant... histoire de titiller leur égo comme Dali aimait qu'on cajôle le sien.

A ce sujet, c'est bel et bien Edouard Baer qui est le meilleur et de loin, Jonathan Coen est pas mal mais il lui manque un truc, Lelouche ça donne un côté franchouillard décalé mais pas très convaincant, quant à Pio Marmaï il est juste fade et c'est à mon avis une erreur de casting.

Le dernier tiers dure bien trop longtemps et gâche un peu l'élan comique.

Malgré mon aversion pour Dupieux qui m'a poussé à arrêter les frais après Au poste!, j'hésitais vaguement ces derniers jours pour celui-ci, curieux car c'est le peintre qui me fascine le plus, mais les retours sont all over the place avec pas mal d'avis négatifs même de clients du cinéaste. Je vais m'abstenir.

dis-moi que ta grand-mère fait du vélo sans me dire que ta grand-mère fait du vélo

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Et récidive baptistienne : c'est un film de 2023. Pas 2024.

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Premier Dupieux que je vais rater en salles. Aucune envie de le voir et en effet même des fans trouvent ça éclaté donc bon on va pas se forcer.

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CroqAnimement votre

J'ai trouvé ça fatigant, il y a quelques gags marrants mais tout est étiré abusivement.

2/6 gentil même

Plutôt crever que regarder ce truc.

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Netflix les gars, Netflix.

AH tiens j'ai oublié de dire que c'est la première fois que je vois autant l'influence de Bunuel chez Dupieux, je ne sais pas si j'étais aveugle jusque-là ou si c'est vraiment dans ce film-ci que c'est manifeste, mais par exemple ce repas avec le prêtre là, rien que la direction d'acteur et le rôle de la nourriture sont un gros hommage au Charme discret de la bourgeoisie.

Soyons clair : les rétifs à Dupieux, inutile de vous déplacer

Sinon, je l'ai vu en avant première en présence de Dupieux qui est très sympa (on s'en doutait).

J'ai aimé le film, cette sensation de se laisser porter dans un univers totalement "non-sensique", comme dans un rêve.

Le point noir reste le déséquilibre entre les acteurs, Pio Marmaï est vraiment à côté de la plaque.

Pas vu Avida?

euh c'est pas de Dupieux

Pas très lucide après mon semi-marathon

C'est les huitres ça, suffit d'une pas fraîche ...

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CroqAnimement votre

Ca va, on n'a pas eu la meme poisse que les réveillonneurs français

Finalement réussi à le caser dans mon petit UGC à côté du boulot.

J'ai quand même une certaine sympathie pour Dupieux qui fait des films étonnement faciles, tu te glisses dedans tout seul, ça dure à peine plus d'une heure, tu as pas vraiment le temps de t'emmerder. Ca a été encore le cas ici où j'ai le sentiment (mais c'est aussi totalement un défaut) que le film ne commence jamais vraiment. Avec son petit thème musical à la guitare qui revient tout le temps et son montage rapide on est comme face à une scène introductive sans fin qui ne fait que se rebooter en permanence et pas aidé par le gimmick du rêve du prêtre qui vient en rajouter une couche.

Le problème du film pour moi est double. D'une part il n'est pas vraiment drôle, voire pas drôle du tout mais je crois que c'est pas trop son projet et d'autre part on ne comprend pas le propos si tant est qu'il y en ait un. Ce n'est pas un portrait de Dali, ce n'est pas une exploration de son oeuvre, ce n'est pas une satire de la mode du biopic, à la fin le film se focalise soudain sur le personnage d'Anaïs Demoustier et sa santé mentale mais c'est bien trop succinct pour que ça en devienne un sujet. Du coup reste ce sentiment d'un film totalement superficiel, une espèce de sketch autour de la personnalité fantasque de Dali, saupoudré plus que jamais de Bunuel. Alors on regarde ça d'un oeil sans vraiment trop voir où il veut en venir avec ce cinéma de cubes qui s'emboîtent dans des mises en abyme sans fin.

J'ose pas imaginer la gueule des spectateurs qui ont découvert Dupieux avec Yannick et qui se retrouve devant ça. On est clairement du côté plus prétentieux de son œuvre mais sans qu'il ait vraiment les épaules pour à mon sens. Finalement je retient Edouard Baer et Jonathan Cohen qui sont excellents (parce qu'ils en font des tonnes) là où Lellouche et Marmaï sont transparents et le film a réussi à m'amuser modérément par son côté ludique et boucle sans fin ni début. Mais clairement pas son meilleur.

2-3/6

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CroqAnimement votre

Geste artistique ubuesque, casting all-star, moins d’1h20… On dirait un film de Dupieux généré par Dall-E.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste