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MessagePosté: 27 Juin 2017, 13:38 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Déjà-vu a écrit:
Mr Chow a écrit:
Le jeu sur le changement de format 2:35 / 2:55 est un peu agaçant aussi
même s'il intensifie la perception du final et son ambiguïté

Il y a une logique à ça d'ailleurs ? Pendant un temps j'ai cru que c'était lié aux hallucinations du fils mais je ne suis même pas sûr.

Oui j'ai pas compris... J'ai remarqué ça sur la fin mais j'ai pas vu la transition. Ca alterne pendant tout le métrage ?


Oui dès le premier rêve...
après il y a des rêves dans le rêve où on se dit "il rêve encore, il y a toujours ce format"... et c'est de plus en plus poreux, le film finit par rester en 2:55 sur la fin


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MessagePosté: 27 Juin 2017, 15:18 
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Le réal sur les formats, et il y en a plus que deux contrairement au recensement imdb,
c'est en effet plus accentué dans le final
:
Citation:
Why were the different aspect ratios in the film so important to your story?

So the bulk of the movie is in 2.40:1, with spherical lenses. That’s our reality approach. What always interested me in the movie is, along the way, there are these nightmares. Film-grammar-wise, how do you play with that? You could go so many different routes. You could make a full nightmare, just announce it. But once again, taking it to the character, I want to experience it like Travis does. So our film grammar and how we shoot it doesn’t change, and the lighting doesn’t change. But we subtly use different lenses. We use anamorphic lenses for all the nightmares, and we subtly change aspect ratio, either through a fade, or slowly compressing. The bars at the top and bottom close in, and it goes from 2.40:1 to 2.75:1. And the climax is when reality has become a nightmare. The music side, the aspect ratio, and the lenses converge. Over a prolonged sequence, the bars are slowly closing in, getting more and more claustrophobic, until they’re stuck in 3.0:1 for the rest of the movie. We also go handheld as reality truly becomes nightmare, once a certain line has been crossed. We’re handheld, tight in, so it’s nauseous.


https://www.theverge.com/2017/6/8/15762 ... iew-horror


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MessagePosté: 30 Juin 2017, 23:09 
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Art Core a écrit:
Je suis rentré dans la salle sans rien connaître du film, à part sa réputation flatteuse

Pareil.

Citation:
et ce fut une excellente surprise de bout en bout.

Pas pareil.

Citation:
Je ne m'attendais pas à un film de genre si minimaliste et radical dans son concept. J'ai adoré l'approche à la croisée des genres dans ce film de "virus" qui flirte à la lisière du post apocalyptique et du survival. Très rapidement le minimalisme du dispositif, un décor unique, 5 personnages uniquement permet au réalisateur de se faire plaisir sur l'ambiance, sur la mise en scène proposant une espèce d'oppressante étrangeté. Une ambiance mortifère et glaçante dans ce microcosme coupé du monde, une énorme maison de bois perdue au milieu d'une forêt. On est évidemment en plein dans l'imagerie du conte pour enfants maléfique. Avec d'ailleurs ce personnage très beau d'adolescent naïf et curieux comme une espèce de symbole de l'innocence prête à être souillée.

Photo assez dingue jouant sans cesse sur un clair-obscur angoissant avec des zones d'ombre permanentes, mise en scène très solide, très posée et un montage aussi assez bluffant (il y a notamment un fondu enchaîné souche d'arbre/maison qui m'a soufflé). L'ambiance est vraiment réussie jouant avec des images simples mais très fortes (mec attaché à un arbre avec un sac de jute sur la tête, une porte rouge, un masque à gaz...).

Entièrement d'accord avec tout ça. Il y a une véritable assurance dans l'écriture (pour cerner un univers mille fois de manière épurée) et la mise en scène (qui ne s'empêche pas quelques effusions stylistiques). Et ce fondu enchaîné défonce.

Citation:
Le film prend peut-être un peu trop son temps par moment et son choix du mystère à tout prix finit par presque jouer contre lui
on ne saura jamais qui a ouvert cette putain de porte qui contamine tout le monde, ça n'a presque aucun sens dans le récit mais le film s'en lave les mains un peu facilement.
Mais je ne lui en tiens pas rigueur. Il y a une vraie ambiance de folie qui gangrène tout et ce qui est fort c'est de montrer que le virus le plus inquiétant n'est pas celui qui rôde à l'extérieur mais bel et bien la peur et la violence qui infuse doucement à l'intérieur de la maisn. Une manière aussi de déconstruire la sacro-sainte cellule familiale américaine. La fin très brute, très sèche est assez horrible dans sa noirceur
les deux parents face à face, contaminés, meurtriers, attendant la mort dans un dénuement absolu.

C'est là que je ne suis plus d'accord. Le film se délite complètement dans ses dernières minutes vaguement convenues et simultanément confuses, faussement ambiguës (on ne voit jamais Andrew), accouchant d'un gigantesque "tout ça pour ça" en ce qui me concerne, en mode "ok...et?" parce que Shults peine à donner une fin qui soit narrativement satisfaisante et surtout un propos clair qui dépasse ce qu'Art Core explicite ci-dessus et qui me paraît d'une banalité décevante vis-à-vis de l'habileté dans la peinture faite jusqu'alors. Les thématiques éculées "le monstre n'est pas celui que l'on croit", l"l'homme est un loup pour l'homme" et autres clichés sur le comportement humain en période de crise parano ne bénéficient pas d'un traitement original dans ce dénouement précipité.

Erik Vonk a écrit:
Et c'est surtout bien plus fort dramatiquement.

MDR
Là-bas, une cellule familiale où chacun a un parcours du début à la fin.
Ici, de l'exposition et une séquence montage.

Abyssin a écrit:
Ne vous attendez pas un film flippant comme pourrait le laisser penser l'affiche, ça n'est pas du tout un film d'horreur à mon sens.

Mais grave, quelle idée de le vendre ainsi?

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MessagePosté: 01 Juil 2017, 00:12 
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Film Freak a écrit:
MDR
Là-bas, une cellule familiale où chacun a un parcours du début à la fin.
Ici, de l'exposition et une séquence montage.


Peut-être.

En tout cas, Shults sait d'avantage créer une tension. Alors que le réalisateur de The Witch sait distiller une ambiance, mais ne sait pas créer de tension.

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MessagePosté: 01 Juil 2017, 09:00 
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J'étais davantage tendu devant The Witch que devant It disappoints at night.

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MessagePosté: 03 Juil 2017, 12:17 
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Mouais. C'est pas mal, mais c'est un petit film quand même. Quand il m'arrivait de penser vaguement à d'éventuels projets de films, c'est le genre de trucs que je pouvais imaginer en le discréditant d'entrée comme étant beaucoup trop simple et convenu. Le dernier fondu au noir est arrivé et je me suis dit "Euh, c'est fini?" Ce qui le sauve, ce sont les ambiguités, et la plus grande de tous selon moi c'est à la toute fin:
"Est-ce qu'ils ont tué leur propre fils pour éviter d'être contaminés?"


L'atmosphère est réussie mais c'est pas non plus incroyaaaablement original. En témoignent les propos du réalisateurs retranscrits ici qui enfoncent un peu des portes ouvertes, selon moi. Evidemment, si j'avais pas connu la réputation flatteuse du film, j'aurais été agréablement surpris, et ma critique aurait été à l'avenant.


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MessagePosté: 03 Juil 2017, 12:53 
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Baptiste a écrit:
"Est-ce qu'ils ont tué leur propre fils pour éviter d'être contaminés?"



Il n'y a pas d’ambiguïté là dessus


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MessagePosté: 03 Juil 2017, 14:01 
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Euh, plein de gens n'ont pas compris la même chose.... cf Art Core
(ou tu veux juste dire que je me trompe?)


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MessagePosté: 03 Juil 2017, 15:27 
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Dans le récit qui nous est montré il n'y a pas d’ambiguïté sur le fait que les parents sont obligés de se "débarrasser" de leur fils. Reste à savoir si ce qu'on voit est réel ou non vu que le format du cadre se rétrécit (peut être que c'est aussi un moyen pour le réal de dire que le cauchemar se réalise)


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MessagePosté: 03 Juil 2017, 15:31 
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Dans mon souvenir (très récent), on ne les voit pas le tuer pour accélérer sa fin, on entend juste la mère dire "laisse-toi aller" comme elle l'avait fait pour son père au tout début. Comme cela avait résulté en un meurtre, on se dit effectivement que la même chose va arriver, mais c'est simplement (et lègèrement) suggéré.


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MessagePosté: 03 Juil 2017, 18:26 
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Mais peu importe en fait, that's not the point. Dans les deux cas, il est mort et eux sont contaminés. D'ailleurs, je crois qu'on voit que la mère est déjà contaminée quand elle lui dit ça.

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MessagePosté: 03 Juil 2017, 19:29 
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Ben oui
c'est pour ça qu'elle porte pas de masque. Elle se sait condamnée.

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 04 Juil 2017, 08:04 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Assez d'accord avec Art Core (notre maître à tous). Le travail sur la photo et le son, la mise en scène, l'ambiance parano, l'efficacité du minimalisme, ce beau personnage d'ado, la terrible noirceur de la fin... Tout cela fait plaisir à voir. Pas que ça soit un grand film, loin de là (c'est pas The Thing non plus hein), le film n'est pas sans défauts (déjà évoqués) mais c'est toujours un plaisir de voir un nouveau talent plein de promesses. (et c'est là que tu le vois faire Fantastic Four 2 dans deux ans). Bon, c'est un peu un film "carte de visite", mais c'est quand même réussi et je suis content de l'avoir vu.
4/6

Edit - vraiment bizarre cette différence entre l'affiche/le marketing et le film lui-même. Les gens s'attendent à 28 Days Later ou The Strangers et on a un truc limite à la Monsters.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 16 Sep 2017, 21:37 
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Très joli soufflé qui s'effondre à la fin. Je suis resté sur ma faim.
Non pas que je m'attendais à une révélation quelconque mais c'est un peu déceptif.

Mais qui a ouvert cette putain de porte ?!

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MessagePosté: 17 Sep 2017, 19:48 
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Le gamin du couple


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