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MessagePosté: 25 Avr 2019, 15:42 
Vieux-Gontrand a écrit:
bmntmp a écrit:
L'ironie, c'est que ce que je peux lire sur Truffaut en bien comme en mal, ne donne pas du tout envie de voir ses films si on ne les a pas vus - ce qui est quasiment mon cas



Oui, parce qu'on dès lon transforme ici les films en symtômes d'une carence fondamentale dont on soupçonne la présence chez l'auteur.
blabla



Je ne me situe jamais dans un savoir de surplomb par rapport aux films. Je travaille uniquement sur le matériau donné, il n'y a rien que je ne dise des films de truffaut supra qui ne soit immédiatement visible et sur lequel il n'y a pas une insistance signifiante de la part du cinéaste.

Etonnante, cette manière d'attribuer à l'autre une façon de parler des films qui justement caractérise à la perfection la sienne, donnant chaque fois plus de force à l'adage: on est ce qu'on condamne.
Le gontrisme, en matière de discours sur les films, est même la quintessence de l'auto-position du scripteur en démiurge psychanalyste qui détient un savoir en surplomb sur absolument tout (y compris l'inconscient des personnages), en plaquant sur l'objet des tas de grilles interprétatives théoriques, et privilégiant surtout celles qui n'ont aucun rapport avec le film.

Cf encore dernièrement ses désolantes jaculations sur Wenders, où il n'hésite pas à accuser Wenders de toute une série de perversions quasi cliniques qui expliqueraient ce qui s'apparenterait à le lire au viol voyeuriste d'un homme agonisant (Nicholas Ray: alors que le film, s'il n'est pas bon c'est évident, a été écrit par les deux et que Ray a supervisé le montage avant sa mort).
Mais c'est ainsi pour à peu près tous les films dont gontrand parle, rapportés à des tares psychiques elles-mêmes rapportables à un incompréhensible ensemble politico-social essentialisé à mort (et là encore il accuse tout le monde d'essentialiser, ce qu'il fait ad nauseam quel que soit l'objet) dont lui seul semble détenir la clef, dans un déluge de chaos et de toute puissance.


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MessagePosté: 25 Avr 2019, 15:53 
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Jerzy Pericolosospore a écrit:
C'est simple: si tu n'as pas envie de voir ses films, ne les vois pas.

Moi je n'interviens pas pour "donner envie", je ne me sens pas de vocation pour l'art envié de la réclame.


Tout à fait. Je faisais simplement part d'un vieux préjugé à l'égard de Truffaut qui fait que j'ignore sa filmographie. Comme tout préjugé, on pourrait le trouver débile, sauf que comme je l'ai dit, ce que j'en lis en bien comme en mal me donne peu envie de voir ses films, ainsi que vient me le rappeler cette conversation. Cela fait un assez beau consensus. Phénomène curieux et assez rare dans mon cas.
J'ai la même chose avec Sautet, qui pique un peu plus ma curiosité.

D'accord avec toi sinon pour dire qu'il y a un fond misogyne qui court dans le cinéma français de l'époque et chez les réalisateurs de la nouvelle vague, l'exemple le plus symptomatique, tellement que c'est une tarte à la crème, étant Masculin/Féminin qui distribue les rôles en enfants de Marx et de Coca Cola. Ce qui me gênerait moins si davantage de spectateurs avaient l'honnêteté de le reconnaître.


Abyssin a écrit:
bmntmp a écrit:
L'ironie, c'est que ce que je peux lire sur Truffaut en bien comme en mal, ne donne pas du tout envie de voir ses films si on ne les a pas vus - ce qui est quasiment mon cas
Essaye celui-ci, c'est un de ses plus accessibles.


Le résumé me fait penser au Regrets de Cédric Kahn, autre drame adultérin que je n'avais pas trouvé si mal, alors que ce genre de thème est presque rédhibitoire pour moi quand il est traité au premier plan d'une histoire ou s'il n'est pas relevé par le genre (style polar) plus que par le fait divers, ce qui semble être le cas ici, d'après ce que j'ai lu dans les balises spoilers.


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MessagePosté: 25 Avr 2019, 16:14 
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Je crois que vous confondez ce que l'on pourrait appeler la "domination masculine" (sur un terrain sociologique) avec la "misogynie" (qui est un affect voire une intention, et est en tout cas plus individuel), ce qui n'est pas la même chose, même si les deux réalités se superposent.
L'expression américaine de "male gaze" (que l'on a opposée à Kechiche pour "Mektoub, my love" ) est finalement plus neutre et moins chargée moralement.

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MessagePosté: 25 Avr 2019, 17:09 
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Prenez Paul Gégauff, scénariste de multiples Chabrol (qui par après a travaillé avec une psychanalyste, Caroline Eliacheff) , misogyne, mais qui a eu quand-même la politesse de se faire tuer par sa compagne.

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Dernière édition par Vieux-Gontrand le 25 Avr 2019, 17:29, édité 2 fois.

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MessagePosté: 25 Avr 2019, 17:10 
La domination masculine s'atteste, dans un espace-temps donné, à travers une série d'affects associés au féminin et censés le définir, notamment à travers la littérature, le cinéma, les pubs, etc etc, et ces affects peuvent précisément être définis comme misogynes.


Car la misogynie n'est pas qu'un affect. Chacun sait qu'un affect tout seul, ça n'existe pas.
Je ne me lasse pas de cette formule de Kant qui résume l'unité indétricotable entre l'entendement (producteur de concepts), la sensibilité (réceptrice de formes), et la sensation (réceptrice du divers de la matière): un concept sans intuition est vide, une intuition sans concept aveugle.


La misogynie, c'est l'ensemble des affects, percepts, concepts (indissociablement) qui compose dans un espace-temps donné la vision de ce qui apparaît, à cet espace-temps donné, comme l'essence de "la femme".

Non seulement la misogynie ne consiste pas seulement en un "affect" qu'on aurait tort de simplement réduire à une "haine de la femme", mais encore elle peut se définir comme toute forme d'affect-percept-concept consistant, même en l'aimant, la désirant, la chérissant, la sacralisant, tout ce qu'on veut, à l'assigner à l'invariance d'une essence éternellement identique à soi, spécifique au sens de distincte de l'homme, et se distinguant de l'homme précisément comme on distingue erronément et hiérarchiquement l'intuition et le concept, le corps et l'esprit, l'action et la passion, etc.


A cet égard, cet effort louable de distinction entre "domination masculine" et "misogynie" est aussi vain que sans objet puisqu'elles se co-impliquent originairement.
Il y a bel et bien une misogynie dominante qui innerve la représentation des femmes sur tout le spectre du cinéma, de celui des Charlots de Zidi aux Deux anglaises de Truffaut, de la comédie à l'italienne aux austérités de l'île de Farö. Et cette misogynie, qui a donné tant de "magnifiques portraits de femmes fortes", dit-on et sussure-t-on, ne fait que refléter un moment x de la "domination masculine", qui si l'on en croit Bourdieu est un invariant fondamental, cad ce qui, dans l'histoire et son mouvement, eh bien justement varie très peu, voire pas du tout, au point d'en être l'invariant anhistorique...

Merci et bon choir, et passons à autre chose. Rhzzz


Dernière édition par Jerzy Pericolosospore le 25 Avr 2019, 17:14, édité 1 fois.

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MessagePosté: 25 Avr 2019, 17:14 
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En somme la misogynie devient une sorte de complexe mi-phénoménal, mi-formel et conceptuel, complètement transcendantal, qui conditionne les comportements sociaux sans jamais en être un effet, elle n'existe que comme a priori.
Au prix de glissement de sens successifs (cela n'est plus la masculinité mais la misogynie elle-même qui est qualifiée de "dominante") le cinéma en serait l'expression esthétique privilégiée, la misogynie étant son contenu réel (qui le caractérise comme une "époque" au sens qu'Heidegger donne au mot) que le "bon" spectateur aurait pour mission de neutraliser et redresser.

Cela permet d'échapper commodément à ce qui fait, malgré tout, du féminisme et du masculinisme des idéologies (qui travaillent le réel). Idéologie légitime pour la première qui doit affronter et exprimer des problèmes sociaux réels, irrecevable et prétextuellement réactionnaire dans le second cas.

Ce procès fait à Truffaut penser exactement aux accusations d'antisémitisme adressées à Godard il ya une quinzaine d'années (la mauvaise formulation intéressée d'un vrai problème chez Godard qui a une vision essentialisante des nations et cultures, mais dont son cinéma assume lui-même les limites et impasses, rompant partiellement avec elles), mais tranférées et déplacées sur les femmes.

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Dernière édition par Vieux-Gontrand le 25 Avr 2019, 17:38, édité 12 fois.

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MessagePosté: 25 Avr 2019, 17:19 
Vieux-Gontrand a écrit:
En somme la misogynie devient une sorte de complexe mi-phénoménal, mi-formel et conceptuel, complètement transcendantal, qui conditionne les comportements sociaux sans jamais en être un effet.



N'importe quoi, dépourvu de sens, et aucun rapport.

Citation:
Cela fait penser exactement aux accusations d'antisémitisme adressée à Godard il ya uen quinzaine d'années, amsi tranférées et déplacées sur les femmes.


Prends un valium, plutôt.


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MessagePosté: 25 Avr 2019, 17:38 
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En passant la comédie (à l') italienne offre une vision autrement plus critique et nuancée à mon avis sur bien des films français de l'époque. Cela passe paradoxalement par des méthodes qui font fi de la psychologie "subtile", de la fantaisie "primesautière" et autres chichis chics. Il suffit de se pencher sur les films de Risi et le portrait mordant du macho italien qui y est souvent donné. D'autres films dans une veine plus réaliste, moins violemment satirique, comme Annonces Matrimoniales ou Je la connaissais bien de Pietrangeli prouvent d'ailleurs qu'il était possible, mais c'est une évidence, de faire preue de lucidité par rapport aux stéréotypes où l'époque enferme les personnages.


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MessagePosté: 25 Avr 2019, 17:41 
bmntmp a écrit:
En passant la comédie (à l') italienne offre une vision autrement plus critique et nuancée à mon avis sur bien des films français de l'époque. Cela passe paradoxalement par des méthodes qui font fi de la psychologie "subtile", de la fantaisie "primesautière" et autres chichis chics. Il suffit de se pencher sur les films de Risi et le portrait mordant du macho italien qui y est souvent donné. D'autres films dans une veine plus réaliste, moins violemment satirique, comme Annonces Matrimoniales ou Je la connaissais bien de Pietrangeli prouvent d'ailleurs qu'il était possible, mais c'est une évidence, de faire preue de lucidité par rapport aux stéréotypes où l'époque enferme les personnages.


C'est chouettos, ce que tu dis là, mais ça ne parviendra pas à invalider que Parfum de femme, dudit Risi, est d'une misogynie tellement agressive que lorsque je revois Calmos de Blier, j'ai l'impression de lire un essai de Judith Butler.


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MessagePosté: 25 Avr 2019, 17:43 
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Oui c'est vrai, le problème de la domination masculine est "mieux" posé dans le cinéma italien, un film grand public comme "Mariage à l'Italienne" rejoint à cet égard le formalisme du "Désert rouge" . L'émancipation féminine est vue comme la vraie rupture avec le fascisme (que le décolage économique ne permet pas) et la condition d'un rejet du populisme depuis l' intérieur de la gauche.

D'un certain côté, le cinéma italien récent atteste cet effort comme un échec, dans "Buongornio notte" le personnage féminin est la seule à éprouver une mauvaise conscience et des regrets quant à l'assassinat d'Aldo Moro (même si Bellochio a lui aussi un rapport compliqué aux femmes et à la maternité). Le film de Moretti sur la mort de sa mère relève un peu de cette logique (le deuil est aussi bien personnel que collectif et lié à des valeurs , et également au sens du cinéma lui-même).
Siginificatif que l'inabouti mais attachant biopic sur Nico soit l'oeuvre d'une cinéaste italienne de la génération d'après.

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Dernière édition par Vieux-Gontrand le 25 Avr 2019, 18:15, édité 3 fois.

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MessagePosté: 25 Avr 2019, 17:48 
Vieux-Gontrand a écrit:
Oui c'est vrai, le problème de la domiantion masculine est mieux posé dans le cinéma italien, un film grand public comme "Mariage à l'Italienne" rejoint à cet égard "le Désert rouge". L'émancipation féminie est aussi vue comme la vraie rupture avec le fascisme italien et le rejet du populisme.



Stromboli, dont personne et je m'inclus dedans ne contestera que c'est un chef d’œuvre, est à la fois un moment clé du néoréalisme et un véritable manuel de misogynie appliquée.

Je ne comprends pas trop pourquoi ça semble vous faire tant horreur de simplement admettre la persistance et l'omniprésence d'une vision misogyne cad inégalitaire et essentialisante des femmes, dans toutes les formes même les plus déconstructrices et audacieuses de l'histoire du cinéma.


Dernière édition par Jerzy Pericolosospore le 26 Avr 2019, 01:57, édité 1 fois.

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MessagePosté: 25 Avr 2019, 17:53 
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Si c'était lié au cinéma en tant que tel, à sa technique et à sa langue, plutôt qu'à un biais lié l'époque où se situe le spectateur (pour ne rien dire de sa personnalité), il n'y aurait pas eu de femmes réalisatrices comme Akerman ou Duras voire Breillat ou Claire Denis, pour n'en citer que quelques-unes. A moins de prétendre que leurs films à elles sont de faux films, ou qu'elles sont des fausses femmes parce qu'elles font du cinéma. Ton discours se retourne facilement contre lui-même et finit par nier ce qu'il prétend soutenir.

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Dernière édition par Vieux-Gontrand le 25 Avr 2019, 18:12, édité 3 fois.

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MessagePosté: 25 Avr 2019, 17:58 
Vieux-Gontrand a écrit:
Si c'était lié au cinéma en tant que tel, à sa technique et à sa langue, il n'y aurait pas eu de femmes réalisatrices comme Akerman ou Duras.



Qui a dit que c'était lié au cinéma en tant que tel?

Est-ce qu'il comprend ce qu'on écrit? Je ne pense pas, mais pas la peine de...



Quelle pensée puissante: l'existence de cinéastes femmes pour contester l'invariant de la domination masculine et son corollaire qui est la représentation misogyne persistante et de l'éternel féminin essentialisé, dans toutes les manifestations de l'art et de la culture.
On avance.

Ah oui, pour ton Gégauff et sa femme psychanalyste, j'ai un scoop: la psychanalyse est misogyne. Ce qui n'empêche pas l'existence de Mélanie Klein, ni la défense par une psychanalyste d'une théorie anthropologique misogyne, ni que Elisabeth Roudinesco croit avec Freud puis Lacan que la femme est le nom de la structure de l'hystérique (dans son rapport au "maitre" aka le langage), ni la possibilité physique qu'une psychanalyste assassine un homme, qu'elle l'ait épousé ou non.


Dernière édition par Jerzy Pericolosospore le 25 Avr 2019, 18:04, édité 1 fois.

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MessagePosté: 25 Avr 2019, 18:02 
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Jerzy Pericolosospore a écrit:



Quelle pensée puissante: l'existence de cinéastes femmes pour contester l'invariant de la domination masculine et son corollaire qui est la représentation misogyne persistante et de l'éternel féminin essentialisé, dans toutes les manifestations de l'art et de la culture.
On avance.



En plus de Léon Werth, je vous conseille de lire le superbe texte que Marc Fumaroli a consacré à l'Atalante et Hippomenes de Guido Reni. On avancera encore plus vite.

Image

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Dernière édition par Vieux-Gontrand le 25 Avr 2019, 18:12, édité 2 fois.

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Jerzy Pericolosospore a écrit:

Ah oui, pour ton Gégauff et sa femme psychanalyste, j'ai un scoop: la psychanalyse est misogyne. Ce qui n'empêche pas l'existence de Mélanie Klein, ni la défense par une psychanalyste d'une théorie anthropologique misogyne, ni que Elisabeth Roudinesco croit avec Freud puis Lacan que la femme est le nom de la structure de l'hystérique (dans son rapport au "maitre" aka le langage), ni la possibilité physique qu'une psychanalyste assassine un homme, qu'elle l'ait épousé ou non.


Cela s'appelle l'ambivalance. Peu de monde y échappe.

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