Forum de FilmDeCulte

Oui c'est vraiment le même style.

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Netflix les gars, Netflix.

La scène du crash, au ciné, c'est quelque chose.

Ah tu l’as pas vu dans un avion çui-là ?

hahaha, ça ne risque pas non ? A San Sebastian avec un public acquis à la cause de Bayona.

Oui j'imagine.
Déjà chez moi ÇA CLAQUE BIEN comme disent les geeks de home cinéma (la pire des races)

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Netflix les gars, Netflix.

C'est un smash

Tiens lançons un petit débat




Je me suis mal exprimé. En fait, ce que je regrette de plus en plus dans le cinéma contemporain (moins dans les séries, d'ailleurs), c'est ce besoin de toujours appuyer sur l'accélérateur que ce soit dans la narration ou dans la mise en scène/montage. De ne plus prendre le temps de la contemplation d'où peut être un léger ennui, ok, mais surtout de nous faire éprouver le temps qui passe autrement que par des panneaux/vieillissement des persos.

J'avais compris, c'était pour t'emmerder un peu
Et dans l'absolu je suis d'accord : les moments où il ne se passe "rien" sont trop rares, alors qu'on imagine bien qu'ils ont dû glander et dépérir 99% du temps.

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Après les conditions étaient tellement dures pour les acteurs (enfouis sous la neige, le mec est dingue) qu'ils ont très peu de scènes non utilisées.

Ah énorme. Justement j'adorerai voir un making-of, ça doit être dingue.

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Alors que paradoxalement les films sont interminables

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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ils sont justement interminables pour cette raison... Wonka, par ex, c'est l'enfer à ce niveau, ça doit mettre sur pause le temps d'une scène (d'ailleurs la meilleure, quand on raconte l'histoire du houppa lompa), tout le reste va à mille à l'heure, tu as l'impression que le film est du temps réel (bon il joue du grossissement du flic pour te dire que non).

Entre autres oui. C'est souvent épuisant.

[Aussi parce qu'ils mettent de plus en plus de temps à démarrer - constance dans les films américains depuis trente ans (Cf Ghost ou le remake de 9 mois) mais ça s'accentue.]

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Rarement ai-je autant lu quelque chose qui me semble tout simplement l'inverse du film que j'ai vu. Que ce soit pour le rapport à Michael Bay (vraiment absolument AUCUN rapport) ou pour le potentiel vieillissement du film laissant penser que Bayona serait un vulgaire réalisateur "à effets" alors que tout le film est justement l'inverse, d'un classicisme précis et très maîtrisé propice à ne pas tomber dans la désuétude ou la ringardise. Vraiment je vois même pas comment on peut penser ça du film.

De mon côté ça a été une grosse surprise parce que je m'attendais pas du tout à aimer autant. Alors j'ai clairement un "soft spot" pour le genre survival donc j'étais en terrain conquis mais j'ai trouvé l'approche de Bayona tout simplement idéale. Je n'ai rien à lui reprocher. Pas d'introduction trop longue, pas de pathos déplacé, pas de vulgarité dans le traitement de son sujet (et notamment évidemment le cannibalisme), aucune volonté, jamais, de faire passer le spectacle avant l'humain, aucune héroïsation déplacée, aucune complaisance dans l'horreur... Le film est admirable de justesse, de hauteur de vue et de sensibilité tout en étant évidemment spectaculaire par nature (la scène du crash et celle de l'avalanche sont dingues) mais encore une fois jamais dans une démonstration de force qui serait hors-sujet. Et ce qui le rend vraiment beau c'est que je n'y ai pas vu une célébration de la volonté et de la force humaine (même si évidemment que c'est sous-jacent, comment ont-ils pu survivre dans des conditions pareilles, ça paraît purement miraculeux) mais bien plus un film sur le rapport aux autres à ses proches. Beaucoup de plans de regards, de circulation entre les personnages (tous magnifiquement bien incarnés), on sent vraiment que c'est ça qui a été le déclencheur du projet tout incarné dans le monologue d'un des personnages qui dira que sa foi n'est pas dans un Dieu immatériel mais dans les mains de ses amis qui s'occupent de lui et de ses blessures.

Puis j'ai trouvé bouleversante l'idée du protagoniste principal Je ne m'y attendait pas du tout et je trouve cette idée très émouvante en ce qu'elle scelle déjà en ses germes la proposition du film, l'unité de cette "société" qui s'est créée par la force des choses et qui durant 71 jours a présidé leur vie. Quelle belle voix off finale, elle m'a vraiment émue aux larmes nous montrant là encore sans angélisme ni quoi que ce soit cette partie d'eux-mêmes qui n'est pas redescendue et qui ne redescendra jamais de cette montagne.

Du grand cinéma classique dans ce que le terme peut avoir de plus noble (quelle photo splendide, belle musique de Giacchino également). J'ai trouvé ça profondément admirable. Et Bayona faut qu'il tourne plus.

5/6

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CroqAnimement votre

Vous me motivez bien pour un film que je pensais zapper connaissant l'histoire alors que j'adore the impossible et quelques minute après minuit