Forum de FilmDeCulte

Voit Steak, comme le dit Art Core c'est la référence sur laquelle celui-ci est calquée.

235 824 entrées au final, pas si mal vu le contexte. Le film doit être rentable.

Il avait dit 500 000 pour une suite, on l'a échappé belle...

Art Core à tout dit.

C'est juste à chier. D'une vacuité abyssale, d'une paresse sans nom, mAis c Sa qui eSt drauLe mais non, rien n'est drôle, ce fut une souffrance de 3h (durée ressentie).

Bref Dupieux je ne supporte vraiment pas, c'est de la merde, de la merde incroyablement surestimée aussi, surfinancée, ça me rend fou. J'ai bien aimé Yannick mais c'est bien le seul en guise d'exception..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Essaie "Incroyable mais vrai".
Son meilleur.

Pour moi c'est un de ses moins bons (et j'ai beaucoup aimé "Mandibules" ...)

Bien apprécié Mandibules mais pour moi ses deux meilleurs sont Wrong et Incroyable mais vrai.

J'ai trouvé cela pas.mal.
Mais c'est frappant de voir entre le Daim, cela et Yannick à quel point le fou avec un flingue, l'otage et la tentation du meurtre sont omniprésents chez Dupieux.
Les prémices du films ne sont pas éloignées du film de cavale de tueur en série genre Roberto Succo (notamment la partie avec Bruno Lochet)
Ce qui empêche le mec de tuer ici est qu'il a le même sentiment de gratuité et d'absurde que ses victimes.
Mais le violent, malgré sa bêtise, est seul à avoir conscience de rater le réel. Par conséquent aussi, le seul à avoir besoin de fiction pour se consoler.
Ses films ont toujours un côté pièce de théâtre existentielle, empoisonnée et édifiante, à la Sartre, où l'objectivité fonctionne comme un sacrifice.

La Mercedes, voiture de voyous dans les années 80, est le signe qu'il n'y aura pas de meurtre car le niveau de violence est dès le début indépassable, maximal, d'une certaine façon suffisant (dans le Daim ces signes sont faibles d'où meurtres réels). Nostalgie et menaces sont emmêléd.
Le personnage d'India Hair fonctionne aussi comme Adèle Haenel dans le Daim : la femme pense être une Marie compatissante et réparatrice, mais n'est que la spectatrice de la violence de l'homme sur les autres (l'impuissance de la vertu lui tient lieu d'inconscient).
Il y avait finalement aussi la même dimension misogyne dqns Yannick.