Forum de FilmDeCulte

Il a écrit ça sur bdthèque!

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je travaille en bibliothèque, donc je fréquente le site régulièrement!

Incroyable pour un comics de super-héros !

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N'écoutez pas Film Freak

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non.

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Non. Mais crétin de Nijal, oui.

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N'écoutez pas Film Freak

Je ne comprends pas bien l'accrochage. "Comics" ne se limite pas aux super héros. C'est simplement l'appellation pour bande dessinée aux Etats Unis. Au Canada aussi.

A moins que tu ironisais sur le fait que selon la bd américaine se limite aux super héros ?

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Pré Carré

de fait, un milliard d'exemples se présentent, je t'invite à remonter le topic.

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Tomine à son meilleur (c'est dire si tu peux avoir le vertige) avec ce portrait cruel d'un mec cynique et frustré, loin loin loin loin d'être parfait, vraisemblablement complexé par ses origines asiatiques et qui tripe sur les blondinettes qui passent. A la manière d'un Blonde platine, en moins mélancolique mais en encore plus amer, féroce, Tomine fait preuve d'une subtilité et d'un sens du détail qui font merveille dans ce tout-fait à adapter par un solide cador du ciné indé américain. Superbe.




Découverte du Hanawa horrifique suite avec ce recueil également paru cette année et c'est tout aussi fantastique, avec ces contes moraux où la fille fantôme est le témoin d'horribleries aussi perverses que graphiques, brassant un imaginaire incroyable de page en page. Ca turlututue!




Génialissime relecture de Collodi où Pinocchio est devenu un petit robot égaré dans un conte cauchemardesque, et où Winshluss se montre aussi souverain dans le récit muet que la digression lunaire, les labyrinthes narratifs que la pure contemplation graphique: le livre est bandant tout le temps, magistral, virtuose, et mérite 1000 fois tout son buzz. Celui qui le blackboulera à Angoulême aura de bien gros muscles.

*Oui je m'appelle Timmy j'ai 7 ans et je m'extasie sur tout ce soir*

Et enfin



Bon c'est un peu dur de passer après ces trois-là d'autant que, dans la forme comme le fond ce volume paru l'année passée reste moins ambitieux mais Satouff, que je connaissais que de nom, fait preuve d'un oeil acéré pour peindre ses situations drolatiques sans se limiter à la brèves de comptoir à Bébert, avec un sens du dialogue (même si c'est censé être du vu et entendu) et du médiocre rigolo. Bien bien bien.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Je te rejoins sur tout ça (sauf le Tomine que je n'ai pas lu. A la lecture de Blonde Platine je me suis dis que c'était trop pompé sur Clowes, à tord ou à raison, depuis j'ai un blocage avec cet auteur. Mais je retenterai un de ces 4).

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Pré Carré

Bah c'est vrai que c'est assez voisin, après j'étais plus dans une vision il y a de la place pour chacun que dans du pompage.

*je m'appelle Timmy et je suis naïf aussi*

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Doll, it's a heartbreaking affair

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Pré Carré

Bon alors sur Y, the last man, je suis partagé.

Je trouve pas ça extraordinaire, c'est de la série B avec de bonnes idées, mais le traitement n'est pas fou non plus.

Bon, déjà, j'évacue ce qui me déplaît le plus, à savoir le dessin que, hormis les couvertures et pages inter-épisodes, qui elles ont la classe, je trouve globalement assez moche et figé. D'ailleurs, le petit carnet de croquis à la fin du tome 2 prouve que le dessin, qui déjà n'était pas dingue au stade du sketch, est littéralement tué par l'encrage, qui est une catastrophe (le nombre d'yeux difformes que l'encrage fait loucher, c'est dingue...). Ceci étant, bon, il est disons fonctionnel (bien qu'incapable de donner le moindre punch aux scènes d'actions, qui sont guindées et ringardes comme pas permis).

C'est donc clairement par son scénario que la série accroche et effectivement, j'ai bien envie de lire la suite, même si je suis pas pour autant à fond. L'idée de départ est très marrante et j'ai très envie de savoir comment l'arc général se concluera. Mais pour autant, je trouve pas non plus que les situations développées et les personnages soient d'une originalité et d'une finesse folles... J'ai l'impression que sur ce même pitch, il y avait sans doute moyen de faire qqch soit de plus ample, soit de plus corrosif. Là, ça a le cul un peu entre les chaises du post-apo gentil et du socio-politique soft, ça fait un truc disons fun mais qui reste limité.

Bon et puis j'ai simplement du mal avec le héros, qui m'est extrêmement antipathique (sa réaction "mais c'est toutes des criminelles!" à Marrisville... ). Et puis avec quelques dialogues un peu bof bof (les blagues sur les clichés féminins genre haagen-dasz, piles de vibro, etc, me saoulent vite), et la traduction comme d'habitude avec les comic-books (les éditeurs n'en ont rien à battre!) assez bâclée (meilleur exemple : un personnage se fait appeler 355... et on a un dialogue qui dit : "C'est 355!" -- "Comment ça? Mais dans quel fuseau horaire êtes-vous? Il est 19h30!"... en gros le traducteur n'a pas compris la blague de départ) (d'ailleurs lisant ce dialogue, je me suis dit heureusement qu'on me dit qu'il est 19h30 parce que si je devais en juger par le dessin et les couleurs, on était en début d'après-midi, ciel bleu pétant et soleil au zénith).

Pour autant je lirai la suite.

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