Forum de FilmDeCulte

Ah, sinon, t'as un post de Romain ici aussi qui parle d'un truc que j'ai pas lu de Mazz: bon-parlons-bien-parlons-t332-2025.html?hilit=asterios#p533594

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Oui, et Asterios Polyp est effectivement une tuerie, tant sur le fond que sur la forme, d'ailleurs les deux se répondent sans cesse (j'avais entendu parlé de "synesthésie" dans certaines critiques de l'époque) et c'est vraiment impressionnant à lire.

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The Necks : Body

U ne terre indistincte, perpétuellement enneigée, qui se relève d’une longue guerre civile et n’en finit pas de panser ses blessures. Les vainqueurs d’hier tiennent le pays, l’oppression policière y semble omniprésente. Une poignée de vaincus, ne pouvant se résoudre à abandonner la lutte, entre alors en résistance…

Dans cette campagne glacée, un personnage court, se cache, échappe à ses poursuivants, pour protéger son précieux butin, les documents secrets qu’il vient de dérober aux forces gouvernementales. Son but : rejoindre l’opposition pour préparer un attentat contre le pouvoir en place.

Très grosse déception pour moi que cet achat hautement recommandé dans toute la presse et forum bd. Déjà le graphisme qui parait très beau lors d'un feuilletage rapide s'avère loin d'être irréprochable quand on s'y attarde lors d'une lecture approfondie. Il y a pleins de petits défauts de proportions, etc. Les personnages sont peu expressifs et les décors à peine esquissés. Cela rappelle parfois les estampes japonaise ou l’impressionnisme.

Là ou le bas blesse, c'est que l'histoire est très très vide. Il ne se passe rien ou si peu et ce qui reste est très obscur. Ne pas se fier au résumé qui laisse supposer un thriller d'espionnage. Je suis certainement stupide mais j'ai rien compris sur les raisons de l'attentat, du pourquoi de cette révolution après une guerre dont on ne sait rien. On est ici plus dans le genre roman introspectif
Les personnages sont creux. Il n'y a aucune émotion qui se dégage de cette lecture. On s'en fiche des morts et même des vivants. Les personnages anthropomorphes ( je cherche d'ailleurs la raison et la logique à cette anthropomorphisme) sont amorphes.

Une lecture soporifique pour moi est dont il ne me reste rien après lecture sinon une impression de perte de temps et d'argents. 1.5/5

Une illustration de Frank Miller inspirée de Lone Wolf & Cub et qui a servi de couv pour un des numéros de la réedition U.S.

Bah putain, ça surdéfonce!

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Couleur de Varney. Ses couv ont aussi servi pour l'édition française. Manga dingue d'ailleurs...

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N'écoutez pas Film Freak

Varley s'teuplait!

Et ouais, c'est vachement bien Baby Cart en BD!

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Moi jme suis commandé ça:



J'espère que ça vaut le coup.

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Netflix les gars, Netflix.

Trop envie de le choper !

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N'écoutez pas Film Freak

Je l'ai vu hier à Album, en édition énorme cartonnée, sublime... Mais bon 50 euros, avec les coins abimés. FISTINIERE.
Du coup j'ai commandé le TPB chez amazon 3 fois moins cher, ça ira bien comme ça.

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Netflix les gars, Netflix.

Ça tue tout, j'ai les 3 premiers tomes. Tu hallucines sur ce qu'était au départ, ultra underground, voire amateur, et sur le phénomène que c'est devenu.

Ouais, pareil que le Cowboy, vu à Album, mais en sale état, je vais me les commander soon sur Amazon aussi j'crois.

D'ailleurs, Ozy, t'avais lu les crossovers avec Usagi Yojimbo?

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C'est assez dingue ça.

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N'écoutez pas Film Freak

Cité 14 de Gabus et Reutimann :

Pour un gros lecteur et collectionneur de bds comme moi, il est rare de découvrir une série dont il était totalement passé à côté. Outre ce plaisir déjà non négligeable quand cette découverte est brillante c'est encore mieux.
Pour être franc, cela fait longtemps qu'une série bd surtout écrite et dessinée par des français ne m'avait pas autant enthousiasmé. J'ai dévoré la première intégrale en une soirée et j'ai couru dès le lendemain matin acheter la deuxième qui fut lue le soir même.
Le gloubi boulga concocté par les auteurs m'a rassasié comme rarement. Il n'est pas facile de réussir une alchimie entre différents genres sans que cela paraisse indigeste, parodique ou vain.
Le tour de force des auteurs est d'avoir créé un univers cohérent à travers cette cité 14 qui semble être la cité de tous les possibles. Des personnages humains côtoient des personnages anthropomorphes. Des aliens échoués sur cette planète vivent pour la plupart dans un ghetto qui n'est pas sans rappeler celui du film District 9. On croise des chats qui lévitent et hypnotisent, un superhéros superméchant, un gangster cerf unijambiste, un crapaud mafieux et ses sbires têtards, des tueurs grabataires et séniles, un éléphant déformé etc. L'univers décrit est un mélange de polar à la Dick Tracy, un hommage à la Sf de sérieB , de comics de superhéros. On trouve même une tour gigantesque dont l'architecture totalement folle n'est pas sans évoquer les œuvres de Schuiten et Peeters.
Devant tant de folies, on pourrait craindre que les auteurs aient oublié de mettre un fil conducteur ou qu'ils ne sachent pas vers ou faire aller leur histoire. Et bien non malgré les différentes orientations prises par l'histoire, tout est maitrisé et on peut considérer que l'histoire est bien conclue avec la fin de la seconde intégrale bien qu'on espère une suite dans ce merveilleux univers.
Jusqu'ici il n'y avait que les comics comme Bone ou ceux de Kirkman qui me semblaient avoir réussi à tirer des histoires lisibles d'univers si barrés.

En conclusion un véritable coup de coeur. 4.5/5

2001 Nights Stories de Hoshino, Yukinobu

Lecture de ce début d'année et certainement meilleure lecture bd depuis longtemps. C'est pas difficile par sa richesse cette bd se hisse sans problème au niveau des meilleures romans de science fiction. Un SF qui se voudrait si ce n'est réaliste du moins fortement plausible.

Tout d'abord il faut vraiment se dire que cette bd n'a rien à voir avec 2001. On risque sinon de décevoir les fans et faire fuir les gens qui comme moi considère le film 2001 l'odyssée de l'espace comme un horrible pensum chiant.

On a ici à faire à des chroniques de la conquête spatiale. Du premier singe dans l'espace à des visons détaillées de ce qu'elles pourront être dans un futur plus ou moins éloignés.

Les 2 volumes de cette copieuse intégrale renferment plusieurs nouvelles qui forment chacune une histoire indépendante mais qui en faite formeront un ensemble cohérent et finalement lié à la fin.
Graphiquement, on voit bien qu'il s'agit d'un manga des années 80. Cela tombe bien j'aime beaucoup. On a les détails des vaisseaux dignes d'un Masamune Shirow et des personnages me faisant penser au premier Tsukasa Hojo. Bref j'adhère à mort.

L’objet éditorial est très beau. Le papier et la qualité d'impression sont superbes. Les planches couleurs sont splendides. Il y a juste quelques coquilles et fautes d'orthographe indigne d'un objet de collection aussi cher.

On a de la SF qui s'intéresse à l'humain, à l'avenir de l'humanité. Une nouvelle me fait dire que Léo a du lire ce livre. Je pense aussi Bourgeon pour la richesse de la recherche des vaisseaux.

Un must 5/5

Le bois des vierges tome 3 et fin de Dufaux et Tillier :

Ouhalahlah la déception. C'est presque la débacle sur tous les fronts. Passons vite sur le point fort de cet album : le dessin. Il n'est cependant pas sans défaut. Une variation importante existe par rapport aux tomes précédents. Je ne suis pas assez calé en dessin pour dire avec précision d'ou cela vient mais je trouve à première vue le trait beaucoup plus gras et la colorisation beaucoup plus terne. Rien de rédhibitoire mais c'est à signaler.
Non encore une fois si cet album est mauvais, cela vient du scénario de Dufaux. Le spécialiste du premier album réussi pleins de promesses et des suites qui se dégonflent comme un soufflet. Le deuxième album restait agréable grâce à la découverte de ce bois des vierges. Là il n'y a plus rien. On quitte le bois. On ne sera jamais ce qui s'y est passé. Ce n'est même pas logiques. Seule une chimère semble avoir survécu alors que c'est les faunes qui y ont mis le feu. Il ne se passe rien dans cet album à part du prévisible. Rien ne nous surprend. Ce qui pourrait être intéressant n'est qu'à peine esquissé ou l'art de l'ellipse narrative mal venue. Si vous trouvez qu'on s'ennuie dans la série game of thrones car toutes les batailles sont à peine visibles. Alors ici vous allez rire. La guerre semble se régler en un seul combat. Seulement dans la série de George R martin ( du moins l'adaptation télé), il y a des superbes dialogues. Ici ils sont risibles. Je me répète mais Dufaux se regarde écrire de plus en plus. Exemples en autres :

-" Vous semblez heureuse Aube."
-J'aime tout parait simple, alors."

"Elle se met nue car ainsi l'aimait la bête. Ses griffes lui manquent. La douleur lui manque. Le plaisir lui manque."

-" Seigneur Clam, vous connaissez tous mes secrets à présent.
-Je n'aurais pas cette naïveté. L'on ne connait jamais tous les secrets d'une femme. Et c'est bien ainsi. "

C'est de ce niveau très harlequin tout le long de l'album.
La morale est des plus simples : Il faut accepter la bête en nous pour pouvoir faire la paix. Comme c'est beau.

Bref promis juré, jamais plus je n'achèrterai une série de Dufaux avant qu'elle soit conclue et que je l'ai lue auparavant 2/5