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MessagePosté: 15 Déc 2012, 10:24 
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Georges et Tchang. Une histoire d'amour au vingtième siècle. De laurent Colonnier.


J'ai découvert cet album à cause des différents articles polémiques lus sur le net ( figaro, l'express, la dépêche, etc). Si l'album plait plutôt aux journalistes, il déchaîne un torrent de haine de certains intégristes religieux et (ou) homophobes. Un site catho a même déposé une plainte pour faire interdire l'ouvrage. Il divise aussi beaucoup les amateurs du dessinateur Hergé. Je décide donc de me faire ma propre opinion. Surprise, je me rend compte que je connais un peu Laurent Colonnier . Je l'ai croisé lui et ses avatars sur différents forums ( bdparadisio, bulledair, bdgest) depuis les années que je navigue surs les sites de bandes dessinées. Ses interventions me l'ont souvent rendu assez antipathique. Partant du principe qu'il ne faut pas juger une œuvre sur son auteur mais sur contenu et trouvant que Colonnier avait trouvé une très bonne idée, j'ai donc acheté hier cet album avec une légère angoisse. Une idée même en or ne fait pas forcément un bon ouvrage, l' auteur aura -t' il réussi à faire une bonne bd ?



Colonnier le fait et encore plus encore. J'ai lu hier soir un livre subtil, fin,émouvant, érudit, recherché, maitrisé et tout cela en rendant l'ouvrage limpide et indéniablement grand public. Certains s'étonnent de l'absence de réaction venant de Moulinsart. Quel mot pourrait-il venir du saint siège à part : MERCI



Merci d'avoir remis en lumière le créateur souvent trop à l'ombre du mythe commercial Tintin. Je ne suis ni un tintinophile ( bien qu'ayant lu tous les albums) ni un exégète d'Hergé. Pour le lecteur lambda que je suis, Hergé c'est souvent un nom qu'on m'a appris à prononcer avec des pincettes. "C'est bien gentil Tintin mais l'auteur était assez nauséeux avec ses pensées religieuses réactionnaires d’extrêmes droites" nous rabâche t' on même à l'école.



Alors il est agréable de trouver un auteur qui cherche à faire percevoir l'homme qui était derrière ce pseudo Hervé : Georges Remi. On retrouve un Remi dans la galère dans le Bruxelles d'avant guerre. D'ailleurs tout le décorum des années 30 est parfaitement rendu avec pleins de détails assez fins. On va entrer dans sa vie et son processus créatif. On croisera aussi les personnages l'ayant inspiré pour la Castaphiore, Tournesol, des références à Craddock. Je me fiche de savoir ce qui est vrai et ce qu'il ne l'est pas. L'important est que tout parait plausible, vraisemblable et à vrai dire à la fin de la lecture on espère que cela s'est effectivement passé comme cela.



Qu'en est-il de cette pseudo polémique sur la relation Tchang et Georges? J'y vois un très belle relation d'amitié. 2 hommes qui se sont trouvés et qui se sont enrichis et influencés l'un l'autre. On évoque à peine une hypothétique liaison amoureuse sur une planche assez subtile qui ne montre rien. Si on est choqué par cela alors on peut bruler la confusion des sentiments de Zweig. D'ailleurs cette bd m'a souvent fait penser à ce roman.



Y a t' il d' autres choses qui pourraient choquer les ayants droits? Le fait que Georges et sa femme emploient des expressions xénophobes? C'est oublier l'état d'esprit des européens de cette époque. On lit bien pire chez ce génial écrivain qu'est Orwell. Peut être parce que Georges Remi apparait très influençable à la fois aux idées catholiques par sa femme ou aux idées anti japonaises de son ami Tchang? Il n'en parait que plus humain et ouvert à l'autre. Peut être car son évolution graphique ne serait pas de son seul fait mais grandement influencé par son ami chinois? Il me semblait que c'était un fait acquis. Je ne vois que le fait d'apprendre que Remi ne voulait pas d'enfant car il pensait ne pas être un bon père ( entre autre de sa stérilité supposé). Je crois que c'est la peur de tous les hommes. La polémique est ridicule et montre un climat homophobe français. D'ailleurs, la trame générale de l' histoire s'attarde plus sur l'utilisation d'Hergé par les amis de Tchang en instrument de propagande anti capitaliste que sur cette pseudo relation amoureuse entre les deux hommes.



Graphiquement ce n'est pas réellement le style de dessins que j’apprécie habituellement. Je trouve d'ailleurs que pour un hommage au maître du mouvement qu'était Hergé, le dessin est trop figé, trop statique à mon goût. J'y retrouve d'ailleurs plus une influence de Jacobs que d'Hergé. Par contre, toutes les cases sont incroyablement composées et souvent fourmillent de détails. L'abord n'est pas facile mais une fois qu'on est dedans on profite pleinement. Du bel ouvrage en fait.



En conclusion, on tient là pour moi un des musts de cette année. Une bd qu'on sent murement réfléchie, pensée durant des années par l'auteur. Une bd hommage à un grand auteur de bande dessinée que je trouve beaucoup plus réussie que le Gringo Locos paru aussi cette année. Une autre bd ayant soulevée une polémique. Est ce un moyen marketing? Dommage?



5.5/6


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MessagePosté: 15 Déc 2012, 10:27 
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Londres, aujourd’hui... Nao Brown est une illustratrice talentueuse, fan de manga et de jouets japonais, qui vivote avec des petits jobs d’appoint. Une jolie métisse, mi-anglaise, mi-japonaise, que tous ses amis semblent apprécier pour sa gentillesse. Une fille de son temps qui a tout pour être heureuse. Et pourtant, beaucoup de choses clochent dans la vie de Nao. Son père alcoolique l’a abandonnée très jeune pour retourner vivre au Japon. Son petit ami vient de la tromper, de la larguer et de lui reprendre le boulot qu’il lui avait trouvé... Et surtout, elle sait que depuis toujours, sa gentillesse n’est qu’une façade… à l’intérieur d’elle, les choses sont bien plus complexes : Nao souffre de pensées morbides récurrentes dès qu’elle subit un stress. Elle s’imagine qu’elle tue la personne qui se trouve en face d’elle, de façon violente et jouissive. Pour l’instant, ce ne sont que des pensées, qu’elle contrôle du mieux qu’elle le peut, en pratiquant la méditation zen. Mais Nao a peur de passer un jour à l’acte.



J'ai acheté la Nao de Brown suite aux bons avis avis lus ici et là. Je n'aurais pas dû. Je suis passé totalement à côté de cette BD. Rarement une lecture aura été aussi fastidieuse. J'ai dû me forcer pour la finir et je suis très bon public. J'admets que ce genre n'est vraiment pas ma tasse de thé. J'aime les BDs qui me font m'évader. Cependant, on est jamais à l'abri d'une bonne surprise. Il faut parfois aller contre ces aprioris. Sinon, jamais je n'aurais lu "Les pilules bleues", album que j'ai adoré. Que n'ai je pas aimé dans cet album ? Presque tout. Le graphisme et les couleurs sont beaux mais jamais je ne suis tombé à la renverse me disant " Whaou quelle planche". C'est surtout au niveau scénario. Je n'en vois pas l'intérêt. On n'apprend rien sur cette maladie qui jamais en plus ne m'a paru si horrible. Si on enlève cela que reste t-il ? Rien. Une BD style blog chronique de ma vie ordinaire. L'amour, la tristesse, l'alcool, l'amitié. Que des trucs lus, vus ou vécus. Je ne comprends rien à l'objectif de cette bd. Ni d'ailleurs aux pages avec une histoire n'ayant rien à voir avec la trame centrale qui semblent segmenter le livre en chapitre. De plus, tous les personnages ( je dis bien tous) sont horripilants. Aucune empathie pour eux. Juste une énorme envie de les baffer. Sans empathie, pas d'émotion ressentie rien. Je passe sur les horribles pages sur la méditation bouddhiste. Si c'est pour celles là qu'on nous renvoie dans la page de couverture aux récits d'Hermann Hesse. J'adore Siddartha et le loup des steppes. Rien à voir avec la vacuité du propos ici. Je passe sur l'horrible couverture qui si elle a un sens par rapport au contenu est moche selon mes critères. Qu'est ce qui est plus moche qu'une machine à laver ? 1/6



Pour être totalement objectif et parce qu'il y a de grandes chances que cette bande dessinée se retrouve dans le palmarès d'Angoulème 2013 et dans la sélection de tous les magasines pour les cadeaux Noël ( genre sélection branchouille de Télérama), je joins une critique du scénariste Luc Brunschwig ( le pouvoir des inncoents, l'esprit de Warren, etc) qui est le parfait contre avis du mien. Son avis illustre beaucoup plus l'opinion des critiques professionnels. Comme je pense être insensible à ce genre de bd mais que beaucoup de gens peuvent adorer, la voici :



"Pour ceux qui n’auraient pas le courage d’aller au bout de cette chronique ou qui veulent garder un regard frais avant de lire le Nao de Brown, je le dis dès maintenant : en 40 ans de lecture BD, je n’ai pas dû lire plus de 50 albums de cette qualité là. Alors, allez-y. N’hésitez plus. C’est une merveille ! Le Nao de Brown tente un pari audacieux, que de nombreux auteurs de romans graphiques osent, mais réussissent très rarement : nous faire pénétrer l’intimité d’un personnage. Pas comme un viol de sa conscience, mais comme dans ses journées fondatrices, autour d’un verre, dans un bar cosy, où une jeune femme que vous aimez bien vous fait ses confidences, vous laisse doucement entrapercevoir ce qu’elle est réellement derrière l’apparence du quotidien. Un moment qui bouleverse pour toujours la vision que vous avez d’elle. Et qui vous fait lentement glisser vers l’amitié ou l’amour. Voila ce que réussit ici Glynn Dillon. Son regard sur Nao et sur l’ensemble des personnages qui gravitent autour d’elle, est toujours d’une ahurissante justesse, tant dans ce qu’ils font – qui n’est jamais banal, malgré la quotidienneté des petits moments choisis – que dans la justesse absolue des dialogues qui tous sonnent parfaitement vrais (je me permets de féliciter ici le traducteur et la qualité de ce qu’il a accompli pour nous restituer les dialogues de Dillon). Le dessin est lui aussi d’une parfaite humanité, nous donnant à voir un monde très concret et des personnages très réalistes, presque photographiques, mais constamment animés par l’émotion qui les traverse. Nous sommes ici face à des êtres humains de chair et de sang, aussi complexes que leurs vies sont minuscules. Nao, elle, est parfaitement normale, en apparence. Elle est jolie, elle a du talent... mais elle sait (ou plutôt elle croit) qu’elle est un monstre à l’intérieur. Alors, elle sur-joue la normalité et la gentillesse, pour que les gens l’apprécient et que personne ne se rende compte de ce qu’elle croit être « vraiment » : un tueur prêt à déraper. Avec un tel point de départ, on peut écrire un excellent thriller, comme Dexter (la série TV)… ou ce magnifique livre sur une jeune femme qui passe à côté de sa vie parce qu’elle ne se montre jamais aux autres telle qu’elle est réellement, de peur de commettre l’irréparable. Le plus curieux dans cette histoire (ou plutôt, « le plus humain »), c’est que si Nao sait que les apparences peuvent être trompeuses, elle ne s’en laisse pas moins constamment avoir par l’image que les autres donnent d’eux-mêmes : elle se fourvoie ainsi sur la capacité de l’homme, dont elle tombe amoureux, à la protéger et à se montrer fort quand elle se sent faible. Elle butte contre l’apparente ringardise de son ami et patron, qui a tout pour faire un petit ami compréhensif, qui partage les mêmes goûts qu’elle, mais dont elle ne voit que la faiblesse physique et morale, insupportable pour elle, tant elle se sent elle-même fragile. C’est l’histoire d’une jeune femme comme nous, qui se bat contre ses peurs quotidiennes, ses fragilités psychiques, pour trouver une place dans notre monde, trouver enfin l’amour, sans se rendre compte que l’histoire des gens qu’elle croise est au moins aussi complexe que la sienne... Au final, elle s’imagine être la seule en lutte pour aller mieux et, ne pouvant parler de son combat, elle s’abîme dans la solitude. Pour finir, je m’autorise deux conseils. Le premier : abordez ce livre sans en n’attendre rien. Je viens de vous parler de ses qualités... Laissez-les venir à vous, ne vous attendez pas à ce qu’elles vous explosent au visage. Elles sont subtiles et s’insinueront en vous si vous leur laissez la place. Le second : depuis plusieurs chroniques, je vous recommande de ne pas vous laisser avoir par la couverture du livre, souvent bien plus prometteuse que le contenu réel. Ici, c’est tout l’inverse. La couverture est bien en deça de l’énorme talent qui se trouve à l’intérieur. Alors, passez outre cette couverture ratée et rentrez dans le monde de Nao Brown."6/6



A vous de vous faire votre propre opinion.


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MessagePosté: 15 Déc 2012, 10:30 
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Une légère déception à la lecture de cette BD. Attention cela reste une très bonne BD mais à mes yeux pas un des musts de cette année. Peut-être en attendais-je trop ? Je m'explique : Parlons tout d'abord de l'aspect le plus réussi de l'album : le graphisme. C'est splendide. L' album est porté par le dessin semi-réaliste sublime de Riff Reb's , rehaussé d’une colorisation en aplats de bichromie, dont la chaleur des teintes dépend de l’ambiance du moment Cependant je pense qu'une version noir et blanc aurait rendu plus hommage aux traits du dessinateur.



Humphrey Van Heyden, journaliste de profession se réveille après un naufrage à bord d’une goélette faisant route pour le Japon pour la pêche aux phoques. Le capitaine Larsen refuse de le dépose sur le continent et lui impose pour prix de lui avoir sauvé la vie de remplacer son mousse qui vient de décéder.Le voilà embarqué de force en tant que mousse, pour les 130 planches de ce one-shot palpitant. Cet intellectuel va découvrir la dure vie des marins et l'enfer à travers sa relation envers l'équipage et le despotique Larsen.



Le roman original est un chef-d’œuvre du récit d’aventure. L'adaptation de l'oeuvre de London est plutôt réussie. On retrouve la plupart des évènements qui marquent le lecteur du livre. De plus, on a souvent le droit à la prose du célèbre romancier et cela fait du bien. Mais il y a malheureusement un mais qui n'est pas anodin pour moi. La vision de Riff qu'a de Loup Larsen n'est pas la même que celle que j'ai éprouvée à la lecture du roman. Reb's en fait un personnage absolument abominable. Un monstre qui ressemble plus au capitaine du Bounty qu'au personnage que selon moi avait crée London. Larsen est un personnage beaucoup moins lisse et à multiples facettes. C'est un peu le capitaine Nemo. Un monstre capable de laisser mourir ses hommes pour arriver à son but. C'est aussi un puits de science. Le narrateur (qui est une vision du London Jeune) déteste cet homme autant que souvent il l'admire. Le narrateur est une personne assez lisse, puante symbole de la bourgeoisie de l'époque au début du récit. Sa rencontre avec Larsen va profondément le métamorphoser. Bien qu'il le refuse, Larsen devient une sorte de modèle de maître à penser. Je trouve cet aspect particulièrement absente de la BD d'ou ma déception.



4/6


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MessagePosté: 10 Jan 2013, 18:43 
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Brecht Evens - Les Noceurs & Les Amateurs


J'étais tout d'abord attiré par ce graphisme atypique, en aquarelle et très coloré, mais j'avais peur que cette virtuosité soit au final le seul intérêt à y trouver. Heureusement ce n'est pas le cas car l'auteur a un vrai sens du récit et une certaine touche d'ironie qui fait plaisir. J'avais aussi peur que tout ça fasse un peu brouillon (l'absence de case, les formes et les couleurs qui se mélangent) mais là encore Brecht Evens sait rendre ses histoires très lisibles, chaque personnage (et chacune de ses paroles) ayant sa couleur attibuée. La construction du récit est plutôt libre dans la forme, débouchant souvent sur des pleines pages fascinantes de beauté luxuriante et parfois d'étrangeté. J'ai eu l'impression de lire un anti page-turner tant je n'avais pas envie de lâcher certaines pages. Plus que les récits en eux-même, pourtant bons, ce qui nous fait avancer dans ces deux BD est surtout un émerveillement que l'on a envie de prolonger.

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The Necks : Body


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MessagePosté: 11 Jan 2013, 15:20 
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Petit encart publicitaire pour un ami éditeur !
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Lancés par l’éditeur Warren Publishing respectivement en 1964 et 1966 et publiés jusqu’en 1983, les magazines d’horreur Creepy et Eerie étaient initialement inspirés des comics classiques américains publiés dans les années 50 par la maison d’édition EC.

Sur des nouvelles scénarisées de main de maître par Archie Goodwin, des artistes majeurs de l’industrie de la BD (Frank Frazetta, steve Ditko, John Severin ou Gene Colan) allaient ouvrir de nouvelles perspectives graphiques en faisant exploser les cases illustrées et en lâchant leur trait au service d’histoires courtes horrifiques ou fantastiques sans concession.

Un grand nombre d’histoires publiées dans les pages de Creepy et Eerie resteront largement inédites en France. Ces anthologies réparent cet oubli et rendent enfin hommage à Eerie et Creepy, source d’inspiration majeure pour tous les amateurs de Fantastique et d’Epouvante depuis les années 70.

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http://www.labeldelirium.com/news/creep ... nthologies


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MessagePosté: 11 Jan 2013, 15:26 
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le must dans la maison d'édition de ton ami c'est la grande guerre de Charlie. Un must sur la guerre de 14-18 et une sacrée découverte. Bravo à l'éditeur.


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MessagePosté: 11 Jan 2013, 15:27 
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Mr Degryse a écrit:
le must dans la maison d'édition de ton ami c'est la grande guerre de Charlie. Un must sur la guerre de 14-18 et une sacrée découverte. Bravo à l'éditeur.


Vol. 4 en préparation :wink:
Merci je lui ferai passer le mot !


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MessagePosté: 11 Jan 2013, 20:07 
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Ouais, vachement bien ça, la réédition de La Grande Guerre de Charlie, j'aime Pat Mills, et le dessin est à tomber.

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MessagePosté: 13 Jan 2013, 21:50 
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Puck a écrit:
Pas encore choppé The Hive encore, mais si tu lis l'anglais, il y a ici un article PASSIONNANT sur la genèse des 2 premières cases de la BD, une étude fouillée avec plein de références, ça le fait vraiment: http://www.tcj.com/secret-loves-a-short ... -the-hive/

D'ailleurs, je conseille ce mag à tous, The Comics Journal. Ils sont vraiment bons et alternent les critiques bien senties avec un vrai point de vue et les gros articles de fonds ou interviews mortelles.

Analyse méga intéressante. D'ailleurs vu que La Ruche prends plus sa source dans la culture des comics américains, je le trouve un peu plus obscure que Toxic. Mais ça reste fascinant d'un bout a l'autre. Le graphisme est toujours incroyable. Il y a des pages comme celle la qui sont juste a tomber. J'aime beaucoup aussi son approche de la couleur.
Hâte de découvrir le dernier épisode.

Sinon je suis tombé sur ce court métrage de Rupert Sanders. Est ce qu'on sait s'il est officiellement attaché a l'adaptation de Black Hole? Il semble (semblait) intéressé en tout cas ... . Passer de Fincher a Sanders ça ferait un peu chier quand même.


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MessagePosté: 24 Jan 2013, 10:38 
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J'ai réussi à dégoter des fichiers jpeg de tout Walking Dead que j'ai commencé à lire sur mon téléphone. Je ne lis généralement pas de comic mais j'ai voulu essayer celui-là pour essayer de comprendre un peu le pourquoi du succès. Alors même si je ne saurais l'expliquer car après tout ce n'est pas très original il faut dire que la narration est très bien foutue et que le format US avec des épisodes courts permet de jouer avec les cliffhangers en permanence. Du coup on avance presque malgré soi en voulant savoir la suite.
Alors j'aime pas le personnage principal trop fort, trop leader, trop héros qui comprend tout, qui donne les meilleurs conseils etc... il me fait un peu chier (malgré son côté sombre), il y a des trucs vraiment dispensables et cul/cul (des amourettes à deux balles, des crises de couple bidon etc...) mais globalement c'est très divertissant et ça se permet d'aller profondément dans le côté réaliste de survie à une attaque zombie, là où un film n'a pas le temps d'aller au fond des choses. Là j'ai lu les 50 premières issues américaines.

D'ailleurs la série en est à quel niveau du comic (même si on m'avait dit que c'était très différent) ?

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MessagePosté: 24 Jan 2013, 10:48 
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Schtroumpf sodomite
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Plutôt d'accord. C'est très prenant par l'aspect réaliste et survivor auquel on s'identifie instantanément. Et les cliffhangers fonctionnent plutôt bien. Mais les personnages sont bidons et leurs rapports stéréotypés et très artificiels. Y'a des chapitres hyper agaçants où les dialogues sont presque au niveau d'Hélène et les garçons, quoi (particulièrement quand ça tourne autours des femmes et des gosses). Et c'est visuellement assez moche. Après, c'est distrayant, ça fait passer le temps dans le métro quoi...

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N'écoutez pas Film Freak


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MessagePosté: 24 Jan 2013, 11:23 
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Oui voilà. D'ailleurs à part Michonne la ninja black, c'est vrai que les meufs ont un peu des rôles de potiche.

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 24 Jan 2013, 11:28 
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Oberkampf Führer
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Tiens j'ai quelque chose à dire :)

Je me fais tous les Batman par Grant Morrison qui paraissent chez Urban Comics.

Le run en cours, La cour des hiboux, est fantastique. J'aime bien le dessin de Greg Capullo depuis Spawn, et l'histoire, intimement liée à Gotham, est très bien. Cette mythologie, l'histoire de la ville, manque vraiment dans les versions ciné. J'aimerais bien que ça revienne.

Puis il y a toutes les histoires autour de la "mort" de Bruce Wayne, quand Dick Grayson le remplace. Le 4ème tome sort demain. C'est vraiment bon, je suis content d'avoir pris mes distances avec Marvel, pour découvrir DC, qui était mal publié en France jusqu'à l'arrivée d'Urban Comics. Merci Nolan et sa trilogie pour ce revival Batman. Bref, je conseille.

Et Film Freak n'a probablement toujours pas lu la Cour des Hiboux que je lui ai offert... :)


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MessagePosté: 24 Jan 2013, 11:49 
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Siiiiiiiiiiii depuis décembre en plus!

J'avais effectivement trouvé ça très sympa.
Parfois un peu trop dans le twist et pas du niveau des Loeb/Sale, mais meilleur que Hush par exemple.

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MessagePosté: 24 Jan 2013, 13:01 
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Oberkampf Führer
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Inscription: 04 Juil 2005, 14:38
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Film Freak a écrit:
Siiiiiiiiiiii depuis décembre en plus!

J'avais effectivement trouvé ça très sympa.
Parfois un peu trop dans le twist et pas du niveau des Loeb/Sale, mais meilleur que Hush par exemple.


Ah ben voilà ! :)


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