Forum de FilmDeCulte

Wéééééééé.

Bref.

Ce film-là, je l'attendais bien à l'époque, quand j'avais 12 ans, et je crois que j'avais plutôt aimé...en tout cas, j'avais suffisamment kiffé le perso pour me chopper quelques BD et tout mais je me l'étais pas pris en VHS derrière (alors que Die Hard With a Vengeance si donc j'avais bien dû capter, un an après, que c'était pas si bon en fait).

Je sais pas si je l'ai revu en entier une fois depuis...jusqu'à ce soir.

J'ai maintes fois charié Billy Hayes et Le Cow-Boy sur leur amour pour ce film...Et ben ça ne s'arrêtera pas.

Pourtant je me faisais une joie de le revoir, me disant que ça lui redonnerai peut-être une chance, le voir en VO, sans le ridicule ajouté des VF de films de Stallone quoi, et je me remémorais tout ce qui y était cool, notamment dans le look.

Et c'est exactement ça...
Le film commence et je suis plongé dans le genre d'univers que j'adore, ces visions du futur de ouf (j'adore Blade Runner, Retour vers le futur II, Total Recall, Minority Report, The Island entre autres pour ça quoi) avec tout le design qui va avec (architecture, robots, gadgets, flingues, véhicules, etc.) avec en plus un aspect comic book dû au matériau d'origine (les uniformes des Juges mais de tous les autres flics aussi en fait).
Là-dessus, mon pote Nigel Phelps (directeur artistique de Batman, Full Metal Jacket et production designer de Alien : Resurrection, Pearl Harbor, Troie, The Island) a fait du bon boulot.

Mais petit à petit, le bât blesse...

En fait, l'univers et le matériau sympa sont plaqués sur un scénario qui a 10 ans de retard. Pas étonnant de retrouver Steven de Souza (48 heures, Commando, Running Man, Die Hard 1&2, Hudson Hawk, Les Pierrafeu, Le Flic de Beverly Hills III, Street Fighter, Tomb Raider 2) à l'écriture.
C'est tantôt super basique (on a déjà vu mille fois ce genre d'intrigues de superflic/superagent accusé à tort, fugitif, devant prouver son innocence et en mille fois mieux fait), tantôt juste bidon (tout le trip Janus et Cie) avec des personnages inexistants (rarement ai-je vu Stallone -au visage lifté et avec de faux yeux bleus, on dirait Dany Brillant - aussi monolithique...en mal...et encore, lui il a le charisme de sa gueule et de son costume, les autres n'ont rien, surtout Schneider dans un des sidekicks comiques les plus inutiles du monde) et des non-dialogues (à part une ou deux punchlines dont le célèbre "I am the Law", les répliques réccurrentes puent le calibrage raté, comme les "That's two you owe me" et surtout les "I knew you'd say that").

Le film pue la formule '80s donc, en foireux, et n'a jamais autant de second degré qu'un Demolition Man (qui lui n'est déjà pas du Verhoeven), film auquel il me fait beaucoup penser dans son trip SF/superflic/superméchant modifié/critique du système judiciaire.
A la limite, on aurait pu pardonner ce simplisme si derrière l'action suivait, mais c'est assez faible là aussi. Danny Cannon me fait penser à Paul W.S. Anderson en fait...des fanboys qui savent filmer des plans d'expositions classes et qui ne sont pas dénués d'inspiration de temps en temps, mais dans l'action ils galèrent...ici, la poursuite en moto est illisible et les combats sont super mous.
Et la photo est biddlienne (d'après Adrian Biddle, chef op d'Aliens, du Règne du Feu et de V pour Vendetta), tantôt stylée, tantôt terne, selon les plans.

La musique de Silvestri est bien (mais moins que la zique originale de Goldsmith).

Enfin voilà...j'y ai cru pendant un moment mais non, c'est pas bon.

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Mais si.

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Netflix les gars, Netflix.

Je comprends pourquoi le Cow-Boy aime ce film. C'est la synthèse de tous les autres films qu'il aime.

Y a un justicier bourrin qui s'assouplit, comme dans BATMAN BEGINS.
Y a de la science-fiction ironique, comme dans ROBOCOP.
Y a un mec qui s'appelle Rico, comme dans STARSHIP TROOPERS.
Y a un aéronef pénitentiaire, comme dans CON AIR.

Sinon le début est pas trop mal (par rapport à la réputation du film), c'est au fur et à mesure que ça se gâte. Au début le design, l'univers, sont séduisants. Mais après, avec le comic relief INUTILE (Dredd est déjà marrant), l'histoire bizarrement alambiquée, le jeu loin d'être au top de Stallone... bah bim bam boum.

Mais bon c'est inoffensif, ça se regarde, c'est pas long.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

LOOOOOL c'est trop vrai en plus.

Du coup on pourrait vraiment mettre en tagline de Con Air "LE MEILLEUR FILM D'AVION CARCERAL"

Bon sinon je m'étendrai peut-être un jour sur Dredd, histoire de vous dire pourquoi je suradore ce film (ouais c'est ma croix à moi), mais c'est loooong... Et là j'ai pas trop le temps.
Mais c'est bien que tu l'ai regardé !

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Netflix les gars, Netflix.

Je le mate en ce moment en HD sur youtube. Au boulot.

Et le début est cool quand même.

Voilà.

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Revu aussi y'a pas longtemps, et clairement moins bon que dans mon souvenir de pré-ado attardé. Tellement de choses que je surkiffais dedans... La vision futuriste bien sur, la poursuite en motos-volantes, et surtout le robot.
Mais bordel, qu'est-ce que ça a mal vieilli. Pour le coup, c'est vraiment un nanar bien friqué.
Et puis il est où Judge Dredd là-dedans ? Pour ça que la nouvelle adaptation, même si elle est encore loin de rendre justice à la BD, est largement mieux.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Et puis il montre son visage, une pure hérésie !
Sans parler de Schneider, peut être le pire sidekick de films...