Forum de FilmDeCulte

Tu t'es trouvé un nouveau jouet ?

Pas besoin, celui-là il va s'autodétruire.

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Netflix les gars, Netflix.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J'ai bien aimé même si l'intrigue demeure... et que j'ai trouvé le film bien plus intriguant que flippant! Je n'ai pas eu peur, je n'ai pas frissonné mais ça n'en demeure pas moins un film réussi et captivant!
J'ai pas compris le coup de la piscine, j'ai trouvé cette partie un peu laborieuse.
Autrement l'univers musicale m'a vraiment porté!

Ben non, cela fait lontemps que je n'avais pas regretté à ce point de ne pas avoir vu un film dans une salle de ciné.

C'est une vraie claque! Je ne vais pas revenir sur tout ce qui a été dit au dessus mais créer autant d'angoisse avec des effets visuelles aussi simples tient d'une admirable maîtrise de la réalisation.

De plus, le film fait appel au cerveau du spectateur, tout n'est pas expliqué, à part les règles de survie simple exprimées par le premier maudit qu'elle rencontre. La dernière personnalité utilisé par l'entité est d'ailleurs très intéressante par rapport aux discours sous jacent du film.

Un film que j'ai hâte de revoir avec des gens qui apprécient le genre.

Bordel j'ai kiffé un film d'horreur ! C'était excellent, j'ai surkiffé.

Par contre vous m'étonnez sur deux trucs :
- personne pour s'astiquer sur l'univers intemporel "de cinéma" du film : les voitures sont récentes, ya des smartphones, des piscine tubulaires, mais ils regardent des films en N&B, les décors des maisons sont ringardes, la zik, toussa.
- A plein de reprises le film ne respecte pas les "règles" qu'il pose :

Moi j'en ai rien à foutre, ça fait encore plus classe, mais je suis étonné que ça n’énerve pas ceux qui trouvent pas ça logique une bombe sous une chaise dans un court-métrage français.

5/6

Lol

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Netflix les gars, Netflix.

Je rejoins les sceptiques. L'étalonnage et le cadre sont superbes, mais le film me paraît reposer uniquement sur quelques belles idées de plans (le début, qui rappelle Blue Velvet de Lynch, les travellings en voiture dans la banlieue Détroit... la scène de la piscine est assez belle. ) reliées entre elles de façon un peu paresseuse par de l'imagerie et des références qui deviennent des recettes. Cela n'a en fait pas grand-chose à voir avec "Black Hole" de Burns, et plutôt qu'à Carpenter, j'ai pensé à Cronenberg de la période Chomosome 3 (mais avec un rapport plus froid et puritain au corps,) , mais surtout Safe de Todd Haynes (pour la lumière et le soundscape, la fille a aussi un côté Julianne Moore) et "White Bird" d'Araki (à partir d'un personnage féminin assez proche, Araki créait quelque-chose de beaucoup plus sensible et troublant, n'ayant pas peur de revenir vers un certain classicisme cinématograhique en cours de route). En soi, l'idée d'interpoler ce cinéma-là dans le slasher qui vise les adolescents est des plus honorables (j'ai préféré ce film à "Scream", qui faisait un peu la même opération d'auteurification il y a 20 ans), mais j'ai trouvé que le film n'avait pas beaucoup d'enjeu. Apparemment cela va devenir une franchise, rejouant la scène de le la jeune femme attachée sur la chaise et du 360° comme "high-concept", ce qui est dommage. Le plus intéressant dans le film étant ce qui excèdait à la fois le genre et ces références pesa moment auteuristes. Dans la scène du cinéma, les deux acteurs et sutout la jeune femme montraient qu'ils avaient le potentiel d'avoir un jeu plus habité et personnel.

Il y a quand-même des gros trous dans le scénario (le groupe d'amis traque le premier coupable, le retrouvent dans une enquête au lycée qui est centrale dans le champ mais baclée, puis discutent tranquillement dans le jardin de sa mère après un fondu au noir... le film ne relève pas non plus le défi de créer un lien, même symbolique ou mémoriel, entre l'histoire de la jeune fille de l'introduction et le corps du film - ce qui est tout l'enjeu de Twin Peaks par exemple). C'est assez clipesque en fait, sauf qu'il n'y a aujourd'hui plus de clips comme celui de Jonathan Dayton et Valerie Faris 1979 pour des Smashing Pumpkins, cela donne l'impression que le cinéma est une forme de repli pour d'autres médias encore plus en crise que lui. J'ai un peu l'impression d 'avoir vu un tableau vivant à la Matthew Barney.

Revoyure pour la première fois depuis sa sortie. Toujours aussi conquis par la pureté du film, son sens de l'inexorable, sa menace invisible qui vient remplir chaque negative space des cadres. Et puis son ambiance mélancolique et moite, sa douce et délétère danse eros/thanatos.

Le dernier acte concrétise un peu trop la menace (le côté "C'est un simple homme invisible" nuit à l'universalité métaphorique de la créature) mais la fin douce-amère est à la fois touchante et glaçante.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Toutes les séquences impliquant la créature sont absolument redoutables... jusqu'à un certain point, comme tu dis. Les (nombreux) passages plus contemplatifs résistent moins au revisionnage, je trouve, et c'est le travers inhérent au côté synthwave horror qui n'est pas grand chose d'autre qu'un trip nostalgique de luxe, avec parfois des velleités "clipesques", autrement dit des scènes qui ne servent qu'à étirer/justifier la musique.

Mais ouais, niveau horreur visuelle inversement proportionnelle aux moyens déployés, c'est du très, très, très haut niveau. It Follows n'est pas étranger à la lassitude agacée que je ne cesse de ressentir face aux films d'horreurs actuels, qui n'ont pas su embrayer sur ses acquis.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

En même temps, quand tu goûtes au caviar.

Vu sur le tard ( il y a moins de 15 jours) et contrairement à beaucoup ici, j'ai été bien déçu. Premièrement car pour un film d'"horreur", jamais je n'ai eu peur ou même un moment d'angoisse. De plus, il use aussi de l'archétype des protagonistes tous plus cons les unes que les autres. Il est aussi souvent abracabrantesque non pas dans ce qu'il raconte mais dans la crédibilité de l'ensemble. Les jeunes retrouvent un violeur et lui parle l'air de rien. La police est inexistante. Il n' y a jamais de sanction à l' action des jeunes. Les adultes ne semblent rien remarquer à ce qui se passe la plupart du temps. Cela renforce l'aspect allégorie. Je ne suis pas trop fan du message sous-jacent. Après la réalisation est plutôt talentueuse mais use souvent des mêmes effets.

Déception surtout par rapport à l'attente.

Trop tard la critique!

Pour ton grand chelem certainement mais pour la beauté du jeu non