Forum de FilmDeCulte

On retrouve Xavier avec Wendy, Isabelle et Martine quinze ans après l’Auberge Espagnole et dix ans après les Poupées Russes. Tout paraissait si simple alors mais la vie de Xavier ne cessera de prendre des détours inattendus entre Paris et New-York. Il cherche son chemin dans ce joyeux bordel pour trouver sa place en tant qu’homme et aussi en tant que père. Et qui sait, peut-être est-ce justement la folie de New-York qui permettra à Xavier de résoudre, enfin, le véritable casse-tête chinois qu’est sa vie !

Retrouvailles attendues pour boucler la trilogie générationnelle de Klapisch, qui aura voulu attendre que ses comédiens aient eux-mêmes des enfants pour tourner ce dernier opus, pour les retrouver enfin en tant que véritables adultes, toujours avec leurs embrouilles et leurs histoires de cul. Pas de bol, le titre parfait aura été piqué l'année dernière par un film peu mémorable, car c'est bien un "Nous York" qui présente autre chose qu'une Big Apple de pacotille où on retrouve le fine bande composée de Duris et des trois meufs de sa vie. A l'approche de la quarantaine, le film n'a évidemment plus la spontanéité ou la naïveté qu'à vingt ou trente, il n'empêche que ça reste un pur feel good movie pas là pour ressasser ses emmerdes ou sa gueule de bois quand bien même on se retrouve à laisser en plan sa carrière ou à organiser un mariage blanc pour pouvoir rester sur le territoire américain. Il serait stupide de reprocher le côté vaudeville léger ou soliloques sur la vie en réflexions un peu fourre-tout déjà présents dans les précédents volets et qui sont la marque du style Klapisch, quand ils sont exposés avec un tel punch et une telle efficacité, avec cette simplicité radieuse qui va droit au but.
4/6

Cool cool cool ça!

T'es à Angoulême?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oui, fabuleuse ville fantôme où la moitié des commerces ont fermé et où le premier mec potable sur grindr est à plus de 70 km, mais où les stars viennent saluer le public en train d'attendre dans la rue pour faire des photos ou signer des autographes, alors qu'un détraqué mental tout droit sorti de l'asile a tué à bout portant un gosse en pleine rue trois heures auparavant.

Il sort quand, please ?

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I think we're gonna need a helmet.

Ca aurait pris littéralement moins de temps de taper le titre du film dans Google.

4 décembre je crois.

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Je suis au taf, et FdC est quasi le seul site auquel j'ai accès, avec le mot-clé "film".
Cimer.

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I think we're gonna need a helmet.

tu vends du rêve..

Il exagère, c'est une jolie ville de province. Et il aurait pu draguer Fabrice Neaud

Non, sorti du festival de bd, je t'assure, c'est une ville d'un ennui mortel...

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J'ai des potes qui ont fait leurs études la bas et tous m'ont dit que c’était vraiment la mort.

Je rejoins DPSR, j'avais un peu peur mais j'ai été agréablement surpris.. Un très chouette conclusion de la "trilogie", sans grande originalité évidemment, mais le film est d'ailleurs assez "simple", assez apaisé, sans prise de tête. On retrouve avec un plaisir évident ces personnages qui ont bien grandi, et ce qui touche à l'aspect "putain, 40 piges" est pas mal amené. Et puis ça reste drôle, Duris est excellent (avec ce personnage qu'il connaît par cœur), Tautou est bien, de France aussi... Dommage pour Kelly Reilly, moins mise en valeur. Je pense aussi que c'est l'épisode le plus "touchant" des trois (notamment par tout ce qui touche au divorce et aux enfants).
Bref, un très chouette moment et une "trilogie" qui s'en sort avec les honneurs.

Espagnole: 5/6 (ca reste mon chouchou)
Russes: 4/6
Chinois: 4,5/6

genre

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Y a encore une séquence un peu rêve/WTF/chelou ou pas ?

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I think we're gonna need a helmet.

Tu spécules qu'il y en aura pas d'autres ou c'est clairement une conclusion?

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Oui moi je confirme, je me suis spoilé le dernier plan:

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Il y en a une, oui... Mais elle passe bien.

(bon je suis peut-être vendu hein)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"