Forum de FilmDeCulte

Dernier film de la péridoe britannique d'Alfred, The Man who knew too much est un concentré d'Hitchcockeries brillantes (la scène du meurtre dansant, le sublime attentant à l'opéra...).

Ici, on sent bien qu'Hitch s'amuse (voir cette géniale scène dans une église où deux hommes, pour ne pas se faire remarquer, se parlent sur l'air des cantiques) et applique ses formules (understatement, McGuffin et tutti quanti).

Et, accessoirement, c'est le seul de ses films dont il fera lui-même un remake en 1956. Remake que je n'ai pas vu, mais qui, je suppose, doit sans doute s'appliquer à corriger certaines faiblesses narratives (il faut dire que l'on passe d'un film d'1h15 à un long métrage de 2h), à savoir quelques enchaînements trop rapides (ah tiens, pourquoi on se retrouve à l'opéra, là ?) et des personnages pas suffisamment creusés. Quelqu'un peut confirmer ?

Gros avantage de cette version, en tout cas, la présence (pas suffisante, mais c'est déjà bcp) d'un Peter Lorre au mieux de sa forme, grimaçant, inquiétant, massif et roulant toujours aussi bien des yeux.

4,5/6, on va dire.

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Le remake est moins bien sur bien des aspects, il est surexpliqué, à l'image d'un remake américain d'un film asiatique. Notamment la scène de l'opéra, que j'avais étudié en fac en la comparant à celle de l'originale. C'est dingue de constater à quel point le remake s'adresse à des débiles mentaux, tout est plus long, plus détaillé, plus expliqué, alors que ce n'est pas nécessaire (dans cette scène, hein).

ah oui ! cette scène est formidable ! j'adore ce qu'en Hitchcock à Truffaut, comme quoi si le spectateur savait lire la musique, il obtenait une dimension de suspens supplémentaire avec les plans sur les partoches...

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Voilà tout ce que j'ai retenu du film. L'original comme le remake (et surtout le remake, putain de 2 heures super longues) m'emmerdent, même s'ils sont au fond pas si mauvais.

Mais la scène dans l'Eglise est hilarante.

Et je préfère le début du remake que celui de l'original (qui est au ski ou un un truc dans la neige en tout cas, non?)

En revoyant la version de 1956 hier soir, je me suis demandé ce que les SJW diraient du « black face » de Daniel Gélin.

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There is no such thing in life as normal

LOL

Bah que c'est pas bien. Mais c'était l'époque.

C'est plus gênant avec des films récents où le casting d'une personne racisée était possible genre le biopic de la femme de Daniel Pearl avec Angelina Jolie en brownface.

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Lol ah oui d'accord. Méta.

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Depuis Gone Girl j’entends toujours Kim Dickens le dire. <3