Forum de FilmDeCulte

Heureusement que ça marche en Belgique parcequ'on était deux dans ma séance à 21 heures hier soir...

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CroqAnimement votre

Nan mais c'était l'avant-première (j'avais rien capté, je pensais que ça sortait), en présence de JCVD etc.. Le film sort seulement le 18... (bizarre bizarre)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

marrant, salle quasi pleine pour moi hier soir.

Non non c'est bien sorti hier. Et pour un score pas folichon à 14h sur Paris: moins de 600 entrées/16 salles. Faut espérer que ça se soit amélioré le soir ou que le coeff province soit bon, sinon ça sent la nouvelle taule pour une prod' Gaumont.

Je comprends pas cette sortie aussi grosse.

Je parlais de la Belgique. (*comme ça tu sais*)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Un festival est censé, à la base, prendre un film parcequ'il est bon. On va pas prendre d'office les premiers longs des gens qui ont fait des courts primés. Pour le coup je trouve ça injuste et inutile.

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CroqAnimement votre

Je veux bien te croire sur parole concernant le cas de cette réalisatrice (je ne connais rien d'elle) mais sur le principe c'est le film séléctionné qui est important...

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CroqAnimement votre

Fatigué, donc pas de grands discours.

Un film surprenant, j'en attendais rien, juste les teasers qui m'avaient alléché, mais sans en dire trop.

Avec le recul, je n'aime pas l'affiche.

Mais le film, lui, tient ses promesses. Tendu, déconcertant, avec une putain de tristesse tout du long. Et quelques plans qui sont simplement magnifiques (et je ne les attendais pas, ces plans).

Le "ok" de Van Damme, lassé, me plait. Il est bien, mais il est dirigé. La scène du taxi, la scène de visionnage, LA scène (pour la citer comme ça). Tout ça rajoute au film.

Les seconds rôles sont tous très bons. La musique aussi, d'ailleurs, même si parfois un peu maladroite.

4.5-5/6

C'était en effet pas mal du tout, en grande partie à cause de l'interprétation, jusque dans les petis rôles (énorme et tellement juste que le personnage de la chauffeuse de taxi): le réal s'est visiblement fait plaisir avec son rôle, Soualem campe impeccablement son personnage de vilain et évidemment le "héros".

Une des grandes qualités du film est dans sa capacité à exploiter judicieusement les rôles d'acteur/star/personnage public/personne "réelle" et de troubler la perception de la situation par l'entrechoquement de ces points de vue. Le braquage apparaît du coup comme un prétexte pur mais qui a le mérite de bien valoriser ces aspects. Van Damne est en effet impressionnant dans le déploiement de sa gamme d'émotions insoupçonnées, et avec soulagement, le film ne plonge pas non plus dans les extrêmes du genre "Hé! Regardez! J'ai dirigé JCVD comme dans un Bresson!". Ca reste un film humble fait par un fan pour les fans mais aussi les détracteurs et les non-connaisseurs sans jamais vraiment tomber dans le fanatisme ou le tract et biaisé.

Y'a quand même quelques détails qui m'ont empêché un plaisir pur. Je suis en général assez rétif envers ces pivotements de la narration, mais ça ne m'a pas vraiment exaspéré comme cela aurait dû. Bizarrement, là où j'ai un gros problème c'est avec la scène du monologue qui donne soudainement de grands airs à un film qui fonctionnait jusqu'alors sur une note assez discrète. Il n'était pas très utile de souligner au marqueur (la caméra qui remonte, et le virage méta-filmique à 180%) les états d'âme du personnage, on s'en passait très bien jusque là, les soupirs, les regards, et la fatigue de JC - qui y est néanmoins assez touchant - suffisaient amplement. Le squelette de la "mise-en-scène" se fait alors apparaître et vient modérer la tolérance qu'on avait pu jusqu'alors observé envers les défauts du film.

La conclusion est en effet franchement absurde et décevante , ça me paraît vraiment tiré par les cheveux, et surtout, ça m'a paru comme une façon de se lamenter une dernière fois sur ce que peut subir à ce pôôôôvre Jean-Claude "hors-caméra", c'était donc encore un - voire le - point appuyé de trop.

Et par contre, désolé d'en rajouter une couche, mais la photo est franchement hideuse. Quitte à faire dans le terne lumineux, on peut quand même faire moins baveux et fatiguant à l'oeil - faut dire que je venais de revoir le boulot de Josée Deshais sur le Klotz, ça n'a sûrement pas aidé.

Enfin, chipotons pas non plus, c'est tout à fait plaisant, et, plus surprenamment, le film ne s'est pas évaporé quelques minutes après la sortie. Je recommanderais donc.

4/6

Eh ben détrompe toi... c'est la section où il est le plus compliqué de faire venir la "grosse" presse française. Pour de multiples raisons (grosses affinités de certains canards avec La Quinzaine ou l'Officielle, Salle trop loin et pourrie, prog' moins "clinquante" parce que premiers et seconds films seulement...etc). Cette année, on a souvent vu Frodon, mais il était obligé car au jury caméra d'or. Mais déjà qu'au naturel c'est pas franchement le roi de la déconne ou de la sympathie, là il a bien montré que ça l'emmerdait de venir...



Amélie n'est que pigiste aux Inrocks, et plutôt traitée comme telle par la rédac' cinéma. Donc pas vraiment d'un poids phénoménal



Euh, j'en suis qu'à ma première année de comité, mais je confirme qu'en français, on a vu énormement de bouses (même un film réalisé par Christophe Aleveque ou un truc atroce avec Lio en bourgeoise suppôt d'une secte sataniste essayant de détourner Laurent Lucas du droit chemin). P'tet parce que la plupart des prod' et des vendeurs n'ont en tête que l'officielle ou la quinzaine, pour le prestige et donc ne nous ont pas montré leurs films. Quant à Française, c'est vraiment super faiblard.



Je ne crois pas que personne de La semaine n'aie jamais dit que c'était nul, juste qu'on savait que c'était un gentil petit film qui ne ferait pas de vagues.



Très subjectif tout ça : la preuve, excepté la désaffection de la presse française, les retours ont été plus que bons sur les films de La Semaine, alors que sur la Quinzaine c'était très très mitigé. Rien à dire sur le haut niveau d'Un certain regard cette année mais
Pour info : la grande majorité des premiers films montrés cette année ont été "piqués" par l'officiel à La Semaine (Hunger, Tulpan, Parking et d'autres) qui les avait optés. Mais comme Frémaux en avait marre que la caméra d'or lui passe sous le nez....
Pour ce qui est de savoir ce qu'on a voulu faire, sans doute secouer un peu la prog' en alliant du cinéma pointu mais aussi du populaire, chose pas courante à Cannes.

on est d'accord sur cette fin à chier.

Lu hier :

“Comment votre famille a-t-elle réagi en voyant le film?”
— “Seule ma fille l’a vu. Elle est allée s’enfermer dans les toilettes pour pleurer. Moi-même j’ai eu du mal à le regarder…”

J'ai éclaté de rire. En tout cas, ça change de la langue de bois…

Quelle couverture?

J'adore toutes ces révélations sur les coulisses de Cannes.

C'est très drôle en effet

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There is no such thing in life as normal