Forum de FilmDeCulte

Il arrive à attirer des acteurs connus, donc c'est plus facile pour avoir un financement/mini succès public.
Depuis Réalité que j'avais assez aimé (Chabat..), il me semble qu'il fait des films de moins en moins ambitieux, je crois que c'est depuis qu'il s'est mis à kiffer Blier, la partition se déroule mécaniquement, les acteurs sont bien, mais effectivement c'est parfaitement inoffensif et transparent.

T'ai-je autorisé cette vanne?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'est quoi le moment "Braindead" ?

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CroqAnimement votre

Trouvé ça totalement nul, ultra prévisible et surtout

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CroqAnimement votre

Pas vu le film mais un moment Braindead sans sang cela me parait impossible

??? Tu réagis rationnellement devant un film avec une grosse mouche géante ?

Oui bon ok n'enculons pas les mouches (lol), mais comme dit Degryse un moment Braindead sans sang ne peut pas en être vraiment un et j'ai pas compris la mise en scène de ce moment. On dirait que Dupieux se refuse un peu aussi au film de genre, il veut pas tomber dedans et ça a tendance à m'énerver.

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CroqAnimement votre

ah ça, j'ai bien vu que le film t'énervait. Mais sinon c'est un vrai hommage à Brain Dead, je pense.

Films à l'économie réduite mais dans lesquels il parvient à faire tourner des vedettes ce qui va de pair avec une productivité largement supérieure à la moyenne et avec un tempérament plus ou moins vaguement anar. Quelqu'un cite Blier, avec un peu d'humour hipster à la Tim & Eric nourri d'un pot-pourri de sous-cultures, de fascination ou de manie pour les vieilleries, le vintage, entre la French Touch, Salut c'est cool et l'humour anar de droite du cinéma pompidolien, Lynch et consorts. On peut ne pas aimer mais la niche se déduit d'elle-même.

J'ai ri deux fois. Mais vraiment. Le reste du film est passablement ennuyeux, sans doute le pire de son auteur, qui se contente ici de la plus grande facilité qui consiste à voir évoluer deux débiles. Je ne suis pas un grand fan des deux précédents, mais au moins ils distillaient une certaine angoisse, grâce à la froideur des personnages notamment. Là, il n'y a rien, juste deux couillons face à une mouche géante, ce qui n'aboutit sur strictement rien.
1/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

L'imposture Dupieux enfin révélée .

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CroqAnimement votre

J'ai trouvé ça pas mal

Mandibules est le pendant lumineux du Daim et va dans une volonté plus grande d'épure. Le récit est linéaire et se passe sur 2-3 jours sans jeu avec différentes perceptions de la réalité. Tout est plus directe, plus doux aussi et permet une mise à plat d'éléments psychanalytiques sans fanfare. Le comportement infantile des protagonistes ne connait pas beaucoup d'entrave et on les accompagne plutôt dans une voie qui irait de l'hédonisme à l'épicurisme (l’amitié comme valeur suprême). Le décalage, l'incongruité crée un trouble diffus mais ne se résout pas dans la violence ou dans la folie (l’enfermement psychiatrique à la fin de steak) et l'inquiétude autour de cette mouche monstrueuse est vite dissipée (elle est peut être symbole d'une sexualité que les personnages ignorent).

A noter que le principal ressort comique est celui de l'intonation des acteurs comme dans Ma Loute de Dumont auquel le film m'a fait un peu penser. Cela créé de la friction et une gène comme si Dupieux voulait toujours mettre cette distance et que le caractère entêtant du film prenait d'autre voies que l'identification.

C'est en effet particulièrement fainéant. Le film tient - et encore tenir c'est un bien grand mot - sur quasiment rien, juste une enfilade de quelques situations et le jeu de teubés du PalmaShow. Le potentiel scénaristique est à peine effleuré, ça va nulle part. Bon après, il y a quand même des moments où on rigole: quelques répliques absurdes, le délire "Taureau", et Exarchopoulos réussit à être marrante à force. Mais ça reste bien maigre.

Ceci étant dit, j'avais du mal pendant le visionnage à en vouloir à Dupieux car je ne sentais pas de "malice" (au sens anglais), c'est pas puant ou malveillant dans la démarche. Je me dis que c'est torché mais c'est torché innocemment, sans volonté de nuire. En fait je pensais un peu comme Art Core: Sauf que ce matin en me levant j'ai vu ça:Et bizarrement j'ai plus du tout envie de défendre le film...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Oui c'est dingue. De loin tu as l'impression d'un cinéma presque un peu underground où tout le monde est payé le minimum syndical mais en fait pas du tout au contraire, c'est un cinéma bien confortable où on se gave sans en foutre une.

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CroqAnimement votre