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Traumatisée par la mort de son mari lors d’un accident de varappe, Becky a perdu goût à la vie. Constamment à la recherche de sensations fortes, son amie Hunter la convainc d’escalader avec elle une tour de télécommunication désaffectée, située en plein désert et mesurant plus de 600 mètres.

Au début j'ai eu peur. Intro à base d'escalade sur-découpée, puis éternelle resucée du film de genre sur la nana qui porte un deuil, avec des plans à la limite du gag (colis non-ouvert estampillé "Cremated remains"). Mais une fois que l'ascension commence, le film s'avère de bonne facture: tournage en partie en live, pas trop de plans CGI dodgy comme je le craignais, et une sensation de vertige qui cartonne, les derniers mètres de la montée sont terrifiants. Cependant, le film refuse l'abus de spectaculaire: je m'attendais à des péripéties constantes à base de chutes alors que c'est surtout de la survie statique sur une plateforme. Bon après ça aurait pu tenir en 1h20.

Le dernier acte risque de diviser suite à un choix scénaristique surprenant, que perso j'ai bien aimé. La fin par contre fera l'unanimité: elle est nulle.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

A la demande de QGJ : je mets de côté le vieux twist final, totalement débile et qui ne sert à rien, et quelques rebondissements amusants mais inutiles (le coup du drone), le film est souvent vertigineux, comme le veut le concept. Comme l'indique QGJ, c'est quand même dommage qu'on passe la moitié du film à discuter, plutôt qu'à tenter de s'en sortir. Mais dès que ça grimpe ou manque de tomber, j'avais les mains moites. Ca reste malgré ses petits défauts un film vraiment agréable (quoique ce n'est pas le bon terme), bien fichu, bien joué. Convenu, mais qui fait le job.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Trop long et trop bavard. L’entame traumatique ne sert à rien à part rallonger le film. La réalisation est assez passe partout mais quelques beaux plans sur la tour. surnagent. Après étant particulièrement sujet au vertige dès que le film se recentre sur l'aspect ascension plus que survie, j'avais l'estomac dans les talons. Ces scènes suspendues à pas grand chose font le sel du film.
Cependant, le trop long métrage passe du temps sur des trucs inutiles ( le début, le vol de la voiture etc) mais zappe le sauvetage qui pourtant aurait pu être intéressant ( trop cher ?) pour faire une scène d'émotion toute basique.
L'Idée des filles était tellement conne au départ .

Visionnage pas déplaisant mais l'impression que le film aurait pu être meilleur dans les mains de quelqu'un d'autre.

ps : c'est quoi le twist final ? Rien vu qui puisse être appelé comme çà?

Dans le même genre, je vous recommande le très bon Vertiges d'Abel Ferry. Le film porte bien son nom car il fait très bien ressentir la peur de l'altitude mais est surtout intéressant dans sa proposition d'horreur réaliste. Pas de fantastique, pas d'effets spéciaux, tous les frissons sont basés sur le cadre du décor (donc les montagnes).

lol, expression qui désigne une grande faim, mais on a compris ce que tu voulais dire.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'est peut-être pas utilisé en Belgique mais en France c'est connu comme expression.

Si si c'est utilisé en Belgique aussi, mais de manière correcte

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

putain le vieux twist rance