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 Sujet du message: Nous (Alice Diop, 2022)
MessagePosté: 22 Mar 2022, 09:44 
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La référence à Mocky dans les critiques de Viens, je t'emmène me tentait avant que la bande-annonce ne me refroidisse, avec ses réparties téléphonées.
Donc Nous, à propos duquel, soyons honnête, l'on part avec le lot de préjugés obligatoires, avec son titre en forme "we the people"
- mais pas forcément négatifs. Sachant à quoi m'attendre, je suis peut-être moins dur, plus réceptif que l'ami avec lequel j'ai été le voir. Des bouts de vie grappillés le long de la ligne de RER B, filmé très joliment au début du fil comme une guirlande bariolée filant dans la nuit, avec un récit autobiographique parcellaire en fil rouge qui porte surtout, de manière suggestive, sur l'intégration, une intégration positive. On a respectivement une famille qui aime observer les cerfs, un réparateur de voitures malien, des gens qui attendent le RER à Sevran, des chrétiens royalistes pour la plupart décatis à la Basilique Saint-Denis pour commémorer la mort de Louis XVI, la grande soeur d'Alice Diop infirmière à domicile dont on suit la tournée, le musée de la Déportation à Drancy, des jeunes gens, garçons et filles, les protagonistes d'une chasse à courre - qui sont en fait les observateurs du début, bouclant ainsi la boucle.
J'oubliais à dessein les spectateurs d'un feu d'artifice du 14 juillet, scène qu'on pourrait trouver belle si on ne la trouvait pas assez cliché, entre les lumières qui se reflètent sur le visage émerveillé des spectateurs et le sentiment de réconciliation nationale qui s'y trouve résumé : positif mais un peu facile. Il y a un petit côté édifiant, qu'Alice Diop parvient à canaliser cela dit, prof de français et qui se trouve renforcée en fin de film par l'interview avec Pierre Bergounioux, qui lit quelques extraits de son journal dans une prose laborieuse et assez pesante et dresse une comparaison entre les "crétins ruraux" dont il s'inspire et les immigrants, comme rejetés naturellement hors de l'espace symbolique. Il a l'air gentil mais ça ne m'a pas donné envie de le lire. Sens du cadre, ou plutôt du lieu chez Alice Diop, ainsi qu'une certaine faculté, bienvenue, pour le non-jugement, elle se tient, comme le cerf au début du film, à la lisière d'un cinéma plus... brut, ou grand-public, c'est selon, dans cet espace interstitiel où je me dis que finalement j'y suis plus sensible qu'à du Pedro Costa. Après, ce dernier prend du temps avec ces personnages, tandis qu'ici, la tendance est de glisser rapidement sur eux - même si ça peut prendre du temps comme avec le mécanicien malien.
Préféré à l'Île au trésor de Brac, dont le projet est similaire mais où il y avait de la pose, et puis je me la bande-annonce du film de Kervern et Délépine juste avant m'a aussi fait penser que je préfère un film comme Nous.


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 Sujet du message: Re: Nous (Alice Diop, 2022)
MessagePosté: 23 Mar 2022, 10:13 
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bmntmp a écrit:
La référence à Mocky dans les critiques de Viens, je t'emmène me tentait avant que la bande-annonce ne me refroidisse, avec ses réparties téléphonées.
Donc Nous, à propos duquel, soyons honnête, l'on part avec le lot de préjugés obligatoires, avec son titre en forme "we the people"
- mais pas forcément négatifs. Sachant à quoi m'attendre, je suis peut-être moins dur, plus réceptif que l'ami avec lequel j'ai été le voir. Des bouts de vie grappillés le long de la ligne de RER B, filmé très joliment au début du fil comme une guirlande bariolée filant dans la nuit, avec un récit autobiographique parcellaire en fil rouge qui porte surtout, de manière suggestive, sur l'intégration, une intégration positive. On a respectivement une famille qui aime observer les cerfs, un réparateur de voitures malien, des gens qui attendent le RER à Sevran, des chrétiens royalistes pour la plupart décatis à la Basilique Saint-Denis pour commémorer la mort de Louis XVI, la grande soeur d'Alice Diop infirmière à domicile dont on suit la tournée, le musée de la Déportation à Drancy, des jeunes gens, garçons et filles, les protagonistes d'une chasse à courre - qui sont en fait les observateurs du début, bouclant ainsi la boucle.
J'oubliais à dessein les spectateurs d'un feu d'artifice du 14 juillet, scène qu'on pourrait trouver belle si on ne la trouvait pas assez cliché, entre les lumières qui se reflètent sur le visage émerveillé des spectateurs et le sentiment de réconciliation nationale qui s'y trouve résumé : positif mais un peu facile. Il y a un petit côté édifiant, qu'Alice Diop parvient à canaliser cela dit, prof de français et qui se trouve renforcée en fin de film par l'interview avec Pierre Bergounioux, qui lit quelques extraits de son journal dans une prose laborieuse et assez pesante et dresse une comparaison entre les "crétins ruraux" dont il s'inspire et les immigrants, comme rejetés naturellement hors de l'espace symbolique. Il a l'air gentil mais ça ne m'a pas donné envie de le lire. Sens du cadre, ou plutôt du lieu chez Alice Diop, ainsi qu'une certaine faculté, bienvenue, pour le non-jugement, elle se tient, comme le cerf au début du film, à la lisière d'un cinéma plus... brut, ou grand-public, c'est selon, dans cet espace interstitiel où je me dis que finalement j'y suis plus sensible qu'à du Pedro Costa. Après, ce dernier prend du temps avec ces personnages, tandis qu'ici, la tendance est de glisser rapidement sur eux - même si ça peut prendre du temps comme avec le mécanicien malien.
Préféré à l'Île au trésor de Brac, dont le projet est similaire mais où il y avait de la pose, et puis je me la bande-annonce du film de Kervern et Délépine juste avant m'a aussi fait penser que je préfère un film comme Nous.


Pas sûr de voir où tu veux en venir avec tes références de cinéastes ou de films qui me paraissent pas vraiment à propos ici (Kervern et Délépine, "L'Ile au trésor" de Brac, Costa).

Oui, j'ai l'impression que le cinéma de Diop c'est celui de la réconciliation nationale, autrement dit d'une sorte de consensus mou qui perso me parle quasiment pas. Le "Nous" du titre n'a aucune consistance ou convergence, c'est juste quelques personnes prises comme ça ici ou là suivant quand même un certain cadre géographique, avec certes des distinctions sociales en filigrane mais qui ne forment rien au sens politique du terme (que ce soit d'ailleurs en terme d'alliance ou d'opposition). C'est plutôt un cinéma du care, comme le boulot de sa soeur. Elle va panser les bobos de la république avec le cinéma, va rafistoler le "vivre ensemble", la Macronie n'a pas trop à s'inquiéter. Déjà dans son court métrage documentaire "Vers la tendresse", elle essayait tant bien que mal de faire tendre une bande de gaillards de banlieue frustrés vers la tendresse avec de gros sabots psychologiques, et parfois dans des entretiens mettant mal à l'aise car jugeant et surplombant d'une certaine façon les interviewés en leur montrant qu'elle en savait plus qu'eux en matière de psychologie, la dite psychologie étant évidemment censée résoudre tous les problèmes (un peu comme certains entretiens déplaisants du film de Guillaume Massart "La Liberté"). Il est vrai que je suis sans doute trop marqué par mon apprentissage des entretiens en sociologie, ethnologie où le but n'est pas du tout de se donner en spectacle en se faisant mousser dans ses questions mais de laisser librement la parole se dérouler ou non (ceci dit dans le registre on fait pire, c'est par exemple une Claire Simon qui va chercher des gens pour leur poser des questions et qui se fout ouvertement de leur gueule et montre comment elle se débarrasse d'eux ensuite).


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 Sujet du message: Re: Nous (Alice Diop, 2022)
MessagePosté: 23 Mar 2022, 11:57 
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La référence à Kerven Délépine est fortuite, la bande-annonce précédait le film, il y a une mauvaise blague sur les migrants et oiseaux migrateurs qui d'ailleurs peut faire penser à une phrase du père d'Alice Diop lors d'une promenade au parc.
Pour Costa, une manière de filmer des immigrants, des gens aux marges, comme le mécanicien du début (et aussi le fait qu'il ait sorti un film récemment). Pour Brac, cette manière de présenter la mosaïque de la banlieue de manière positive dans l'Île au trésor mais il peut pas s'y empêcher d'y ajouter un onirisme un peu cheap et poseur.


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 Sujet du message: Re: Nous (Alice Diop, 2022)
MessagePosté: 23 Mar 2022, 18:32 
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Sinon oui documentaire très consensuel et sans surprise qui pose une question intéressante, de manière négative sur ce qu'est un sujet, vu qu'il balaie ses sujets. Lors de la tournée de la soeur, celle-ci apporte ses médicaments à une bretonne, qui entasse des tas de choses dans son espèce de véranda-débarras, à l'oeil vif, et au parler idoine, on se dit, bah tiens voilà un sujet, avec en contrechamp, la soeur qui se met alors davantage dans la posture de l'écoutante attentionnée. Il y a au moins là et ailleurs les prémices ou les vestiges d'un film. Le projet se heurte à ce souhait démocratique, en somme incompatible avec le cinéma ou le reportage. On veut du crispy, du croustillant et le principal intérêt, c'est peut-être la manière qu'a le film d'éviter ça également. L'avis du serial reviewer d'allocine est plutôt intéressant qui revient sur l'aspect, disons, géographique du postulat - le RER B - qui nous a donnés envie de voir le film. Je le cite donc (j'avais zappé que les vieux étaient morts entretemps) :

Citation:
La documentariste Alice Diop suit le tracé de la ligne du RER B pour croquer en quelques tableaux un portrait kaléidoscopique de la banlieue parisienne. Elle y filme notamment un garagiste malien dans une casse à La Courneuve, des catholiques rassemblés à la basilique Saint-Denis pour une messe à la mémoire de Louis XVI, le mémorial de Drancy, l’écrivain Pierre Bergounioux dans sa maison de Gif-sur-Yvette, etc. Elle suit les pas de sa sœur aînée, infirmière libérale en Seine-Saint-Denis dans la tournée de ses vieux patients (dont un carton final nous apprend qu’ils sont tous les quatre décédés depuis le tournage). Elle exhume enfin quelques bandes VHS de sa famille tournées sur les lieux de son enfance dans la Cité des 300.

Jean Rolin que j’adore a écrit plusieurs carnets de voyages où il décrit Paris et ses banlieues anomiques ("La Clôture", "Le Pont de Bezons"…). C’est le même principe qui avait guidé François Maspéro qui, pendant un mois, au début des 90ies, avait arpenté la ligne du RER B, de Roissy à Saint-Rémy-lès-Chevreuse pour en décrire chacune des étapes, accompagnée d’une photographe. Trente ans plus tard, une sociologue, Marie-Hélène Bacqué, reprenait le même chemin que Maspéro pour mesurer les changements survenus sur son itinéraire.

Il y a beaucoup de défauts dans le documentaire d’Alice Diop que j’étais allé voir avec peut-être trop d’attentes.

Le premier est d’avoir voulu utiliser son histoire familiale. Qu’elle se fût déroulée à la Courneuve sur la ligne du RER B ne suffisait pas à le justifier. Car cette histoire aurait pu, à elle seule, constituer la matrice d’un autre film : un film – qui aurait rappelé "Leur Algérie" de Lina Soualem – sur l’arrivée en France dans les années soixante du père d’Alice Diop, travailleur immigré sénégalais, et de sa mère, de leur installation en banlieue parisienne, de la naissance de leurs enfants et de leur éducation à cheval entre deux cultures.

Le deuxième est le choix des étapes qui enjambe la capitale "intra muros" pour aller d’une banlieue à une autre en s’achevant bizarrement dans la forêt de Fontainebleau à des dizaines de kilomètres du terminus du RER B. L’intérêt du tracé du RER B est précisément de relier un centre à sa banlieue. C’est ce lien centre-périphérie qu’ignore Nous. Le documentaire d’Alice Diop aurait pu tout aussi bien prendre l’A86 pour fil rouge.

Le troisième est son titre, son affiche et la chanson de Jean Ferrat, "Ma France", qui accompagne son générique de fin. Trois éléments très forts qui revendiquent un message : faire nation. Or, loin de montrer une improbable unité nationale, "Nous" filme, du fait même du procédé choisi, des entités disparates, sans lien entre elles. Où est le "melting pot", le creuset dans lequel se construiront des valeurs communes ? Quoi de commun entre ces adolescentes qui tchipent au Blanc-Mesnil en surfant sur TikTok et ces cavaliers dans la forêt de Fontainebleau dans leur accoutrement d’un autre temps ?


Bah le truc commun, c'est précisément Alice Diop qui filme, faut pas aller chercher plus loin. De manière rigolote, Monique Pinçon-Charlot a commencé sa carrière de sociologue obsessionnelle sur les riches en étudiant la chasse à cour, donc je me suis demandé si dans cet ultime twist, il y avait une référence à cela. Les ados chipent, mais ne font pas que ça, d'autres écoutent du reggae, puis du Piaf (dans une scène qu'on croirait fabriquée à cause de cette tendance au balayage), des films en gésine que d'autres font par ailleurs. Rien de fou, il est vrai.


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 Sujet du message: Re: Nous (Alice Diop, 2022)
MessagePosté: 23 Mar 2022, 21:08 
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 Sujet du message: Re: Nous (Alice Diop, 2022)
MessagePosté: 23 Mar 2022, 21:26 
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Je suis un trop bon ethnologue pour être un bon critique, il fallait la sortir. ( l'inverse est vrai aussi si la question est un minimum dialectique :mrgreen: ).

Putain je me demande comment on sera à 75 ans si on y arrive et tout n'a pas pêté. Le mélange de Jean Bricmont et d'Aurélien d'Aragon.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

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 Sujet du message: Re: Nous (Alice Diop, 2022)
MessagePosté: 24 Mar 2022, 00:49 
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Disons que quelqu'un d'autre pourrait dire la même chose sans être, ou se valoir d'une formation, disons, pédante, c'est vrai.
En gros, il aurait pu faire le même reproche sans dire ouais j'ai fait de la socio ou je sais pas quoi.
D'ailleurs, soit dit en passant, l'ancêtre de ce genre de film, que je n'ai pas vu, Chronique d'un été me fait l'effet, de ce qu'on m'a dit, d'être un film assez chiant et consensuel. Mais pas vu.


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 Sujet du message: Re: Nous (Alice Diop, 2022)
MessagePosté: 24 Mar 2022, 01:57 
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Zad a écrit:
Ahaha, scienezma ❤️ Mon hater favori


Non non c'est une critique sur une partie de ton film, tu peux prendre ma remarque comme telle sauf si tu es au-dessus de ça évidemment.


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 Sujet du message: Re: Nous (Alice Diop, 2022)
MessagePosté: 24 Mar 2022, 02:00 
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Vieux-Gontrand a écrit:
Je suis un trop bon ethnologue pour être un bon critique, il fallait la sortir. ( l'inverse est vrai aussi si la question est un minimum dialectique :mrgreen: ).


C'est toi qui la sors en l'occurrence car ce n'est pas du tout ce que j'ai dit. J'ai eu une bonne formation d'ethnologue ET je suis un bon critique. A la limite je préfère continuer à ne pas être lu que d'être lu de travers ici...


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 Sujet du message: Re: Nous (Alice Diop, 2022)
MessagePosté: 24 Mar 2022, 02:07 
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bmntmp a écrit:
Disons que quelqu'un d'autre pourrait dire la même chose sans être, ou se valoir d'une formation, disons, pédante, c'est vrai.
En gros, il aurait pu faire le même reproche sans dire ouais j'ai fait de la socio ou je sais pas quoi.
D'ailleurs, soit dit en passant, l'ancêtre de ce genre de film, que je n'ai pas vu, Chronique d'un été me fait l'effet, de ce qu'on m'a dit, d'être un film assez chiant et consensuel. Mais pas vu.


"Il" t'emmerde, comme disait mon prof de math au lycée.

Enfin un film cité (sans pédantisme évidemment) qui me semble à peu près correspondre au film dont il est question (ou au moins sa réalisatrice). En effet, dans ce film, la scène de "Chronique d'un été" où on humilie l'Africain qui ne connaissait pas l'Histoire européenne et le génocide nazi en le culpabilisant au passage me met mal à l'aise exactement de la même manière que certains passages d'entretiens de "Vers la tendresse" ou du film de Massart (pourtant c'est fait en partie par un sociologue, comme quoi).


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