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J'ai pensé pareil mais c'est simplement une reproduction de vieille photo, comme d'autres clichés dans le film.


Bon sinon j'ai bien aimé. Les personnages sont au début totalement interchangeables, je les confondais tous, et pourtant c'est ça qui fait qu'ils font corps, qu'ils font société. Malgré le charisme assez monstrueux de pas mal d'entre eux c'est un tout qu'on retient, un collectif comme au rugby quoi.

J'entends ce que dénonce FingersCrossed sur un rythme rapide mais monotone et un certain confort dans l'esthétisme, où tout claque tout le temps (géniaux les plans à la Tom Hooper d'ailleurs), mais j'ai trouvé le film suffisamment concret et incarné, avec un bon dosage dans le regard, ni trop voyeuriste, ni trop mélo. Et l'idée de donner la parole au mort est excellente.

Et puis c'est sacrément bien fait quand même. Belle ouvrage technique. On décèle quasiment aucun fond vert alors que le film doit en être truffé jusqu'à la moelle. Sympa le score aussi, j'étais pas surpris finalement de voir que c'était Giacchino.

Je sais pas si ça va me laisser un souvenir impérissable mais c'est bien.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J'ai vu passer une vidéo sur les VFX et c'est hallucinant.

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Oui visuellement c'est bluffant.

C'est une histoire intéressante parce qu'en effet elle démontre que les codes des films de survie ne s'appliquent pas toujours, qu'il n'y a pas toujours un mec qui est tordu et qui entraîne le groupe dans une spirale mortifère et mortelle. Là, il y a ce personnage central qui ne fait pas la passe de rugby, qui est le premier à briser le tabou de l'anthropophagie et .

Bien sûr c'est dans le fait divers mais Bayona a très bien anglé son film sur cette prémisse qu'il n'y a pas de héros individuel. Le monologue du mec qui croit en les gestes et les compétences humaines plutôt qu'en un Dieu et sauveur providentiel, c'est fort et rare au cinéma. Et sur les autres messages plus convenus du style "le sens que je donne à la mort de ma femme c'est que moi je survis pour aimer mes enfants", Bayona les fait passer avec une certaine sobriété bienvenue.

Ceci dit le film a plutôt glissé sur moi passées les séquences choc, ça manque d'aspérité dans la deuxième partie et le potentiel de description d'une communauté n'est pas exploité à plein.

Une de ces vidéos:
https://www.youtube.com/watch?v=TG7f3gCe2wc

Et la vidéo partagée par Déjà-vu ailleurs:
https://www.youtube.com/watch?v=jw7cnZpRC5U
et qui témoigne bien de ce que disait Fingers sur la différence esthétique des deux films, chacun témoin du style de son époque.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Waow, hormis la lumière bleutée, on dirait une photocopie.

Excellent tout ça, merci !

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Netflix les gars, Netflix.

Les maquillages sont plus dark, tout est plus gritty dans le Bayona j'ai l'impression.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Case in point, le sang, bien vif dans le précédent.